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Programme d’essais de résistance au feu d’une structure en bois massif

Le Conseil canadien du bois, en partenariat avec les gouvernements fédéral et provinciaux, divers organismes et les principaux experts, a réalisé une série de cinq essais de résistance au feu à pleine échelle sur une structure en bois massif à Ottawa. Les cinq essais ont eu lieu en juin 2022. Le projet vise à renforcer la confiance du marché envers les immeubles de grande hauteur et de grande superficie en bois massif et encourage leur intégration dans les projets de construction.

Fort de la plus vaste superficie de forêts certifiées durables au monde, le Canada est un chef de file en gestion forestière durable et se trouve en position de consolider son leadership mondial dans la bioéconomie et le secteur forestier en favorisant l’adoption du bois massif. Le bois massif révolutionne l’industrie du bâtiment en tant que matériau renouvelable et d’origine naturelle. Conscients du rôle essentiel du bois massif dans la réalisation d’un environnement bâti à faibles émissions de carbone, le Conseil canadien du bois et ses partenaires s’engagent à en favoriser l’adoption.

 

Cliquez ici pour consulter le rapport final

 

 

Objectif
Le projet visait à appuyer l’adoption des immeubles de grande hauteur et de grande superficie en bois massif sur le marché canadien et à encourager la construction d’immeubles utilisant ce matériau. En menant une série d’essais de résistance au feu sur une structure en bois massif à pleine échelle et en analysant les données recueillies, le projet a :

  • Démontré la performance au feu du bois massif auprès des principales parties prenantes, y compris les responsables de la réglementation du bâtiment, les services d’incendie et l’industrie de l’assurance.
  • Favorisé les avancées des codes du bâtiment permettant la construction d’immeubles en bois plus hauts et plus vastes, et soutenu l’adoption du Code national du bâtiment 2020, qui introduit de nouvelles dispositions autorisant les immeubles en bois massif de 12 étages.
  • Soutenu les propositions de modifications futures aux codes et le développement de solutions de rechange.
  • Fourni des données et des renseignements pour soutenir la transition vers des codes axés sur la performance, dans une perspective à long terme.
  • Promu l’adoption du bois massif en développant du matériel éducatif destiné à des publics ciblés.
  • Favorisé l’utilisation maximale des éléments apparents en bois massif (valeur esthétique), donnant lieu à des projets concurrentiels sur le plan des coûts et procurant des bénéfices pour la santé et le bien-être.
  • Démontré la capacité de différents assemblages en bois massif à maintenir leur intégrité structurale pendant et après des scénarios d’incendie en chantier, d’une manière comparable ou supérieure aux matériaux conventionnels.
  • Appuyé la transition vers des codes axés sur la performance.

Programme d’essais de résistance au feu d’une structure en bois massif

 

Résumé de l’essai de résistance au feu no 5 d’une structure en bois massif

 

Objectifs
Bien qu’il existe des données probantes, des recherches et des études de cas démontrant la sécurité et la performance comparables de la construction en bois massif à celles des constructions en matériaux conventionnels comme l’acier et le béton, certaines idées reçues persistent. En concevant et en exécutant une série d’essais de résistance au feu sur une structure en bois massif à pleine échelle, et en recueillant les données de ces essais, notre objectif était de :

  • Montrer, au moyen de ces essais, que la construction en bois massif constitue une solution sûre et viable, pouvant se substituer aux systèmes de construction plus conventionnels (acier et béton) pour les immeubles de grande hauteur ou de grande superficie.
  • Contribuer à la mise en application et à l’adoption de l’édition 2020 du Code national du bâtiment du Canada.
  • Soutenir les propositions de modifications à venir des codes pour permettre une utilisation accrue du bois massif dans différents types, hauteurs et dimensions de bâtiments.
  • Appuyer la transition vers des codes axés sur la performance.
  • Utiliser les résultats et les constatations des essais de résistance au feu pour élaborer des solutions viables visant à réduire les risques d’incendie en chantier.

 

Publics ciblés
Les principales parties prenantes du secteur de la construction doivent être informées, au moyen d’essais scientifiques, que les structures en bois massif peuvent être conçues et réalisées de façon à offrir un environnement sécuritaire en cas d’incendie. Le projet cible principalement les groupes suivants, sans toutefois s’y restreindre :

  • Responsables des codes et organismes de réglementation
  • Professionnels des services d’incendie
  • Professionnels de l’assurance
  • Professionnels du bâtiment et de la construction
  • Spécialistes de la durabilité
  • Occupants et propriétaires de bâtiments

 

Bailleurs de fonds et parties prenantes

  • Ressources naturelles Canada
  • BC Forestry Innovation Investment
  • Gouvernement de la Colombie-Britannique – Office of Mass Timber Implementation (OMTI)
  • Ontario – Ministère du Développement du Nord, des Mines, des Ressources naturelles et des Forêts
  • Alberta – Agriculture, Forestry & Rural Economic Development
  • Québec – Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs
  • Conseil canadien du bois
  • FPInnovations

 

Essais de résistance au feu à pleine échelle
Le Conseil national de recherches du Canada (CNRC) a apporté son soutien aux travaux techniques et aux essais scientifiques en incendie, dans le cadre de ses recherches visant à favoriser l’élaboration de solutions sécuritaires et novatrices pour l’industrie canadienne de la construction.

