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Construire avec du bois

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Au nom de la Commission canadienne des codes du bâtiment et de prévention des incendies (CCCBPI), le Conseil national de recherches du Canada (CNRC), Codes Canada publie des codes modèles nationaux qui énoncent les exigences minimales relatives à leur portée et à leurs objectifs. Il s'agit notamment du Code national du bâtiment (CNB), du Code national de prévention des incendies (CNPI), du Code national de l'énergie pour les bâtiments (CNEB), du Code national de la plomberie (CNP) et d'autres documents. L'Association canadienne de normalisation (CSA) publie d'autres codes modèles qui traitent des systèmes électriques, du gaz et des ascenseurs.

Le CNB est le code de construction modèle au Canada. qui constitue la base de la plupart des conceptions de bâtiments du pays. Le CNB est un code de construction modèle très apprécié parce qu'il s'agit d'un processus consensuel de production d'un ensemble d'exigences modèles qui assurent la santé et la sécurité du public dans les bâtiments. Ses origines sont profondément ancrées dans l'histoire et la culture canadiennes et dans la nécessité de loger la population croissante du Canada de manière sûre et économique. Des événements historiques ont façonné bon nombre des exigences du CNB en matière de santé et de sécurité.

Les codes modèles tels que le CNB et le CNEB n'ont pas force de loi tant qu'ils n'ont pas été adoptés par une autorité gouvernementale compétente. Au Canada, cette responsabilité incombe aux provinces, aux territoires et, dans certains cas, aux municipalités. La plupart des régions choisissent d'adopter le CNB ou d'adapter leur propre version dérivée du CNB pour répondre à leurs besoins régionaux.

Les codes modèles du Canada sont élaborés par des experts, pour des experts, dans le cadre d'un processus collaboratif et consensuel qui inclut des contributions de tous les segments de la communauté de la construction. Les codes modèles canadiens s'appuient sur la meilleure expertise du Canada et du monde entier pour fournir des réglementations efficaces en matière de construction et de sécurité qui sont harmonisées dans l'ensemble du pays.

Les publications de Codes Canada sont élaborées par la Commission canadienne des codes du bâtiment et de prévention des incendies (CCCBPI). La CCCBPI supervise les travaux d'un certain nombre de comités techniques permanents. Représentant toutes les principales facettes de l'industrie de la construction, les membres de la Commission comprennent des responsables de la construction et de la lutte contre les incendies, des architectes, des ingénieurs, des entrepreneurs et des propriétaires de bâtiments, ainsi que des membres du public. Les représentants du Conseil canadien du bois sont membres de plusieurs comités permanents et groupes d'étude relevant de la CCCBPI et participent activement aux mises à jour et révisions techniques relatives aux aspects des codes modèles canadiens qui s'appliquent aux produits et systèmes de construction en bois.

Au cours d'un cycle quinquennal de révision du code, le public canadien a de nombreuses occasions de contribuer au processus. Au moins deux fois au cours du cycle quinquennal, les propositions de modification du code sont publiées et le public est invité à faire part de ses commentaires. Cette procédure est cruciale car elle permet à toutes les personnes concernées d'apporter leur contribution et d'élargir le champ d'expertise des comités. Des milliers de commentaires sont reçus et examinés par les comités au cours de chaque cycle. Une proposition de modification peut être approuvée telle quelle, modifiée et soumise à nouveau à l'examen du public à une date ultérieure, ou rejetée entièrement.

 

Pour plus d'informations, consultez les ressources suivantes :

Conception de la sécurité incendie dans les bâtiments (Conseil canadien du bois)

Codes Canada - Conseil national de recherches du Canada

Code national du bâtiment du Canada

L'édition actuelle du Code national du bâtiment du Canada (CNB) est publiée dans un format axé sur les objectifs afin de permettre une plus grande flexibilité lors de l'évaluation de solutions non traditionnelles ou alternatives. Le format axé sur les objectifs actuellement utilisé fournit des informations supplémentaires qui aident les promoteurs et les organismes de réglementation à déterminer le niveau de performance minimal à atteindre pour faciliter l'évaluation de nouvelles solutions. Bien que le CNB aide les utilisateurs à comprendre l'intention des exigences, il est entendu que les promoteurs et les autorités de réglementation auront toujours des difficultés à démontrer la conformité. Quoi qu'il en soit, les codes axés sur les objectifs devraient favoriser l'esprit d'innovation et créer de nouvelles opportunités pour les fabricants canadiens.

