Choisir le bois de cœur dans la mesure du possible afin de minimiser la teneur en nutriments des surfaces en bois et d'éviter que les nutriments ne migrent à travers le revêtement pour favoriser la croissance fongique à la surface.
Arrondir tous les angles avec un rayon minimum de 5 mm afin d'éliminer les arêtes vives où le revêtement peut s'amincir.
Préparer la surface en la ponçant avec du papier de verre de grain 100 pour l'activer physiquement et chimiquement. Le prétraitement et le revêtement doivent être appliqués immédiatement après le ponçage. Les recherches montrent que le ponçage peut doubler la durée de vie du revêtement.
Prétraiter avec une formulation aqueuse contenant un absorbeur d'UV conçu pour absorber la lumière visible qui doit pénétrer les revêtements transparents pour que le bois soit visible. Si le revêtement ultérieur n'est pas complètement opaque à la lumière UV, un stabilisateur de lumière à base d'amine encombrée doit être ajouté au système de protection contre la lumière visible. Non seulement un système de protection contre la lumière visible empêche la dégradation de l'interface bois-revêtement, mais il empêche également la libération de produits de dégradation de la lignine qui peuvent être utilisés comme source de nourriture par les champignons de tache noire et empêche la dégradation des composants du biocide induite par la lumière. Ce prétraitement doit également contenir trois biocides à base de carbone à faible dose, avec des chimies différentes pour assurer une protection croisée contre la détoxification et avec des spectres d'activité complémentaires permettant de résister à toute la gamme des champignons de tache noire. Il doit idéalement avoir des propriétés hydrofuges et doit maintenir le pH de la surface du bois à un niveau proche de la neutralité ou légèrement alcalin.
Appliquer un revêtement uréthane catalysé transparent à base d'eau, contenant des absorbeurs d'UV organiques et inorganiques dont la capacité d'absorption s'étend des UVB à la partie à haute énergie du spectre visible (lumière violette). Le revêtement doit pratiquement empêcher les UV de pénétrer dans le bois et prévenir la dégradation du bois, des biocides et des hydrofuges. Ce revêtement sera formulé de manière à ne pas endommager le bois humide et à pouvoir être appliqué peu de temps après le prétraitement. Il ne contiendra pas de nutriments favorisant la croissance des champignons. Il doit présenter une combinaison optimale d'efficacité d'exclusion de l'humidité et de perméabilité à la vapeur pour minimiser l'absorption d'humidité et permettre le séchage après la pluie. La première couche doit être conçue pour pénétrer et adhérer au bois, les couches suivantes doivent être conçues pour assurer une adhérence maximale entre les couches sans ponçage entre les couches. Un nombre suffisant de couches doit être appliqué pour obtenir une épaisseur de film d'au moins 60 microns afin de minimiser la capacité des champignons de tache noire à pénétrer dans le film avec leurs piquets d'infection. La couche de surface doit avoir des propriétés de feuille plutôt que de perle pour assurer un séchage rapide après la pluie ou la rosée, réduisant ainsi le temps disponible pour la germination des spores.
Au nom de la Commission canadienne des codes du bâtiment et de prévention des incendies (CCCBPI), le Conseil national de recherches du Canada (CNRC), Codes Canada publie des codes modèles nationaux qui énoncent les exigences minimales relatives à leur portée et à leurs objectifs. Il s'agit notamment du Code national du bâtiment (CNB), du Code national de prévention des incendies (CNPI), du Code national de l'énergie pour les bâtiments (CNEB), du Code national de la plomberie (CNP) et d'autres documents. L'Association canadienne de normalisation (CSA) publie d'autres codes modèles qui traitent des systèmes électriques, du gaz et des ascenseurs.
Le CNB est le code de construction modèle au Canada.qui constitue la base de la plupart des conceptions de bâtimentsdu pays. Le CNB est un code de construction modèle très apprécié parce qu'il s'agit d'un processus consensuel de production d'un ensemble d'exigences modèles qui assurent la santé et la sécurité du public dans les bâtiments. Ses origines sont profondément ancrées dans l'histoire et la culture canadiennes et dans la nécessité de loger la population croissante du Canada de manière sûre et économique. Des événements historiques ont façonné bon nombre des exigences du CNB en matière de santé et de sécurité.
Les codes modèles tels que le CNB et le CNEB n'ont pas force de loi tant qu'ils n'ont pas été adoptés par une autorité gouvernementale compétente. Au Canada, cette responsabilité incombe aux provinces, aux territoires et, dans certains cas, aux municipalités. La plupart des régions choisissent d'adopter le CNB ou d'adapter leur propre version dérivée du CNB pour répondre à leurs besoins régionaux.
Les codes modèles du Canada sont élaborés par des experts, pour des experts, dans le cadre d'un processus collaboratif et consensuel qui inclut des contributions de tous les segments de la communauté de la construction. Les codes modèles canadiens s'appuient sur la meilleure expertise du Canada et du monde entier pour fournir des réglementations efficaces en matière de construction et de sécurité qui sont harmonisées dans l'ensemble du pays.