 

Principaux consultants et entrepreneurs

  • GHL Consultants Ltd.
  • CHM Fire Consultants Ltd.
  • ISL Engineering
  • Timmerman Timberworks Inc.

 

Principaux fournisseurs et fabricants
Cinq fabricants de produits en bois massif ont fourni les matériaux :

  1. Archivage occidental :
    ◦ Poutres et colonnes en bois lamellé-collé
    ◦ Panneaux Westdek pour la toiture
  2. Element5 Bâtiments modernes en bois
    ◦ Poutres et colonnes en bois lamellé-collé
    ◦ Plancher en CLT
  3. Structurlam Mass Timber Corporation
    ◦ Poutres et colonnes en bois lamellé-collé
    ◦ Plancher et murs en CLT
  4. StructureCraft : Ingénierie et construction en bois :
    ◦ Plancher et toiture en DLT
  5. À propos de Nordic Structures
    ◦ Poutres et colonnes en bois lamellé-collé
    ◦ Toiture et murs en CLT

 

Plusieurs fournisseurs de matériaux essentiels ont également appuyé le programme :

  1. MTC
    ◦ Connecteurs et fixations
  2. Laine de roche
    ◦ Isolation coupe-feu
  3. Hilti
    ◦ Matériau ignifuge

 

La structure du test d'incendie d'Ottawa a été construite par Timmerman Timberworks Inc.

Essais d'incendie à grande échelle d'une structure de bâtiment en bois massif

Le Mass Timber Demonstration Fire Test Program (MTDFTP) comprenait deux séries d'expériences : les essais de démonstration à l'échelle pilote à l'été 2021 à Richmond, en Colombie-Britannique [1] et les essais d'incendie à grande échelle à l'été 2022 à Ottawa, en Ontario. La série d'essais d'incendie à grande échelle sur une structure en bois massif a été menée pour étudier la sécurité incendie pendant la construction, la dynamique et la performance de l'incendie dans un espace de bureau ouvert et des suites résidentielles, et l'influence du bois massif exposé sur la gravité et la durée de l'incendie.

Dans le cadre de ses recherches visant à faire progresser des solutions sûres et innovantes dans l'industrie de la construction au Canada, le Conseil national de recherches du Canada (CNRC) a effectué le travail technique et les essais d'incendie à grande échelle basés sur la science pour soutenir le MTDFTP. Le CNRC a été chargé d'instrumenter la structure d'essai, de mettre en place des scénarios d'incendie et des charges de combustible, d'effectuer les essais d'incendie à grande échelle, d'analyser les données d'essai et de documenter les résultats.

Ce rapport documente les scénarios d'incendie, les charges de combustible, les dispositifs expérimentaux, l'instrumentation, les mesures et la procédure utilisés dans les essais d'incendie à grande échelle. Les données expérimentales, les résultats de l'analyse des données, les résultats clés et les conclusions sont fournis dans le rapport.

 

Résistance au feu

Dans le Code national du bâtiment du Canada (CNB), le " degré de résistance au feu " est défini en partie comme suit : "le temps en minutes ou en heures pendant lequel un matériau ou un assemblage de matériaux résiste au passage des flammes et à la transmission de la chaleur lorsqu'il est exposé au feu dans des conditions d'essai et selon des critères de performance spécifiés..."

Le degré de résistance au feu est la durée, en minutes ou en heures, pendant laquelle un matériau ou un assemblage de matériaux résiste au passage des flammes et à la transmission de la chaleur lorsqu'il est exposé au feu dans des conditions d'essai et selon des critères de performance spécifiés, ou tel que déterminé par extension ou interprétation des informations qui en découlent, comme le prescrit le CNB.

Les critères d'essai et d'acceptation mentionnés dans le CNB sont contenus dans une méthode d'essai au feu normalisée, CAN/ULC-S101, publiée par ULC Standards.

Sous-face du plancher montrant les solives. Le degré de résistance au feu n'est exigé qu'à partir de la face inférieure de l'ensemble.

Les assemblages horizontaux tels que les planchers, les plafonds et les toits sont testés pour l'exposition au feu par le dessous uniquement. Cela s'explique par le fait qu'un incendie dans le compartiment inférieur représente la menace la plus grave. C'est la raison pour laquelle le degré de résistance au feu doit être mesuré uniquement à partir de la face inférieure de l'ensemble. Le degré de résistance au feu de l'ensemble testé indiquera, dans le cadre des limites de conception, les conditions de retenue de l'essai. Lors de la sélection d'un degré de résistance au feu, il est important de s'assurer que les conditions de contrainte de l'essai sont les mêmes que celles de la construction sur le terrain. Les assemblages à ossature bois sont normalement testés sans contrainte d'extrémité afin de correspondre à la pratique normale de la construction.