Les exigences relatives à la spécification des produits et des systèmes de construction en bois en rapport avec la santé, la sécurité, l'accessibilité et la protection des bâtiments contre les incendies ou les dommages structurels sont énoncées dans le CNB. Le CNB s'applique principalement aux nouvelles constructions, mais aussi à certains aspects de la démolition, de la relocalisation, de la rénovation et du changement d'utilisation des bâtiments. Le CNB actuel a été publié en 2015 et est généralement mis à jour tous les cinq ans. La prochaine mise à jour est prévue pour 2020.

En termes de conception structurelle, le CNB spécifie les charges, tandis que le matériau La résistance est référencée par l'utilisation de les normes relatives aux matériaux. Dans le cas de la conception technique du bois, la norme CSA O86 fournit au concepteur les éléments suivants les moyens de calculer les valeurs de résistance de produits structuraux en bois pour résister aux charges gravitaires et latérales. Des informations supplémentaires sur la conception sont disponibles à l'adresse suivante dans les documents d'accompagnement du CNB ; Commentaires sur les structures (Guide de l'utilisateur - NBC 2015 : Partie 4 de la Division B) et le Guide illustré de l'utilisateur - NBC 2015 : Partie 9 de la division B, habitations et petits bâtiments.

Au Canada, les produits structuraux en bois sont spécifiés de manière normative ou par le biais d'une conception technique, en fonction de l'application et de l'occupation. Les professionnels de la conception, tels que les architectes et les ingénieurs, sont généralement requis pour les structures de plus de trois étages ou de plus de 600 m de hauteur.2 ou si les occupations ne sont pas couvertes par la partie 9 "Logements et petits bâtiments" du CNB.

Les logements et les petits bâtiments peuvent être construits sans conception structurelle complète, en utilisant les exigences prescriptives de la partie 9 du code. Certaines exigences de la partie 9 sont basées sur des calculs, d'autres sont basées sur des pratiques de construction qui ont fait leurs preuves. En général, l'utilisation de prescriptions est autorisée si les conditions suivantes sont remplies :

  • trois étages ou moins
  • 600m2 ou moins
  • utilise des éléments en bois répétitifs espacés de 600 mm
  • les portées sont inférieures à 12,2 mètres
  • les charges dynamiques du plancher ne dépassent pas 2,4 kPa
  • occupation résidentielle, de bureaux, de commerces ou d'industries à risque moyen ou faible

La raison pour laquelle toutes les exigences de la partie 9 ne sont pas basées sur des calculs vient du fait qu'il y a eu des performances historiques et de l'expérience avec de petits bâtiments à ossature en bois au Canada, en plus de la notion que de nombreux éléments non structurels contribuent en fait à la performance structurelle d'un système à ossature en bois. La quantification des effets du "système" sur le comportement global d'un bâtiment à ossature bois ne peut se faire de manière adéquate en utilisant les hypothèses de conception habituelles, telles que les chemins de charge bidimensionnels et la mécanique d'ingénierie d'un seul élément. Dans ces cas, les exigences pour les maisons et les petits bâtiments sont basées sur des critères alternatifs de nature prescriptive. Ces critères prescriptifs sont basés sur un vaste historique de performance des maisons et petits bâtiments à ossature en bois qui répondent aux objectifs et aux exigences des codes actuels.

Les bâtiments qui sortent des limites prescrites ou qui sont destinés à une occupation importante ou à des situations post-catastrophe doivent être conçus par des professionnels de la conception conformément à la partie 4 du CNB. La résistance structurale des produits du bois et des systèmes de construction est calculée conformément aux exigences de la norme CSA O86 afin de résister aux charges décrites dans la partie 4 du CNB.