Les publications de Codes Canada sont élaborées par la Commission canadienne des codes du bâtiment et de prévention des incendies (CCCBPI). La CCCBPI supervise les travaux d'un certain nombre de comités techniques permanents. Représentant toutes les principales facettes de l'industrie de la construction, les membres de la Commission comprennent des responsables de la construction et de la lutte contre les incendies, des architectes, des ingénieurs, des entrepreneurs et des propriétaires de bâtiments, ainsi que des membres du public. Les représentants du Conseil canadien du bois sont membres de plusieurs comités permanents et groupes d'étude relevant de la CCCBPI et participent activement aux mises à jour et révisions techniques relatives aux aspects des codes modèles canadiens qui s'appliquent aux produits et systèmes de construction en bois.
Au cours d'un cycle quinquennal de révision du code, le public canadien a de nombreuses occasions de contribuer au processus. Au moins deux fois au cours du cycle quinquennal, les propositions de modification du code sont publiées et le public est invité à faire part de ses commentaires. Cette procédure est cruciale car elle permet à toutes les personnes concernées d'apporter leur contribution et d'élargir le champ d'expertise des comités. Des milliers de commentaires sont reçus et examinés par les comités au cours de chaque cycle. Une proposition de modification peut être approuvée telle quelle, modifiée et soumise à nouveau à l'examen du public à une date ultérieure, ou rejetée entièrement.
Les professionnels de la conception et de la construction choisissent de plus en plus des matériaux, des techniques de conception et des procédures de construction qui améliorent la capacité d'une structure à résister et à se remettre d'événements extrêmes tels que des pluies, des neiges et des vents intenses, des ouragans, des tremblements de terre et des incendies de forêt. Par conséquent, la spécification de matériaux et de détails de conception robustes, et la construction de bâtiments flexibles et facilement réparables deviennent des critères de conception importants.
La résilience est la capacité de se préparer et de planifier, d'absorber, de récupérer et de s'adapter avec plus de succès à des événements défavorables. Pour un bâtiment, cela signifie qu'il doit être conçu pour résister à des situations défavorables telles que les inondations et les vents violents et s'en remettre rapidement, avec un niveau de fonctionnalité acceptable. Une structure construite pour résister à de telles catastrophes naturelles avec un minimum de dégâts est plus facile à réparer et peut contribuer au développement durable. Concevoir pour la résilience peut contribuer à minimiser les risques humains, à réduire les déchets de matériaux et à diminuer les coûts de restauration.
En raison de l'évolution des conditions météorologiques due au changement climatique, l'adaptation et la conception de la résilience suscitent un intérêt croissant. L'augmentation des températures peut accroître les risques d'événements météorologiques extrêmes, notamment de graves vagues de chaleur et des changements régionaux en matière d'inondations, de sécheresses et de risques d'incendies de forêt plus importants. Les ouragans sont plus intenses et plus fréquents, et les précipitations se présentent souvent sous la forme d'événements intenses d'une seule journée. Les températures hivernales plus chaudes provoquent l'évaporation de l'eau dans l'air et, si la température est encore inférieure au point de congélation, cela peut entraîner des chutes de neige, de grésil ou de pluie verglaçante d'une intensité inhabituelle, même les années où les chutes de neige sont inférieures à la moyenne.
Un bâtiment résilient est capable de faire face à des changements tels qu'une charge de neige plus importante, des fluctuations de température plus importantes, des vents et des pluies plus extrêmes. Les bâtiments en bois existants peuvent être facilement adaptés ou modernisés s'il est nécessaire d'augmenter la charge de vent ou de neige. Les bâtiments en bois correctement conçus et construits fonctionnent bien dans tous les types de climats, même les plus humides. Le bois tolère une humidité élevée et peut absorber ou libérer de la vapeur d'eau sans compromettre l'intégrité de la structure.
Dans certaines régions, le changement climatique est considéré comme contribuant à des saisons de feux de forêt de plus en plus complexes, ce qui se traduit par un risque accru de feux de forêt extrêmes. Certaines réglementations relatives aux incendies de forêt ciblent des caractéristiques de construction spécifiques dans les zones d'interface entre la forêt et la ville, telles que les terrasses extérieures, les couvertures de toit et les bardages. Un certain nombre de produits du bois répondent à ces réglementations pour diverses applications, notamment les éléments en bois lourd, le bois traité ignifuge et certaines essences de bois qui présentent un faible indice de propagation de la flamme (inférieur à 75).
Pour plus d'informations, consultez les ressources suivantes :
Conception résiliente et adaptative à l'aide du bois (Conseil canadien du bois)
Le bois est biodégradable - c'est une caractéristique que nous considérons normalement comme l'un des avantages du choix de matériaux naturels. Il existe des organismes capables de décomposer le bois en ses produits chimiques de base, de sorte que les troncs tombés dans la forêt peuvent contribuer à la croissance de la prochaine génération de vie. Ce processus, essentiel dans la forêt, doit être évité lorsque nous utilisons le bois dans les bâtiments.