Début de l'ossature avec les solives de plancher et la poutre porteuse.

Les cloisons ou les murs intérieurs qui doivent avoir un degré de résistance au feu doivent être évalués de la même manière de chaque côté, car un incendie peut se développer de n'importe quel côté de la séparation coupe-feu. Elles sont normalement conçues de manière symétrique. S'ils ne sont pas symétriques, le degré de résistance au feu de l'ensemble est déterminé sur la base d'essais effectués du côté le plus faible. Pour un mur porteur, l'essai exige que la charge maximale autorisée par les normes de conception soit superposée à l'ensemble. La plupart des murs à ossature bois sont testés et répertoriés comme porteurs. Cela leur permet d'être utilisés à la fois dans des applications porteuses et non porteuses.

Les listes pour les murs porteurs à ossature bois peuvent être utilisées pour les cas non porteurs puisque les mêmes ossatures sont utilisées dans les deux cas. Le chargement pendant l'essai est critique car il affecte la capacité de l'assemblage mural à rester en place et à remplir sa fonction de prévention de la propagation du feu. La perte de résistance des montants résultant de températures élevées ou de la combustion réelle d'éléments structurels entraîne une déformation. Cette déformation affecte la capacité des membranes de protection des murs (plaques de plâtre) à rester en place et à contenir le feu. Le degré de résistance au feu des murs porteurs est généralement inférieur à celui d'un mur non porteur de conception similaire.

Les murs extérieurs n'ont besoin d'être classés que pour l'exposition au feu depuis l'intérieur d'un bâtiment. En effet, l'exposition au feu depuis l'extérieur d'un bâtiment ne risque pas d'être aussi grave que celle d'un incendie dans une pièce ou un compartiment intérieur. Comme ce classement n'est exigé que de l'intérieur, les murs extérieurs ne doivent pas être symétriques.

Le CNB permet à l'autorité compétente d'accepter les résultats d'essais au feu effectués selon d'autres normes. Comme les méthodes d'essai ont peu changé au fil des ans, les résultats basés sur des éditions antérieures ou plus récentes de la norme CAN/ULC-S101 sont souvent comparables. La principale norme américaine en matière de résistance au feu, l'ASTM E119, est très similaire à la norme CAN/ULC-S101. Toutes deux utilisent la même courbe temps-température et les mêmes critères de performance. Les taux de résistance au feu établis conformément à la norme ASTM E119 sont généralement acceptés par les autorités canadiennes. L'acceptation par l'autorité compétente des résultats des essais basés sur ces normes dépend principalement de la familiarité de l'autorité avec ces normes.

Les laboratoires d'essais et les fabricants publient également des informations sur des listes exclusives d'assemblages qui décrivent les matériaux utilisés et les méthodes d'assemblage. Une multitude d'essais de résistance au feu ont été réalisés au cours des 70 dernières années par des laboratoires nord-américains. Les résultats sont disponibles sous forme de listes ou de rapports de conception par l'intermédiaire de :

En outre, les fabricants de produits de construction publient les résultats d'essais de résistance au feu sur des assemblages incorporant leurs propres produits (par exemple, le Gypsum Association's GA-600 Manuel de conception de la résistance au feu).

Le CNB contient des informations génériques sur les degrés de résistance au feu des assemblages et éléments en bois. Il s'agit notamment de tableaux de résistance au feu et au bruit décrivant divers assemblages de murs et de planchers constitués de matériaux de construction génériques, auxquels sont attribués des degrés de résistance au feu spécifiques. Au cours des deux dernières décennies, le Conseil national de recherches du Canada (CNRC) a mené un certain nombre de grands projets de recherche sur les murs et les planchers à ossature légère, portant à la fois sur la résistance au feu et sur la transmission du son. Le CNB dispose ainsi de centaines de murs et de planchers différents auxquels sont attribués des degrés de résistance au feu et des indices de transmission du son. Ces résultats sont publiés dans le tableau A-9.10.3.1.A. Résistance au feu et au bruit des murs et le tableau A-9.10.3.1.B Résistance au feu et au bruit des planchers, plafonds et toits du CNB. Les assemblages décrits n'ont pas tous fait l'objet d'essais. Les degrés de résistance au feu de certains assemblages ont été extrapolés à partir d'essais de résistance au feu effectués sur des assemblages de murs similaires. Les listes sont utiles parce qu'elles offrent aux concepteurs des solutions standard. Elles peuvent cependant limiter l'innovation car les concepteurs utilisent des assemblages qui ont déjà été testés plutôt que de payer pour faire évaluer de nouveaux assemblages. Les assemblages répertoriés doivent être utilisés avec les mêmes matériaux et les mêmes méthodes d'installation que ceux qui ont été testés.