 

Les publications suivantes du CWC sont référencées dans le CNB :

L'humidité et les bâtiments à ossature bois

Introduction à la technologie de la construction en bois

Manuel de référence sur le bois

Le livre de Span

Guide d'ingénierie pour la construction à ossature bois

 

Pour plus d'informations, consultez les ressources suivantes :

Conception de la sécurité incendie dans les bâtiments (Conseil canadien du bois)

Codes Canada - Conseil national de recherches du Canada

Code national du bâtiment du Canada

CSA O86 Conception technique en bois

Le Code national du bâtiment du Canada (CNB) exige que certains bâtiments soient de "construction incombustible" en vertu de ses exigences normatives.

La construction incombustible est toutefois une appellation erronée, car elle n'exclut pas l'utilisation de matériaux "combustibles", mais en limite plutôt l'usage. Certains matériaux combustibles peuvent être utilisés, car il n'est ni économique ni pratique de construire un bâtiment entièrement en matériaux "incombustibles".

Le bois est probablement le matériau combustible le plus utilisé dans les bâtiments incombustibles et a de nombreuses applications dans les bâtiments classés comme constructions incombustibles par le CNB. En effet, les réglementations en matière de construction ne reposent pas uniquement sur l'utilisation de matériaux incombustibles pour atteindre un niveau acceptable de sécurité incendie. De nombreux matériaux combustibles sont autorisés dans les espaces cachés et dans les zones où, en cas d'incendie, ils ne risquent pas d'affecter sérieusement les autres caractéristiques de sécurité incendie du bâtiment.

Par exemple, il existe des autorisations pour l'utilisation de constructions en bois lourd pour les toits et les supports structurels des toits. Il peut également être utilisé pour les cloisons et les finitions murales, ainsi que pour les bandes de fourrure, les bordures de toit et les auvents, les bandes de rive, les bordures de toit, les pare-feu, les revêtements de toit, les menuiseries, les armoires, les comptoirs, les châssis de fenêtre, les portes et les revêtements de sol.

Son utilisation dans certains types de bâtiments tels que les bâtiments de grande hauteur est légèrement plus limitée dans des zones telles que les sorties, les couloirs et les halls d'entrée, mais même là, des traitements ignifuges peuvent être utilisés pour répondre aux exigences du CNB. Le CNB autorise également l'utilisation de bardages en bois pour les bâtiments désignés comme étant de construction incombustible.

Dans les bâtiments incombustibles protégés par gicleurs d'une hauteur maximale de deux étages, l'ensemble de la toiture et les supports de toiture peuvent être construits en bois massif. Pour être acceptables, les éléments en bois lourd doivent respecter des exigences minimales en matière de dimensions et d'installation. La construction en bois massif bénéficie de cette reconnaissance en raison de ses performances en cas d'exposition réelle au feu et de son acceptation en tant que méthode de construction sûre en cas d'incendie. L'expérience des pertes dues aux incendies a montré, même dans les bâtiments non protégés, que la construction en bois massif est supérieure aux toitures non combustibles n'ayant aucun degré de résistance au feu.

Dans d'autres bâtiments incombustibles, la construction en bois lourd, y compris les planchers, est autorisée sans que le bâtiment soit protégé par des gicleurs.

Dans les bâtiments protégés par gicleurs dont la construction combustible est autorisée, aucun degré de résistance au feu n'est exigé pour le toit ou ses supports lorsqu'ils sont construits en bois massif. Dans ces cas, un assemblage de toit en bois lourd et ses supports n'ont pas à se conformer aux dimensions minimales des éléments stipulées dans le CNB.

 

Définitions NBC :

Combustible signifie qu'un matériau ne répond pas aux critères d'acceptation de la norme CAN/ULC-S114, "Test de détermination de l'incombustibilité des matériaux de construction".