Une variété de champignons, d'insectes et de foreurs marins ont la capacité de décomposer les polymères complexes qui constituent la structure du bois. Au Canada, les champignons constituent un problème plus grave que les insectes. Les champignons qui vivent dans le bois peuvent être classés en trois catégories : les moisissures, les taches, les pourritures molles et les basidiomycètes qui pourrissent le bois. Les moisissures et les taches peuvent décolorer le bois, mais elles n'endommagent pas la structure du bois de manière significative. Les champignons de pourriture molle et les basidiomycètes pourrissant le bois peuvent entraîner une perte de résistance du bois, les basidiomycètes étant responsables des problèmes de pourriture dans les bâtiments. En ce qui concerne les insectes, les fourmis charpentières ne causent des problèmes que dans le bois pourri, et l'activité importante des termites souterrains se limite à quelques régions du sud du Canada. En revanche, d'autres régions du monde sont confrontées à de graves problèmes de termites.
Le bois pourri est le résultat d'une série d'événements dont une séquence de colonisation fongique. Les spores de ces champignons sont omniprésentes dans l'air pendant une grande partie de l'année. Les champignons qui pourrissent le bois ont besoin de bois comme source de nourriture, d'une température stable, d'oxygène et d'eau. L'eau est normalement le seul de ces facteurs que nous pouvons facilement gérer. Cela peut être rendu plus difficile par certains champignons, qui peuvent transporter de l'eau dans du bois par ailleurs sec. Il peut également être difficile de contrôler l'humidité une fois que la décomposition a commencé, car les champignons produisent de l'eau dans le cadre du processus de décomposition.
La partie extérieure de cette grume est attaquée par un champignon de pourriture. Notez que les dégâts sont retenus à la limite entre le bois de cœur et l'aubier.Pour comprendre pourquoi, cliquez ici pour en savoir plus sur la durabilité naturelle.
Plus d'informations
Cliquez ici pour un article de 26 pages sur la biodétérioration, avec illustrations et bibliographie.
Pour obtenir des réponses aux questions les plus courantes sur la décroissance, consultez la page Page FAQ
Le clouage est le moyen le plus simple et le plus couramment utilisé pour fixer les éléments d'une construction à ossature en bois. Les clous ordinaires et les clous en spirale sont largement utilisés dans tous les types de construction en bois. Les performances historiques, ainsi que les résultats des recherches, ont montré que les clous constituent une connexion viable pour les structures en bois soumises à des charges légères à modérées. Ils sont particulièrement utiles dans les endroits où la redondance et les connexions ductiles sont nécessaires, comme dans le cas de charges sismiques.
Les applications structurelles typiques des assemblages cloués sont les suivantes :
Construction en bois
la construction à poteaux et à poutres
construction en bois lourd
murs de cisaillement et diaphragmes
goussets cloués pour la construction de fermes en bois
assemblages de panneaux de bois
Les clous et les pointes sont fabriqués dans de nombreuses longueurs, diamètres, styles, matériaux, finitions et revêtements, chacun étant conçu pour un objectif et une application spécifiques.
Au Canada, les clous sont spécifiés par le type et la longueur et sont toujours fabriqués selon les dimensions impériales. Les clous sont fabriqués dans des longueurs de 13 à 150 mm (1/2 à 6 pouces). Les pointes sont fabriquées dans des longueurs de 100 à 350 mm (4 à 14 pouces) et sont généralement plus trapues que les clous, c'est-à-dire que la section transversale d'une pointe est plus grande que celle d'un clou ordinaire de longueur équivalente. Les pointes sont généralement plus longues et plus épaisses que les clous et sont généralement utilisées pour fixer des pièces de bois lourdes.
Le diamètre des clous est spécifié par le numéro de calibre (British Imperial Standard). La jauge correspond au diamètre du fil utilisé dans la fabrication du clou. Les calibres varient en fonction du type et de la longueur du clou. Aux États-Unis, la longueur des clous est désignée par "penny", abrégé "d". Par exemple, un clou de vingt pennies (20d) a une longueur de quatre pouces.
Les clous les plus courants sont fabriqués en acier à faible ou moyen carbone ou en aluminium. Les aciers à teneur moyenne en carbone sont parfois durcis par traitement thermique et trempe pour augmenter leur résistance. Des clous en cuivre, laiton, bronze, acier inoxydable, monel et autres métaux spéciaux sont disponibles sur commande. Le tableau 1 ci-dessous donne des exemples d'applications courantes pour des clous fabriqués dans différents matériaux.
TABLEAU 1 : Applications des clous pour les matériaux alternatifs
Matériau
Abréviation
Application
Aluminium
A
Pour un meilleur aspect et une longue durée de vie : résistance accrue à la déformation et à la corrosion.
Acier - doux
S
Pour la construction générale.
Acier - Carbone moyen
Sc
Pour des conditions de conduite particulières : meilleure résistance aux chocs.
Acier inoxydable, cuivre et bronze au silicium
E
Pour une résistance supérieure à la corrosion : plus cher que la galvanisation à chaud.