La section précédente sur les degrés de résistance au feu traite de la détermination des degrés de résistance au feu à partir d'essais normalisés. D'autres méthodes de détermination des degrés de résistance au feu sont également autorisées. Les méthodes alternatives de détermination des degrés de résistance au feu sont contenues dans le CNB, division B, annexe D, classements des performances en matière de résistance au feu. Ces méthodes de calcul alternatives peuvent remplacer les essais de résistance au feu propriétaires coûteux. Dans certains cas, elles permettent d'appliquer des exigences moins strictes en matière d'installation et de conception, telles que d'autres détails de fixation pour les plaques de plâtre et l'autorisation d'ouvertures dans les membranes de plafond pour les systèmes de ventilation. La section D-2 de l'annexe D de la division B du CNB comprend des méthodes permettant d'attribuer des degrés de résistance au feu aux éléments suivants :

  • les murs, les planchers et les toits à ossature en bois dans l'annexe D-2.3 (méthode des composants additifs) ;
  • les murs, les planchers et les toits en bois massif de l'annexe D-2.4 ; et,
  • poutres et colonnes en bois lamellé-collé à l'annexe D-2.11.

La méthode de calcul alternative la plus pratique comprend des procédures de calcul du degré de résistance au feu des murs, planchers et toits à ossature légère en bois, basées sur des descriptions génériques des matériaux. Cette méthode additive par composants (CAM) peut être utilisée lorsqu'il est clair que le degré de résistance au feu d'un ensemble dépend strictement de la spécification et de la disposition des matériaux pour lesquels il existe des normes reconnues au niveau national. Les ensembles doivent être conformes à toutes les exigences de l'annexe D-2.3 de la division B du CNB. Murs, planchers et toits à ossature bois et acier.

Bien que les informations contenues dans l'annexe D-2.4. portent sur des techniques de construction plus anciennes, l'utilisation de ces assemblages a connu un certain regain et les informations peuvent être particulièrement utiles lors de la réaffectation de bâtiments historiques.

L'annexe D de la division B du CNB comprend également des équations empiriques pour le calcul du degré de résistance au feu des poutres et des poteaux en bois lamellé-collé (glulam), à l'annexe D-2.11. Ces équations ont été élaborées à partir de prévisions théoriques et validées par des résultats d'essais. Les grands éléments en bois ont une résistance au feu inhérente parce que :

  • la lenteur de la combustion des gros bois, qui est d'environ 0,6 mm/minute dans des conditions d'essai au feu standard ; et,
  • les effets isolants de la couche de charbon, qui protège la partie non brûlée du bois.

Ces facteurs font que les éléments non protégés peuvent rester en place pendant une longue période lorsqu'ils sont exposés au feu. Le CNB reconnaît cette caractéristique et autorise l'utilisation d'éléments en bois non protégés, y compris les planchers et les tabliers de toit, qui respectent les dimensions minimales pour les constructions en bois massif, à la fois là où un degré de résistance au feu de 45 minutes est exigé et dans de nombreux bâtiments incombustibles. La méthode de calcul de l'annexe D permet de déterminer le degré de résistance au feu des poutres et des poteaux en lamellé-collé en fonction de l'exposition au feu sur trois ou quatre côtés.

La formule pour les poteaux ou les poutres qui peuvent être exposés sur trois côtés s'applique uniquement lorsque la face non exposée est le plus petit côté d'un poteau ; il n'existe pas de données expérimentales pour vérifier la formule lorsqu'un côté plus grand n'est pas exposé. Si un poteau est encastré dans un mur ou une poutre dans un plancher, les dimensions complètes de l'élément structurel sont utilisées dans la formule pour l'exposition au feu sur trois côtés. La comparaison des degrés de résistance au feu calculés avec les résultats expérimentaux montre que les valeurs calculées sont très souvent conservatrices. Un concepteur peut déterminer la résistance pondérée d'une poutre ou d'un poteau en se référant à la norme CSA O86 du Conseil canadien du bois (Wood Design Manual).

En outre, la norme CSA O86 comprend une annexe B informative qui fournit une méthode de calcul des degrés de résistance au feu pour les éléments en bois de grande section, tels que les poutres et les colonnes en bois lamellé-collé, les bois lourds sciés massifs et les bois composites structuraux.

De plus amples informations sur le calcul de la résistance au feu des éléments en bois lourds sont disponibles dans la publication de l'American Wood Council. Rapport technique 10 : Calcul de la résistance au feu des éléments en bois exposés (TR10).

 

Pour plus d'informations, consultez les ressources suivantes :

Manuel de conception du bois (Conseil canadien du bois)

Conception de la sécurité incendie dans les bâtiments (Conseil canadien du bois)

Code national du bâtiment du Canada

Code national de prévention des incendies du Canada

CSA O86, Conception technique en bois

CAN/ULC-S101 Méthode normalisée d'essai de résistance au feu des constructions et des matériaux de construction

ASTM E119 Méthodes d'essai normalisées pour les essais de résistance au feu des constructions et des matériaux de construction

Conseil américain du bois

Sultan, M.A., Séguin, Y.P., et Leroux, P. ; "IRC-IR-764 : Results of Fire Resistance Tests on Full-Scale Floor Assemblies", Institut de recherche en construction, Conseil national de recherches du Canada, mai 1998.