Construction combustible désigne un type de construction qui ne répond pas aux exigences en matière de construction incombustible.

Construction en bois lourd signifie que ce type de construction combustible dans lequel un certain degré de sécurité incendie est atteint en limitant les dimensions des éléments structurels en bois ainsi que l'épaisseur et la composition des planchers et des toits en bois, et en évitant les espaces cachés sous les planchers et les toits.

Construction incombustible désigne le type de construction dans lequel un certain degré de sécurité incendie est atteint par l'utilisation de incombustible des matériaux pour les éléments structurels et autres assemblages de construction.

Incombustible signifie qu'un matériau répond aux critères d'acceptation de la norme CAN/ULC-S114, "Test de détermination de l'incombustibilité des matériaux de construction".

 

Pour plus d'informations, consultez les ressources suivantes :

Manuel de conception du bois, Conseil canadien du bois

Code national du bâtiment du Canada

CAN/ULC-S114 Essai de détermination de l'incombustibilité des matériaux de construction

Escaliers et armoires de rangement dans les bâtiments incombustibles

Matériaux de couverture en bois dans les bâtiments incombustibles

Cloisons en bois dans les bâtiments incombustibles

Fourrures en bois dans les bâtiments incombustibles

Planchers et scènes en bois dans les bâtiments incombustibles

Coupe-feu dans les bâtiments non combustibles

Finitions intérieures en bois dans les bâtiments incombustibles

Bardage en bois dans les bâtiments incombustibles

Menuiseries et encadrements de fenêtres dans les bâtiments incombustibles

CSA O86 Conception technique en bois

Le Code national du bâtiment du Canada (CNB) contient des exigences relatives à la conception technique des produits et systèmes structuraux en bois. La norme CSA O86 est citée en référence dans la partie 4 du CNB et dans les codes du bâtiment provinciaux pour la conception technique des produits structuraux en bois. La première édition de la norme CSA O86 a été publiée en 1959.

La norme CSA O86 fournit des critères pour la conception structurale et l'évaluation des structures ou des éléments structuraux en bois. Elle est rédigée dans le format du calcul aux états limites (CEL) et fournit des équations de résistance et des valeurs de résistance spécifiées pour les produits structuraux en bois, notamment : le bois d'œuvre classé, le bois lamellé-collé, le bois lamellé-croisé (CLT), le contreplaqué sans sable, les panneaux de particules orientées (OSB), les éléments de construction composites, les murs de cisaillement et les diaphragmes à ossature légère, les pilotis en bois, les constructions de type poteau, les solives en I préfabriquées en bois, les produits en bois composite structural (SCL), les fondations permanentes en bois (PWF) et leurs assemblages structuraux.

La norme CSA O86 fournit des approches rationnelles pour les vérifications de conception structurelle liées aux états limites ultimes, tels que la flexion, le cisaillement et les appuis, ainsi qu'aux états limites d'aptitude au service, tels que la déflexion et la vibration. La norme CSA O86 contient également des facteurs de modification de la résistance pour les comportements liés à la durée de la charge, aux effets de taille, aux conditions de service, à la stabilité latérale, aux effets de système, aux traitements de conservation et ignifuges, aux entailles, à l'élancement et à la longueur d'appui.

La conception structurelle des bâtiments et des éléments en bois est réalisée à l'aide des charges définies dans la partie 4 du CNB et des valeurs de résistance des matériaux obtenues à l'aide de la norme CSA O86. Les habitations et autres petits bâtiments peuvent être construits sans conception structurelle complète en utilisant les exigences normatives décrites dans la partie 9 "Habitations et petits bâtiments" du CNB.