Les clous en acier non revêtus utilisés dans des zones humides se corrodent, réagissent avec les matières extractibles du bois et tachent la surface du bois. En outre, les matières extractibles naturellement présentes dans les cèdres réagissent avec l'acier non protégé, le cuivre et les attaches bleuies ou électro-galvanisées. Dans de tels cas, il est préférable d'utiliser des clous fabriqués dans un matériau non corrosif, comme l'acier inoxydable, ou finis dans un matériau non corrosif, comme le zinc galvanisé à chaud. Le tableau 2 ci-dessous donne des exemples d'applications courantes pour d'autres finitions et revêtements de clous.
TABLEAU 2 : Applications de clous pour les finitions et revêtements alternatifs
Vernis à ongles
Abréviation
Application
Lumineux
B
Pour la construction générale, finition normale, non recommandée pour l'exposition aux intempéries.
Bleu
Bl
Pour une meilleure tenue dans le bois dur, une fine couche d'oxyde est obtenue par traitement thermique.
Traitement thermique
Ht
Pour une rigidité et une tenue accrues : finition oxyde noir.
Phoscoated
Pt
Pour une meilleure tenue ; ne résiste pas à la corrosion.
Electro-galvanisé
Ge
Pour une résistance limitée à la corrosion ; zingage fin ; surface lisse ; pour usage intérieur.
Galvanisé à chaud
Ghd
Pour une meilleure résistance à la corrosion ; revêtement de zinc épais ; surface rugueuse ; pour usage extérieur.
Les pistolets de clouage pneumatiques ou mécaniques sont largement répandus en Amérique du Nord en raison de la vitesse à laquelle les clous peuvent être enfoncés. Ils sont particulièrement rentables dans les applications répétitives telles que la construction de murs de cisaillement, où l'espacement des clous peut être considérablement réduit. Les clous des pistolets pneumatiques sont légèrement fixés les uns aux autres ou reliés par du plastique, ce qui permet de charger rapidement des agrafes à clous, comme on le fait pour les agrafes à papier. Les fixations pour ces outils sont disponibles dans de nombreuses tailles et types différents.
Les informations de conception fournies dans la norme CSA O86 ne s'appliquent qu'aux clous ronds communs en acier, aux pointes et aux clous en spirale communs, tels que définis dans la norme CSA B111. La norme ASTM F1667 est également largement acceptée et inclut des diamètres de clous qui ne sont pas inclus dans la norme CSA B111. D'autres types de clous non décrits dans la norme CSA B111 ou ASTM F1667 peuvent également être utilisés, à condition de disposer des données nécessaires.
Le Code national du bâtiment du Canada (CNB) exige que certains bâtiments soient de "construction incombustible" en vertu de ses exigences normatives.
La construction incombustible est toutefois une appellation erronée, car elle n'exclut pas l'utilisation de matériaux "combustibles", mais en limite plutôt l'usage. Certains matériaux combustibles peuvent être utilisés, car il n'est ni économique ni pratique de construire un bâtiment entièrement en matériaux "incombustibles".
Le bois est probablement le matériau combustible le plus utilisé dans les bâtiments incombustibles et a de nombreuses applications dans les bâtiments classés comme constructions incombustibles par le CNB. En effet, les réglementations en matière de construction ne reposent pas uniquement sur l'utilisation de matériaux incombustibles pour atteindre un niveau acceptable de sécurité incendie. De nombreux matériaux combustibles sont autorisés dans les espaces cachés et dans les zones où, en cas d'incendie, ils ne risquent pas d'affecter sérieusement les autres caractéristiques de sécurité incendie du bâtiment.
Par exemple, il existe des autorisations pour l'utilisation de constructions en bois lourd pour les toits et les supports structurels des toits. Il peut également être utilisé pour les cloisons et les finitions murales, ainsi que pour les bandes de fourrure, les bordures de toit et les auvents, les bandes de rive, les bordures de toit, les pare-feu, les revêtements de toit, les menuiseries, les armoires, les comptoirs, les châssis de fenêtre, les portes et les revêtements de sol.
Son utilisation dans certains types de bâtiments tels que les bâtiments de grande hauteur est légèrement plus limitée dans des zones telles que les sorties, les couloirs et les halls d'entrée, mais même là, des traitements ignifuges peuvent être utilisés pour répondre aux exigences du CNB. Le CNB autorise également l'utilisation de bardages en bois pour les bâtiments désignés comme étant de construction incombustible.
Dans les bâtiments incombustibles protégés par gicleurs d'une hauteur maximale de deux étages, l'ensemble de la toiture et les supports de toiture peuvent être construits en bois massif. Pour être acceptables, les éléments en bois lourd doivent respecter des exigences minimales en matière de dimensions et d'installation. La construction en bois massif bénéficie de cette reconnaissance en raison de ses performances en cas d'exposition réelle au feu et de son acceptation en tant que méthode de construction sûre en cas d'incendie. L'expérience des pertes dues aux incendies a montré, même dans les bâtiments non protégés, que la construction en bois massif est supérieure aux toitures non combustibles n'ayant aucun degré de résistance au feu.
Dans d'autres bâtiments incombustibles, la construction en bois lourd, y compris les planchers, est autorisée sans que le bâtiment soit protégé par des gicleurs.