Sultan, M. A., Latour, J. C., Leroux, P., Monette, R. C., Séguin, Y. P., et Henrie, J. P. ; "RR-184 : Results of Fire Resistance Tests on Full-Scale Floor Assemblies - Phase II ", Institut de recherche en construction, Conseil national de recherches du Canada, mars 2005.

Sultan, M.A., et Lougheed, G.D. ; "IRC-IR-833 : Results of Fire Resistance Tests on Full-Scale Gypsum Board Assemblies", Institut de recherche en construction, Conseil national de recherches du Canada, août 2002.

Construction en bois lourd

Performance des adhésifs dans le bois abouté dans les assemblages muraux résistants au feu

Séparations coupe-feu et indices de résistance au feu

 

Bois d’échantillon

Le bois d’échantillon est du bois massif scié d’une épaisseur inférieure à 89 mm (3 1/2 po). Le bois peut être désigné par sa taille nominale en pouces, ce qui équivaut à la taille réelle arrondie à un pouce près, ou par sa taille réelle en millimètres. Par exemple, une pièce de 38 × 89 mm (1 1/2 × 3 1/2 po) est désignée comme du bois de 2 × 4. Le bois surfacé-sec (S-Dry), séché à l’air ou au séchoir (étuve) à un taux d’humidité de 19 % ou moins, est très courant en épaisseur de 38 mm (1 1/2 po). Les épaisseurs de bois d’échantillon de 64 et 89 mm (2 1/2 et 3 1/2 po) sont généralement distribuées sous la forme du bois surfacé-vert (S-Grn), c’est-à-dire avec une teneur en humidité supérieure à 19 %.

La longueur maximum du bois d’échantillon sur le marché est d’environ 7 m (23 pi), mais elle varie d’une région à l’autre du pays.

Les utilisations prédominantes du bois d’échantillon en construction sont les charpentes de toit, les planchers, les contreventements verticaux et horizontaux et les murs porteurs. Le bois peut être utilisé directement comme matériau d’ossature ou pour fabriquer des produits d’ingénierie tels que les fermes et les poutres en I préfabriquées. Un bois d’échantillon spécial appelé bois pour lamellés est fabriqué exclusivement pour la production de lamellé-collé.

Planche de bois 2x4

L'assurance de la qualité du bois d'œuvre canadien est assurée par un système complexe de normes de produits, de normes de conception technique et de codes de construction, impliquant une supervision du classement, un soutien technique et un cadre réglementaire.

Bois d’échantillon

         

      

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Bois d’échantillon

   

Avantages de la conception du bois abouté

Le bois abouté est un produit d'ingénierie qui est recherché pour plusieurs raisons :

  • rectitude
  • stabilité dimensionnelle
  • l'interchangeabilité avec du bois non abouté
  • utilisation très efficace de la fibre de bois

Les avantages de ce produit en bois d'ingénierie en termes de conception et de performance sont sa rectitude et sa stabilité dimensionnelle. La rectitude et la stabilité dimensionnelle du bois abouté sont le résultat de la combinaison de pièces de bois courtes, au grain relativement droit et présentant moins de défauts naturels, pour former une pièce de bois plus longue. Le grain du bois abouté devient non uniforme et aléatoire lorsque de nombreuses pièces courtes sont assemblées. Le bois abouté est donc moins susceptible de se déformer que le bois de sciage massif. Le processus d'aboutage permet également de réduire ou d'éliminer les défauts qui réduisent la résistance, ce qui donne un produit structurel en bois dont les propriétés techniques sont moins variables que celles du bois de sciage massif. L'utilisation la plus courante du bois abouté est celle des montants dans les murs de cisaillement et les murs porteurs verticaux.

Le facteur le plus important pour les montants est la rectitude. Les montants assemblés par entures multiples resteront plus droits que les montants en bois de construction massif lorsqu'ils sont soumis à des changements de température et d'humidité. Cette caractéristique présente des avantages considérables pour le constructeur et le propriétaire, notamment une construction de qualité supérieure, l'élimination des sauts de clous dans les cloisons sèches et d'autres problèmes liés aux variations dimensionnelles. Cette caractéristique fait également du bois abouté un candidat idéal pour les cloisons intérieures non porteuses.

Le bois abouté est également couramment utilisé comme matériau de bride dans les poutrelles en I. Cette application exige que les fibres du bois et le joint collé résistent à des charges de tension à long terme lors de l'utilisation. Cette application du produit exige que les fibres du bois et le joint collé résistent à des charges de tension à long terme lors de l'utilisation. C'est pourquoi le bois abouté utilisé pour la fabrication de poutrelles en I doit être conforme aux exigences de la norme NLGA SPS 1. Les fabricants de poutrelles en I en bois appliquent des procédures supplémentaires d'évaluation de la qualité au cours de la production.