 

Pour plus d'informations, consultez les ressources suivantes :

Manuel de conception en bois (Conseil canadien du bois)

Introduction à la conception du bois (Conseil canadien du bois)

Code national du bâtiment du Canada

CSA O86 Conception technique en bois

Comme l'indique la philosophie de conception de la norme CSA S-6, la sécurité est la principale préoccupation dans la conception des ponts routiers au Canada. Pour les produits en bois, la norme CSA S-6 traite des critères de conception associés aux états limites ultimes et aux états limites d'aptitude au service (principalement la déflexion, la fissuration et les vibrations). Les états limites de fatigue doivent également être pris en compte pour les éléments de connexion en acier des ponts en bois. La durée de vie de la structure dans la norme CSA S-6 a été fixée à 75 ans pour tous les types de ponts, y compris les ponts en bois.

La norme CSA S-6 s'applique aux types de structures et de composants en bois susceptibles d'être requis pour les autoroutes, y compris le bois lamellé-collé, le bois de sciage, le bois de charpente composite (SCL), les tabliers en bois lamellé-collé, les tabliers en bois lamellé-béton, les tabliers en bois lamellé précontraint, les fermes, les pieux en bois, les caissons en bois et les tréteaux en bois. La norme ne s'applique pas aux faux-planchers ni aux coffrages.

La norme CSA S-6 porte sur la conception des éléments en bois soumis à la flexion, au cisaillement, à la compression et aux appuis. En outre, la norme fournit des conseils et des exigences concernant la cambrure et la courbure des éléments en bois. D'autres informations sur la durabilité, le drainage et le traitement de préservation du bois dans les ponts sont également abordées.

CSA S406 Spécification des fondations permanentes en bois pour les habitations et les petits bâtiments

La norme CSA S406 est la norme de conception et de construction des fondations permanentes en bois (FPC) qui est citée en référence dans la partie 9 du CNB et dans les codes du bâtiment provinciaux. La première édition de la norme CSA S406 a été publiée en 1983, et les révisions et mises à jour subséquentes de la norme ont été publiées en 1992, 2014 et 2016. La norme CSA S406 s'applique à la sélection des matériaux, à la conception, à la fabrication et à l'installation de la MPO. La norme contient également des renseignements sur la préparation du site, les matériaux, le découpage et l'usinage, les semelles, les produits d'étanchéité, les barrières extérieures contre l'humidité, le remblayage et le nivellement du site.

La norme CSA S406 fournit des détails spécifiques et des exigences normatives pour les bâtiments construits sur des MPO qui relèvent de la partie 9 du Code national du bâtiment du Canada (CNB), c'est-à-dire les bâtiments d'une hauteur maximale de trois étages au-dessus des fondations et dont l'aire de construction ne dépasse pas 600 mètres.2. La norme CSA S406 prévoit l'utilisation facultative de traverses en bois, de dalles de béton coulées et de planchers de sous-sol en bois suspendus comme éléments de l'IGC, ainsi que l'utilisation de l'IGC comme enceinte de vide sanitaire. La norme n'exclut pas les CTA qui peuvent également être conçus pour des bâtiments plus importants, en utilisant les mêmes principes de conception, à condition que les exigences du code du bâtiment soient respectées.

La norme CSA S406 comprend de nombreux tableaux de sélection et figures isométriques visant à améliorer l'efficacité de la conception et la compréhension des détails de construction des coffrages en béton armé. La norme a été élaborée sur la base d'hypothèses de conception technique spécifiques concernant les procédures d'installation, le type de sol, les portées libres pour les planchers et les toits, les charges permanentes et dynamiques, les facteurs de modification, les déflexions et la hauteur de remblayage.

Pour les conditions qui dépassent la portée de la norme CSA S406, des détails similaires peuvent être utilisés à condition qu'ils soient fondés sur des principes d'ingénierie reconnus qui garantissent un niveau de performance équivalent à celui énoncé dans la norme CSA S406. Si l'une des conditions de conception est différente ou plus sévère que les hypothèses, le PWF doit être conçu par un ingénieur ou un architecte et installé conformément à la norme. Indépendamment de la taille du bâtiment et de la conformité aux hypothèses de conception de la norme CSA S406, certaines autorités compétentes exigent le sceau d'un professionnel de la conception pour délivrer un permis de construire.