Dans les bâtiments protégés par gicleurs dont la construction combustible est autorisée, aucun degré de résistance au feu n'est exigé pour le toit ou ses supports lorsqu'ils sont construits en bois massif. Dans ces cas, un assemblage de toit en bois lourd et ses supports n'ont pas à se conformer aux dimensions minimales des éléments stipulées dans le CNB.
Définitions NBC :
Combustible signifie qu'un matériau ne répond pas aux critères d'acceptation de la norme CAN/ULC-S114, "Test de détermination de l'incombustibilité des matériaux de construction".
Construction combustible désigne un type de construction qui ne répond pas aux exigences en matière de construction incombustible.
Construction en bois lourd signifie que ce type de construction combustible dans lequel un certain degré de sécurité incendie est atteint en limitant les dimensions des éléments structurels en bois ainsi que l'épaisseur et la composition des planchers et des toits en bois, et en évitant les espaces cachés sous les planchers et les toits.
Construction incombustible désigne le type de construction dans lequel un certain degré de sécurité incendie est atteint par l'utilisation de incombustible des matériaux pour les éléments structurels et autres assemblages de construction.
Incombustible signifie qu'un matériau répond aux critères d'acceptation de la norme CAN/ULC-S114, "Test de détermination de l'incombustibilité des matériaux de construction".
Pour plus d'informations, consultez les ressources suivantes :
Manuel de conception du bois, Conseil canadien du bois
Code national du bâtiment du Canada
CAN/ULC-S114 Essai de détermination de l'incombustibilité des matériaux de construction
Escaliers et armoires de rangement dans les bâtiments incombustibles
Les escaliers à l'intérieur d'un logement peuvent être en bois, tout comme les armoires de rangement dans les bâtiments résidentiels. Ces derniers sont autorisés, car leur utilisation ne devrait pas présenter un risque d'incendie important.
Matériaux de toiture en bois dans les bâtiments incombustibles
Lors de l'installation de la toiture, il est possible d'utiliser des bandes de bois, des bordures de toit, des bandes de clouage et d'autres éléments similaires. Les toits en bois définis comme "construction en bois lourde" dans le CNB sont autorisés dans tout bâtiment incombustible d'une hauteur de deux étages ou moins lorsque le bâtiment est protégé par un système d'extincteurs automatiques.
Le revêtement de toiture et les supports de revêtement en bois sont autorisés dans les bâtiments incombustibles à condition :
ils sont installés au-dessus d'une terrasse en béton ;
l'espace dissimulé ne s'étend pas à plus de 1 m (39 in) au-dessus du pont ;
le vide sous toit est compartimenté par des blocs de fire ;
les ouvertures à travers le tablier en béton sont situées dans des puits incombustibles ;
des parapets sont prévus sur le périmètre de la terrasse et s'étendent au moins 150 mm (6 po) au-dessus du revêtement ; et
aucune installation technique de bâtiment n'est située sur le toit, à l'exception de celles qui sont placées dans des puits incombustibles.
Les parapets et les puits incombustibles sont nécessaires pour éviter que les matériaux de toiture ne s'enflamment à cause de flammes dépassant des ouvertures de la façade du bâtiment ou de la toiture-terrasse. Les couvertures de toit ont souvent été des facteurs contribuant aux conflagrations. La plupart des couvertures de toit, même aujourd'hui, sont combustibles en raison de la nature même des matériaux utilisés pour les rendre imperméables.
L'objectif du CNB est d'exiger que les risques associés à une couverture de toit soient minimisés en fonction du type de bâtiment, de son emplacement et de son utilisation.
Le CNB autorise l'utilisation de couvertures de toit de classe C pour tout bâtiment régi par la partie 3, y compris tout bâtiment incombustible, quelle que soit sa hauteur ou sa superficie.
Cet indice C peut être facilement atteint en utilisant des bardeaux en bois fire-retardé (FRTW), des bardeaux d'asphalte ou un roofing en rouleau.
Dans les bâtiments dont la construction doit être incombustible, les couvertures doivent être classées en classe A, B ou C. Dans ce cas, l'utilisation de bardeaux FRTW sur les toits en pente est autorisée.
Les petits bâtiments à usage collectif dont la hauteur ne dépasse pas deux étages et dont la surface de construction est inférieure à 1000 m2 (10 000 ft2) n'ont pas besoin d'une classification pour la couverture du toit. Dans ces cas traditionnels, les bardeaux de bois non traités sont acceptables s'ils sont recouverts d'un matériau incombustible pour réduire le risque de brûlure.
Cloisons en bois dans les bâtiments incombustibles
L'ossature bois trouve de nombreuses applications dans les cloisons des bâtiments de faible et de grande hauteur qui doivent être de construction incombustible. L'ossature peut être placée dans la plupart des types de cloisons, avec ou sans indice de résistance au feu.
Les cloisons peuvent être constituées d'une ossature et d'un revêtement en bois ou de cloisons en bois massif d'une épaisseur minimale de 38 mm (2 pouces nominaux), à condition qu'elles ne soient pas trop grandes et qu'elles ne soient pas trop petites :
les cloisons ne sont pas utilisées dans un établissement de soins, de traitement ou de détention ;
la surface du compartiment de fire, s'il n'est pas protégé par gicleurs, est limitée à 600 m2 (la surface du compartiment de fire est illimitée dans une zone de floor qui est protégée par gicleurs) ; et,
le Code n'exige pas que les cloisons soient des séparations fire.