Types de bois aboutés

Le bois d'œuvre canadien abouté est fabriqué conformément à la norme SPS 1 de la NLGA, Bois de charpente abouté, à la norme SPS 3, Bois d'œuvre abouté à usage exclusif de poteaux verticaux, ou à la norme SPS 4, Bois d'œuvre abouté calibré à la machine. Dans presque tous les cas, le bois abouté fabriqué conformément aux exigences de la norme SPS 1 est interchangeable avec le bois de sciage massif de même essence, qualité et longueur, et peut être utilisé pour des applications porteuses horizontales ou verticales, telles que les solives, les chevrons, les colonnes et les poteaux muraux. Le bois abouté fabriqué selon la norme SPS 3 ne peut être utilisé qu'en tant qu'éléments verticaux en compression, par exemple les poteaux de mur, lorsque les composantes de flexion et de tension ne dépassent pas une courte durée, que la teneur en humidité du bois ne dépasse pas 19% et que la température ne dépasse pas 50 °C pendant une période prolongée. Le bois d'œuvre SPS 3 est fabriqué dans des sections allant jusqu'à 38 x 140 mm (2 x 6), dans des longueurs allant jusqu'à 3,66 m (12 ft). Le bois d'œuvre abouté fabriqué conformément à la norme SPS 4 peut être utilisé pour les brides de poutrelles en I en bois et les fermes raccordées à des plaques métalliques. Le bois abouté classé SPS 4 désigné comme "usage à sec uniquement" ne doit être utilisé que dans des applications où la teneur en humidité à l'équilibre du bois ne doit pas dépasser 19%. Le bois abouté est généralement produit à partir de bois dont la teneur en humidité ne dépasse pas 19% afin de faciliter la fabrication du joint et de répondre aux normes strictes de contrôle de la qualité. C'est pourquoi le bois abouté est presque toujours vendu comme "S-Dry".

Il existe plusieurs types d'adhésifs utilisés dans la fabrication du bois abouté. Les normes spéciales de produits (SPS) de la National Lumber Grades Authority (NLGA) décrivent les types d'adhésifs pouvant être utilisés dans les bois aboutés SPS 1, SPS 3 et SPS 4, ainsi que les normes d'essai auxquelles ces adhésifs doivent satisfaire. L'assemblage SPS 1, parfois appelé aboutage structural, utilise un adhésif phénol-résorcinol-formaldéhyde (PRF), similaire à celui utilisé dans les panneaux structuraux ou dans le bois lamellé-collé. Le SPS 3 utilise généralement un adhésif à base d'acétate de polyvinyle. Les adhésifs utilisés dans la fabrication du bois abouté SPS 3 ne conviennent pas à l'assemblage de bois mouillés, c'est pourquoi seul le bois "S-Dry" est utilisé afin de garantir un assemblage de qualité.

Les adhésifs utilisés dans les charpentes assemblées par entures multiples sont désignés comme adhésifs résistants à la chaleur (HRA) ou non résistants à la chaleur (Non-HRA). Pour être qualifié d'adhésif HRA, un adhésif doit être exposé à des températures élevées au cours d'un essai standard de résistance au feu d'un assemblage de poteaux porteurs assemblés par entures multiples, chargé à 100 % de la charge de conception admissible du mur. Tous les produits SPS 1 doivent être fabriqués avec des adhésifs HRA. Les produits SPS 3 peuvent être fabriqués avec des adhésifs HRA ou non HRA. Tous les produits SPS 4 doivent être fabriqués avec des adhésifs HRA.

Protocoles d'essais structuraux pour les bois assemblés par entures multiples

La résistance des aboutages est contrôlée en stipulant la qualité du bois qui doit être présent dans la zone de l'aboutage. Pour la majorité des bois aboutés, les segments entre les aboutages sont classés visuellement conformément aux règles de la NLGA pour la qualité de bois indiquée sur le timbre de qualité. Près des joints, des limites visuelles plus restrictives sont généralement imposées. Les propriétés structurelles sont confirmées par un programme complet d'assurance qualité avec vérification par une tierce partie indépendante. Des tests structurels quotidiens sont certifiés pour vérifier que le produit répond aux exigences du système nord-américain de classement du bois d'œuvre. Chaque pièce doit être composée d'essences du même groupe, et des tolérances strictes sont établies pour l'usinage des doigts, la qualité, le mélange et le durcissement de l'adhésif. Selon le type de bois abouté fabriqué, des essais de flexion sur chant et à plat et des essais de traction sont effectués sur chaque pièce pour s'assurer que l'assemblage peut répondre aux valeurs de conception technique du bois. Les exigences des essais du bois abouté sont sélectionnées pour permettre d'attribuer au bois abouté la même résistance et la même rigidité que le bois non abouté de la même qualité et de la même taille. Les méthodes d'essai (par exemple, essais de flexion ou de traction) et la charge d'essai cible (par exemple, résistance minimale et 5e centile de l'aboutage) pour les échantillons d'aboutages simples ne sont pas seulement liées à la taille, à la qualité et à l'essence à assembler, mais tiennent également compte de l'espacement moyen entre les aboutages. Les aboutages utilisés avec un espacement moyen des aboutages inférieur doivent atteindre un niveau de résistance du 5e centile plus élevé que les mêmes aboutages utilisés avec un espacement moyen des aboutages supérieur. Lors de la sélection des essais, seules certaines propriétés, telles que la résistance à la flexion, sont directement testées. D'autres caractéristiques sont établies par corrélation avec la propriété contrôlée, ou impliquées par la spécification imposée à l'adhésif (par exemple, la performance de la ligne de collage de l'adhésif). Pour plus d'informations sur la performance des adhésifs dans les bois aboutés dans les assemblages muraux résistants au feu, se référer au document suivant