 

Pour plus d'informations, consultez les ressources suivantes :

Fondations permanentes en bois (Conseil canadien du bois)

Préservation du bois Canada

Code national du bâtiment du Canada

Le Code national du bâtiment du Canada (CNB) contient des exigences relatives à l'utilisation de bois traité dans les bâtiments et la série de normes CSA O80 est citée en référence dans le CNB et dans les codes du bâtiment provinciaux pour la spécification du traitement de préservation d'une vaste gamme de produits du bois utilisés dans différentes applications. La première édition de la norme CSA O80 a été publiée en 1954. Onze révisions et mises à jour de la norme ont suivi, la dernière édition ayant été publiée en 2015.

La fabrication et l'application des produits de préservation du bois sont régies par les normes de la série CSA O80. Ces normes consensuelles indiquent les essences de bois qui peuvent être traitées, les produits de préservation autorisés ainsi que la rétention et la pénétration du produit de préservation dans le bois qui doivent être atteintes pour la catégorie d'utilisation ou l'application. La série de normes CSA O80 spécifie également les exigences relatives à l'ignifugation du bois par traitement chimique sous pression et par imprégnation thermique du bois. Les normes de la série CSA O80 traitent également des matériaux et de leur analyse, des procédures d'imprégnation thermique et sous pression, ainsi que de la fabrication et de l'installation.

Les normes canadiennes de préservation du bois sont basées sur les normes de l'American Wood Protection Association (AWPA), modifiées pour les conditions canadiennes. Seuls les produits de préservation du bois homologués par l'Agence canadienne de réglementation de la lutte antiparasitaire sont répertoriés.

Les pénétrations et les charges (rétentions) requises pour les produits de conservation varient en fonction des conditions d'exposition qu'un produit est susceptible de rencontrer au cours de sa durée de vie. Chaque type de conservateur présente des avantages distincts et le conservateur utilisé doit être déterminé en fonction de l'utilisation finale du matériau.

Les exigences relatives à la transformation et au traitement de la série CSA O80 sont conçues pour évaluer les conditions d'exposition auxquelles le bois traité sous pression sera soumis pendant la durée de vie d'un produit. Le niveau de protection requis est déterminé par l'exposition au danger (par exemple, les conditions climatiques, le contact direct avec le sol ou l'exposition à l'eau salée), les attentes du produit installé (par exemple, le niveau d'intégrité structurelle tout au long de la durée de vie) et les coûts potentiels de réparation ou de remplacement au cours du cycle de vie.

Les exigences techniques de la norme CSA O80 sont organisées selon le système de catégories d'utilisation (SCU). Le SCU est conçu pour faciliter la sélection de l'essence de bois, du produit de préservation, de la pénétration et de la rétention (charge) appropriés par le prescripteur et l'utilisateur de bois traité en faisant correspondre plus précisément l'essence, le produit de préservation, la pénétration et la rétention pour des conditions d'humidité typiques et les agents de biodétérioration du bois à l'utilisation finale prévue.

La norme CSA O80.1 spécifie quatre catégories d'utilisation (CU) pour le bois traité utilisé dans la construction :

  • UC1 couvre le bois traité utilisé dans les constructions intérieures sèches ;
  • UC2 couvre le bois traité et les matériaux à base de bois utilisés dans les constructions intérieures sèches qui ne sont pas en contact avec le sol mais qui peuvent être exposés à l'humidité ;
  • UC3 couvre le bois traité utilisé dans la construction extérieure qui n'est pas en contact avec le sol ;
    • UC3.1 couvre les constructions extérieures hors sol avec des produits en bois enduits et un écoulement rapide de l'eau ;
    • UC3.2 couvre les constructions extérieures hors sol avec des produits en bois non revêtus ou un mauvais écoulement de l'eau ;
  • UC4 couvre le bois traité utilisé dans la construction extérieure qui est en contact avec le sol ou l'eau douce ;
    • L'UC4.1 couvre les composants non critiques ;
    • L'UC4.2 couvre les éléments structurels critiques ou difficiles à remplacer ;
  • UC5A couvre le bois traité utilisé dans les eaux côtières, y compris les eaux saumâtres, les eaux salées et les zones de boue adjacentes.