Par ailleurs, l'ossature en bois est autorisée dans les cloisons des zones de plancher et peut être utilisée dans la plupart des séparations de fire, sans limitation de la taille des compartiments ni nécessité d'une protection par sprinklers :
la hauteur des bâtiments ne dépasse pas trois étages ;
les cloisons ne sont pas utilisées dans un établissement de soins, de traitement ou de détention ; et,
les cloisons ne sont pas installées comme des enceintes pour les sorties ou les espaces de service verticaux.
De même, comme option finale, l'ossature bois est autorisée dans les bâtiments sans restriction de hauteur :
le bâtiment est équipé de gicleurs ;
les cloisons ne sont pas utilisées dans un établissement de soins, de traitement ou de détention ;
les cloisons ne sont pas installées pour protéger les issues ou les espaces de service verticaux ; et,
les cloisons ne sont pas utilisées comme fire de séparation pour fermer une mezzanine.
Ces tolérances dans le code sont basées sur la performance des cloisons à ossature bois firement évaluées par rapport aux cloisons à ossature acier. Cette recherche a montré une performance similaire pour les assemblages de poteaux en bois et en acier.
En outre, l'augmentation de la quantité de matériaux d'ossature combustibles autorisée n'est pas importante par rapport à ce qui est autorisé comme contenu. Dans de nombreux cas, l'ossature est protégée et ne brûle que plus tard lors d'un incendie, une fois que tout le contenu combustible a été consumé, et à ce moment-là, la menace pour la sécurité des personnes n'est pas élevée. L'exclusion de l'ossature dans les établissements de soins et de détention et dans les applications autour des espaces critiques tels que les puits et les sorties est appliquée pour maintenir le niveau de risque aussi bas que possible dans ces applications.
Fourrures en bois dans les bâtiments incombustibles
Le bois est particulièrement utile comme base de clouage (également appelé cloueur) pour les différents types de revêtements et de finitions intérieures.
Les fourrures en bois peuvent être utilisées pour fixer des matériaux de finition intérieurs tels que des plaques de plâtre, à condition qu'elles soient utilisées dans le cadre d'un projet de construction ou d'un projet de rénovation :
Les bandes sont fixées sur un support incombustible ou encastrées dans celui-ci.
L'espace caché créé par les éléments en bois n'a pas plus de 50 mm d'épaisseur.
L'espace caché créé par les éléments en bois est fire bloqué.
L'expérience a montré que le manque d'oxygène dans ces espaces cachés peu profonds empêche le développement rapide de la fire.
Les bandes de clouage en bois peuvent également être utilisées sur les parapets, à condition que les parements et toute membrane de toiture recouvrant les parements soient protégés par une tôle. Cela est autorisé parce qu'il est considéré qu'une base de clouage telle que du contreplaqué ou des panneaux à copeaux orientés (OSB) ne constitue pas un risque de fire excessif.
Parois et étages en bois dans les bâtiments incombustibles
Les sous-planchers et les parquets combustibles, tels que les lames de bois ou les parquets, sont autorisés dans tous les bâtiments incombustibles, y compris les immeubles de grande hauteur. Le revêtement de sol en bois fini n'est pas un problème majeur. Lors d'une fire, la couche d'air proche du plancher reste relativement fraîche par rapport à l'air chaud qui monte au plafond.
Les supports en bois pour les boiseries combustibles sont également autorisés à condition qu'il y ait des supports en bois pour les boiseries combustibles :
ils ont une hauteur minimale de 50 mm et maximale de 300 mm ;
ils sont appliqués directement sur une dalle de sol incombustible ou sont encastrés dans celle-ci ; et,
les espaces cachés sont fire bloqués (comme dans la figure 1 ci-dessous)
Cela permet d'utiliser des solives ou des fermes en bois, ces dernières offrant une plus grande flexibilité pour le passage des services de construction dans l'espace.
Comme les scènes sont généralement assez grandes et bien plus hautes que 300 mm, cela crée un grand espace caché. Pour cette raison, le plancher de scène en bois doit être soutenu par des éléments structurels incombustibles.
Figure 1. Porte surélevée en bois
Coupe-feu dans les bâtiments non combustibles
Le bois est couramment utilisé pour les arrêts de fire dans les constructions combustibles et il peut également être utilisé dans les assemblages non combustibles. Le bois est autorisé comme matériau d'arrêt de fire pour diviser les espaces cachés en compartiments dans les toits de construction combustible.
Toutefois, les arrêts de fire en bois doivent répondre aux critères des arrêts de fire lorsque l'assemblage est soumis à l'essai de fire standard utilisé pour déterminer la résistance à la fire.