Le bois abouté doit répondre aux mêmes exigences que celles énoncées dans les règles de classement du bois de sciage ordinaire. Les règles de classement ne considèrent pas que la présence d'aboutages réduise les propriétés de résistance. Le bois abouté doit également répondre à des normes de produit spéciales concernant les exigences de contrôle de la qualité pour la résistance et la durabilité des joints. Les normes spéciales SPS 1, SPS 3 et SPS 4 de la National Lumber Grades Authority (NLGA) au Canada ou le document Glued Products Procedures & Quality Control, C/QC 101.97 de la Western Wood Products Association (WWPA) sont des exemples de ces normes de produit. Tous les bois aboutés fabriqués conformément aux normes canadiennes de la NLGA portent une estampille indiquant - l'identification de l'essence ou de la combinaison d'essences - la désignation du séchage (S-Dry ou S-Green) - le symbole enregistré de l'organisme de classement - le grade - l'identification de l'usine - le type d'adhésif utilisé (HRA ou Non-HRA) - le numéro de la norme NLGA et la désignation SPS 1 CERT FGR JNT (joint à entures multiples certifié), ou SPS 3 CERT FGR JNT-VERT STUD USE ONLY (aboutage certifié pour utilisation verticale uniquement), ou SPS 4 CERT FGR JNT (aboutage certifié) Des informations supplémentaires sur le bois abouté SPS 1 et SPS 3 sont fournies dans le tableau 1 ci-dessous.

Désignation du timbre de grade Fac-similé du timbre de grade Normes de produits Comparaison avec le bois non abouté Utilisations autorisées Adhésifs Grades autorisés Dimensions et longueurs
USAGE VERTICAL UNIQUEMENT - SPS 3 CERT FGR JNT Bois d’échantillon SPS 3 et C/QCl0l.97 Destinés à être utilisés comme montants muraux, limités à des charges normales de flexion et de tension à court terme. Montants porteurs, montants non porteurs, usage intérieur uniquement Typiquement l'acétate de polyvinyle, mais toute colle répondant aux normes. Stud, Construction, Standard, No.1, No.2, No.3 2×2, 2×3, 2×4, 2×6, 8′ à 12′
JOINT STRUCTUREL - SPS 1 CERT FGR JNT Bois d’échantillon SPS 1 et C/QCl0l.97 Entièrement interchangeable avec des bois de même qualité et de même essence Goujons porteurs et non porteurs, chevêtres, linteaux, poutres, solives Phénol-résorcinol ou équivalent, de couleur foncée Select Structural (SS), No.1, No.2 2×2, 2×3, 2×4, 2×6, 2×8, 2×10, 2×12, 8′ à 40′

Dimensions du bois de charpente

Surface sèche (S-Dry), Taille, mm Surface sèche (S-Dry), taille, en pouces (réelle) Dimension brute de sciage, en pouces (nom.) Vert surfacé (S-Grn) Taille, en pouces (réelle)
38 x 38 1-1/2 x 1-1/2 2 x 2 1-9/16 x 1-9/16
38 x 64 1-1/2 x 2-1/2 2 x 3 1-9/16 x 2-9/16
38 x 89 1-1/2 x 3-1/2 2 x 4 1-9/16 x 3-9/16
38 x 140 1-1/2 x 5-1/2 2 x 6 1-9/16 x 5-5/8
38 x 184 1-1/2 x 7-1/4 2 x 8 1-9/16 x 7-3/8
38 x 235 1-1/2 x 9-1/4 2 x 10 1-9/16 x 9-1/2
38 x 286 1-1/2 x 11-1/4 2 x 12 1-9/16 x 11-1/2
64 x 64 2-1/2 x 2-1/2 3 x 3 2-9/16 x 2-9/16
64 x 89 2-1/2 x 3-1/2 3 x 4 2-9/16 x 3-9/16
64 x 140 2-1/2 x 5-1/2 3 x 6 2-9/16 x 5-5/8
64 x 184 2-1/2 x 7-1/4 3 x 8 2-9/16 x 7-3/8
64 x 235 2-1/2 x 9-1/4 3 x 10 2-9/16 x 9-1/2
64 x 286 2-1/2 x 11-1/4 3 x 12 2-9/16 x 11-1/2
89 x 89 3-1/2 x 3-1/2 4 x 4 3-9/16 x 3-9/16
89 x 140 3-1/2 x 5-1/2 4 x 6 3-9/16 x 5-5/8
89 x 184 3-1/2 x 7-1/4 4 x 8 3-9/16 x 7-3/8
89 x 235 3-1/2 x 9-1/4 4 x 10 3-9/16 x 9-1/2
89 x 286 3-1/2 x 11-1/4 4 x 12 3-9/16 x 11-1/2