La série de normes CSA O80 se compose des cinq normes suivantes :

  1. CSA O80.0 Exigences générales en matière de préservation du boisspécifie les exigences et fournit des informations applicables à l'ensemble de la série de normes.
  2. CSA O80.1 Spécification du bois traitéest destiné à aider les prescripteurs et les utilisateurs de produits en bois traité à identifier les exigences appropriées en matière de produits de préservation pour divers produits en bois et environnements d'utilisation finale.
  3. CSA O80.2 Transformation et traitementLe règlement sur le traitement des produits du bois spécifie les exigences minimales et les limites du processus pour le traitement des produits du bois.
  4. CSA O80.3 Formulations de conservateursspécifie les exigences relatives aux conservateurs qui ne sont pas référencées ailleurs.
  5. La norme CSA O80.4 a été retirée.
  6. CSA O80.5 Additifs CCA - Poteaux électriquesLa norme CSA O80.1 spécifie les exigences relatives à la préparation et à l'utilisation des combinaisons de produits de préservation et d'additifs de l'ACC pour les poteaux d'utilité publique autorisés par les normes CSA O80.1 et CSA O80.2.

 

Pour plus d'informations, consultez les ressources suivantes :

www.durable-wood.com

CSA O80 Préservation du bois

Préservation du bois Canada

Code national du bâtiment du Canada

Agence de régulation de la lutte antiparasitaire

Association américaine pour la protection du bois

ISO 21887 Durabilité du bois et des produits à base de bois - Classes d'utilisation

CODES DE CONSTRUCTION - CWC participe activement au processus d'élaboration des codes de la construction au Canada. Le CWC est membre des comités nationaux et provinciaux du code de la construction. Ces comités sont équilibrés et la représentation est limitée à environ 25 membres par comité. Des intérêts concurrents (par exemple l'acier et le béton) siègent dans les mêmes comités. C'est un domaine où la CCB peut gagner ou perdre du terrain pour les produits de ses membres.

Code national de prévention des incendies du Canada

Le Code national du bâtiment du Canada (CNB) et le Code national de prévention des incendies du Canada (CNPI), tous deux publiés par le Conseil national de recherches du Canada (CNRC) et élaborés par la Commission canadienne des codes du bâtiment et de prévention des incendies (CCCBPI), sont des documents complémentaires.

Le CNB établit des normes minimales pour la santé et la sécurité des occupants des nouveaux bâtiments. Il s'applique également à la modification des bâtiments existants, y compris les changements d'occupation. Le CNB n'est pas rétroactif. En d'autres termes, un bâtiment construit conformément à une édition particulière du CNB, en vigueur au moment de sa construction, n'est pas automatiquement tenu de se conformer à l'édition suivante du CNB. Ce bâtiment ne serait tenu de se conformer à une version actualisée du CNB que s'il faisait l'objet d'un changement d'occupation ou de modifications entraînant l'application du nouveau CNB en vigueur au moment du changement d'occupation ou de la modification majeure.

Le CNPI traite de la sécurité incendie pendant l'exploitation des installations et des bâtiments. Les exigences du CNPI, quant à elles, visent à garantir le maintien du niveau de sécurité initialement prévu par le CNB. Dans ce but, le CNPI réglemente :

  • la conduite d'activités entraînant des risques d'incendie
  • l'entretien des équipements de sécurité incendie et des moyens d'évacuation
  • les limitations concernant le contenu des bâtiments, y compris le stockage et la manipulation de produits dangereux
  • l'établissement de plans de sécurité incendie

Le CNPI est censé être rétroactif en ce qui concerne les systèmes d'alarme incendie, les colonnes montantes et les systèmes d'extinction automatique. En 1990, le CNPI a été révisé pour préciser que de tels systèmes "doivent être installés dans tous les bâtiments lorsque cela est exigé par le Code national du bâtiment du Canada et conformément à ses exigences". Cette disposition garantit que les bâtiments sont correctement protégés contre le risque inhérent au même niveau que celui exigé par le CNB pour un nouveau bâtiment. Il ne concerne pas les autres dispositifs de protection contre l'incendie tels que les mesures de contrôle des fumées ou les ascenseurs pour pompiers. Le CNPI garantit également que les changements d'utilisation des bâtiments n'augmentent pas le risque au-delà des limites des systèmes de protection incendie d'origine.