Finitions intérieures en bois dans les bâtiments non combustibles
Les finitions en bois peuvent être utilisées dans les bâtiments incombustibles sur les murs et les cloisons à l'intérieur et à l'extérieur des suites et, dans une moindre mesure, dans des zones telles que les sorties et les halls d'entrée. L'utilisation de revêtements intérieurs est principalement réglementée par des restrictions sur leur indice de propagation de la flamme (FSR). Les finitions en bois ne dépassant pas 25 mm d'épaisseur et ayant un FSR de 150 ou moins peuvent être largement utilisées dans les bâtiments non combustibles qui ne sont pas considérés comme des bâtiments de grande hauteur. Cependant, lorsque les finitions sont utilisées comme protection pour l'isolation en mousse plastique, elles doivent agir comme une barrière thermique.
Certaines restrictions s'appliquent à certaines zones d'un bâtiment. La zone autorisée à avoir un FSR de 150 ou moins est limitée comme suit :
dans les sorties - seulement 10 % de la surface totale des murs
dans certains halls d'entrée - seulement 25 % de la surface totale des murs
dans les espaces verticaux - seulement 10 % de la surface totale des murs
L'utilisation de finitions en bois sur les plafonds des bâtiments incombustibles est beaucoup plus limitée, mais n'est pas totalement exclue. Dans de tels cas, le FSR doit être inférieur ou égal à 25. Dans certains cas, des finitions en bois ordinaire (FSR inférieur ou égal à 150) peuvent également être utilisées sur 10 % de la surface du plafond d'un compartiment de fire, ainsi que sur les plafonds des sorties, des halls et des couloirs.
Le bois traité ignifuge (TTA) doit être utilisé pour satisfaire à la limite la plus restrictive de la norme FSR 25. Par conséquent, il est largement autorisé dans les bâtiments incombustibles en tant que finition. La seule restriction est qu'il ne peut pas dépasser 25 mm (1 po) d'épaisseur lorsqu'il est utilisé comme finition, sauf lorsqu'il est utilisé comme lattes de bois au plafond, auquel cas aucune épaisseur maximale ne s'applique. L'exigence du CNB pour les finitions intérieures dans les bâtiments non combustibles requiert que la FSR soit applicable à toute surface du matériau qui peut être exposée en coupant à travers le matériau. Le FRTW est exempté de cette exigence car le traitement est appliqué par imprégnation sous pression. Les revêtements ignifuges ne sont pas exemptés car ils ne sont appliqués qu'en surface.
La limite de 75 FSR pour les revêtements muraux intérieurs dans certains couloirs n'exclut pas tous les produits du bois. Par exemple, le Western Red Cedar, l'amabilis fir, la pruche occidentale, le pin blanc occidental et l'épicéa blanc ou de Sitka ont tous un FSR inférieur ou égal à 75.
Les corridors nécessitant la FSR 75 sont les suivants
les couloirs publics, quelle que soit l'occupation ;
les couloirs utilisés par le public dans les établissements de réunion, de soins ou de détention ;
les couloirs desservant les salles de classe ; et,
les couloirs desservant les chambres dans les établissements de soins et de détention.
Si ces couloirs sont situés dans un bâtiment protégé par gicleurs, des revêtements en bois ayant un FSR inférieur ou égal à 150 peuvent être utilisés pour recouvrir toute la surface des murs.
Dans les immeubles de grande hauteur réglementés par le CNB (division B, sous-section 3.2.6.), les finitions en bois sont autorisées à l'intérieur des suites ou des espaces intérieurs, comme pour les autres bâtiments de construction incombustible. Cependant, certaines restrictions supplémentaires s'appliquent pour :
les escaliers de sortie ;
les couloirs ne se trouvent pas dans les suites ;
des vestibules aux escaliers de sortie ;
certains lobbies ;
les cabines d'ascenseurs ; et,
les espaces de service et les salles de service.
Bardage en bois dans les bâtiments incombustibles
Le CNB contient des règles sur l'utilisation de bardages combustibles et d'assemblages porteurs sur certains types de bâtiments dont la construction doit être incombustible. En particulier, l'utilisation de murs contenant à la fois des éléments de bardage combustibles et des éléments d'ossature en bois non porteurs est autorisée.
Ces murs peuvent être utilisés comme murs de type in-fill ou panneaux entre des éléments structurels, ou être fixés directement à un système structurel porteur et incombustible. Ceci s'applique aux bâtiments non protégés par gicleurs jusqu'à trois étages et aux bâtiments protégés par gicleurs de toute hauteur.
L'assemblage mural doit satisfaire aux critères d'un essai qui détermine son degré d'inflammabilité et les surfaces intérieures de l'assemblage mural doivent être protégées par une barrière thermique (par exemple, une plaque de plâtre de 12,7 mm) afin de limiter l'impact d'une fire intérieure sur l'assemblage mural.
Ces exigences découlent d'une recherche sur la fire qui a indiqué que certains assemblages de murs contenant des éléments combustibles ne favorisent pas la propagation de la fire extérieure au-delà d'une distance limitée.
Chaque assemblage doit être testé conformément à la norme CAN/ULC-S134 pour confirmer la conformité aux limites de propagation de la fire et du flux de chaleur spécifiées dans le CNB.
Le bardage décoratif en bois traité ignifuge (FRTW) est autorisé sur les fascias des auvents de premier étage. Dans ce cas, le bois doit subir un vieillissement accéléré avant d'être testé pour établir l'indice de propagation de la flame. Un RSF de 25 ou moins est requis.