Notes :

  • Le bois de 38 mm (2″ nominal) est facilement disponible en S-Dry.
  • Le bois S-Dry est surfacé à un taux d'humidité inférieur ou égal à 19 %.
  • Après séchage, les dimensions du bois S-Green seront approximativement les mêmes que celles du bois S-Dry.
  • Les tailles métriques indiquées dans le tableau sont équivalentes aux tailles impériales S-Dry, arrondies au millimètre le plus proche.
  • S-Dry est la dimension finale pour le bois sec en place et c'est la dimension utilisée dans les calculs de conception.

Teneur en eau

Le bois gagne ou perd de l'humidité en fonction des conditions environnementales auxquelles il est soumis. Les variations d'humidité affectent les produits du bois de deux manières. Tout d'abord, la variation de la teneur en humidité entraîne des changements dimensionnels (retrait et gonflement) du bois. Deuxièmement, lorsqu'elle est combinée à d'autres conditions préalables, une humidité excessive peut entraîner la détérioration du bois par la pourriture. Le taux d'humidité est le poids de l'eau contenue dans le bois par rapport au poids du bois séché au four. La variation de la taille d'une pièce de bois est liée à la quantité d'eau qu'elle absorbe ou qu'elle perd. Pour des taux d'humidité compris entre 0 et 28 % environ, l'humidité est retenue dans les parois des cellules du bois. À environ 28 %, les parois cellulaires atteignent leur capacité ou point de saturation des fibres (PSF) et toute eau supplémentaire doit être retenue dans les cavités cellulaires.

Tampons de teneur en eau

Le bois estampillé "S-Grn" (surfaced green) est un bois dont le taux d'humidité était supérieur à 19 % au moment de la fabrication (rabotage ou dressage). Le bois d'œuvre S-Grn est également appelé bois d'œuvre non séché ou bois d'œuvre vert. Le bois estampillé "S-Dry" (surfaced dry) est un bois dont le taux d'humidité ne dépassait pas 19 % au moment de la fabrication. L'estampille relative au taux d'humidité n'indique pas si le séchage a été effectué à l'air libre ou au four. Certaines scieries apposent volontairement un cachet "KD" indiquant que le bois a été séché au four. Le bois d'œuvre séché à l'air et le bois d'œuvre séché au four ont les mêmes résistances spécifiées utilisées pour la conception technique. Le bois S-Dry est jusqu'à 15 % plus cher que le bois S-Grn, en raison de l'augmentation des coûts liés à l'emballage et au séchage.

Mesure de la teneur en eau

La mesure de la teneur en humidité des produits du bois peut s'avérer difficile, en particulier si elle est effectuée dans des conditions variables. Il convient de suivre des lignes directrices pour mesurer et interpréter les résultats afin d'évaluer correctement si les produits en bois sont secs au moment de la pose. Par exemple, lors de la mesure de la teneur en humidité d'une pièce de bois, les facteurs suivants influencent le résultat individuel :

  • le type de test (l'étuvage est le plus précis)
  • le type d'appareil de mesure (diélectrique, résistance au courant continu)
  • type de produit
  • température
  • les essences de bois
  • variation du bois (poches humides)
  • la fréquence, l'emplacement et la profondeur de l'échantillonnage pour représenter correctement l'ensemble de la pièce

Les facteurs suivants doivent être pris en compte lors de la mesure et de l'évaluation de la performance d'une structure en bois, dans des conditions d'utilisation finale données et en fonction des variations d'humidité :

  • répartition de l'humidité dans la structure
  • le(s) lieu(x) où l'humidité s'accumule
  • nombre d'étages
  • type(s) de construction
  • l'orientation, l'exposition et l'ombrage
  • échantillonnage et analyse des résultats individuels

Resources in PDF:

Bâtiments de moyenne hauteur - Recherche

Études

Général

Structures et séismes

Mouvement vertical dans les structures à plate-forme en bois (Fiches d'information de la CAC)

Conception de murs de cisaillement à base de bois pour plusieurs étages : Analyse dynamique linéaire et approche basée sur la mécanique

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Essais d'incendie à grande échelle d'une structure de bâtiment en bois massif
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