Menuiseries et encadrements de fenêtres dans les bâtiments incombustibles
Les menuiseries en bois telles que les garnitures intérieures, les portes et leurs cadres, les vitrines et leurs cadres, les tabliers et leurs supports, les mains courantes, les étagères, les armoires et les comptoirs sont également autorisées dans les constructions incombustibles. Comme ces éléments contribuent peu au risque de fire globale, il n'est pas nécessaire de restreindre leur utilisation.
Les cadres et les châssis en bois sont autorisés dans les bâtiments incombustibles à condition que chaque fenêtre soit séparée des fenêtres adjacentes par une construction incombustible et qu'elle respecte la limite de la surface totale des ouvertures sur la face extérieure d'un compartiment de fire.
Les vitres se brisent généralement très tôt au cours d'un incendie, ce qui permet aux flames de dépasser de l'ouverture et crée ainsi un risque sérieux de propagation verticale de l'incendie. L'exigence d'une construction incombustible entre les fenêtres vise à limiter la propagation du fire le long des cadres combustibles étroitement encastrés dans la façade extérieure du bâtiment.
Exemples de conception, Ingénierie, Bois massif, Publications, Design en bois
Le Centre Goldring - Tour académique de l'Université de Toronto
Province : Ontario Ville : Toronto Catégorie de projet : Institutionnel Classification majeure : D - Bureaux Hauteur : 14 étages Zone de construction : 176,549 ft2
Description :
La nouvelle tour universitaire de l'Université de Toronto est un bâtiment de 14 étages en bois massif, actuellement en construction, construit avec des composants GLT. La réalisation d'un bâtiment innovant de cette taille et de cette complexité, qui va au-delà de la limite de hauteur prescrite par le Code du bâtiment de l'Ontario, a nécessité un soutien important et une équipe de projet compétente et expérimentée dans le domaine du bois. Les interactions techniques du projet avec le personnel de WoodWorks remontent à 2016 et nous avons suivi 21 interactions directes liées à ce projet. Un examen plus approfondi de nos données de projet révèle que l'équipe de projet a eu 23 interactions indirectes supplémentaires avec l'équipe de WoodWorks (participation à des événements, demande de documents techniques, etc.) L'équipe de projet compte 28 projets dans son portefeuille d'expériences combinées, ce qui indique qu'une équipe de conception expérimentée et soutenue a été en mesure de faire avancer un étage de réussite de solutions alternatives et l'un des plus hauts bâtiments en bois d'Amérique du Nord.
Ingénierie, Événements, Nouvelles de l'industrie, Publications, Sécurité
Le Conseil canadien du bois et le Brookfield Sustainability Institute du Collège George Brown organisent conjointement le Sommet WoodWorks à Toronto
Ottawa, Toronto | 27 mars 2024] - Le Conseil canadien du bois (CCB) et le Brookfield Sustainability Institute (BSI) du Collège George Brown sont ravis d'annoncer un partenariat stratégique visant à favoriser l'éducation en matière de pratiques de construction durable.
Dans le cadre de ce partenariat, le CWC et BSI uniront leurs forces dans le cadre de diverses initiatives visant à accélérer l'adoption de la construction durable en bois. Le sommet WoodWorks, que les deux organisations organiseront conjointement à Toronto du 21 au 25 octobre 2024, est au cœur de ces efforts.
Le sommet promet d'être un ensemble dynamique d'événements qui rassembleront les leaders de l'industrie, les praticiens, les universitaires et les décideurs politiques pour explorer les dernières avancées, les défis et les opportunités dans le domaine de la construction en bois et de la durabilité.
"Nous sommes ravis d'entamer cette collaboration avec le Brookfield Sustainability Institute ", a déclaré Martin Richard, vice-président du développement des marchés et des communications au Conseil canadien du bois. "Ensemble, nous visons à stimuler l'innovation, à partager les connaissances et à accélérer l'adoption de la construction durable en bois.
Le sommet WoodWorks proposera une série d'événements attrayants, notamment des discours d'ouverture, des tables rondes, des visites guidées et des séances de réseautage. Les participants peuvent s'attendre à découvrir des recherches de pointe, des meilleures pratiques et des études de cas réels, qui visent tous à démontrer l'utilisation du bois comme matériau de construction innovant, performant et durable.
"Notre partenariat avec le Conseil canadien du bois souligne notre engagement à faire progresser la durabilité dans l'environnement bâti ", a fait remarquer Jacob Kessler, directeur du développement des affaires et de la gestion des comptes au Brookfield Sustainability Institute. "En combinant notre expertise et nos ressources, nous pouvons faire des progrès significatifs pour donner à la communauté de la conception et de la construction les connaissances pratiques et les ressources techniques nécessaires pour créer des communautés plus saines et plus résilientes avec une empreinte carbone réduite."
Grâce à cette collaboration, le CWC et la BSI visent à catalyser des changements positifs au sein de l'industrie de la construction. Pour plus d'informations sur le sommet WoodWorks, veuillez consulter le site www.woodworkssummit.ca.
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