Le CNB et le CNPI sont rédigés de manière à minimiser les risques de conflit dans leur contenu respectif. Ils doivent tous deux être pris en compte lors de la construction, de la rénovation ou de l'entretien des bâtiments. Ils sont complémentaires, dans la mesure où le CNPI prend le relais du CNB une fois que le bâtiment est en service. En outre, les structures plus anciennes qui ne sont pas conformes au niveau de sécurité incendie le plus récent peuvent être rendues plus sûres grâce aux exigences du CNPI.

Les dernières modifications importantes du CNPI concernent la construction de bâtiments de six étages utilisant des matériaux combustibles. En conséquence, huit mesures de protection supplémentaires relatives aux bâtiments combustibles de moyenne hauteur ont été ajoutées pour faire face aux risques d'incendie pendant la construction lorsque les dispositifs de protection contre l'incendie ne sont pas encore en place.

 

Pour plus d'informations, consultez les ressources suivantes :

Conception de la sécurité incendie dans les bâtiments (Conseil canadien du bois)

Codes Canada - Conseil national de recherches du Canada

Code national du bâtiment du Canada

Code national de prévention des incendies du Canada

Sécurité incendie et sûreté : Note technique sur la sécurité incendie sur les chantiers de construction en Ontario et en Colombie-Britannique (Conseil canadien du bois)

Le Code national de l'énergie pour les bâtiments (CNÉB) vise à aider à économiser sur les factures d'énergie, à réduire la demande d'énergie de pointe et à améliorer la qualité et le confort de l'environnement intérieur des bâtiments. À travers chaque cycle d'élaboration du code, le CNÉB entend mettre en œuvre une approche progressive pour atteindre l'objectif du Canada pour les nouveaux bâtiments, tel que présenté dans le " Cadre pancanadien sur la croissance propre et le changement climatique ", à savoir la réalisation de bâtiments " prêts pour une consommation énergétique nette zéro " d'ici à 2030.

Le CNÉB est disponible gratuitement en ligne ; il est publié par le Conseil national de recherches du Canada (CNRC) et élaboré par la Commission canadienne des codes du bâtiment et de prévention des incendies en collaboration avec Ressources naturelles Canada (RNCan). La CCB participe en permanence à l'élaboration et à la mise à jour du CNÉB.

Le CMNÉB définit les exigences techniques en matière de conception et de construction efficaces sur le plan énergétique, ainsi que les niveaux minimaux d'efficacité énergétique pour la conformité au code de tous les nouveaux bâtiments. Le CNEB s'applique à tous les types de bâtiments, à l'exception des logements et des petits bâtiments, qui relèvent de l'article 9.36 du Code national du bâtiment du Canada. Le CNEB offre trois voies de conformité : normative, de compromis et de performance.

Le moment le plus rentable pour intégrer des mesures d'efficacité énergétique dans un bâtiment est la phase initiale de conception et de construction. Il est beaucoup plus coûteux de procéder à des travaux de rénovation ultérieurement. Cela est particulièrement vrai pour l'enveloppe du bâtiment, qui comprend les murs extérieurs, les fenêtres, les portes et la toiture. Le CMNÉB aborde des considérations telles que les taux d'infiltration d'air (fuites d'air) et la transmission de la chaleur à travers l'enveloppe du bâtiment. Compte tenu des différentes zones climatiques du Canada, le CMNÉB fournit également des exigences relatives à la transmission thermique globale (effective) maximale pour les parois opaques au-dessus du sol et à la résistance thermique effective des assemblages en contact avec le sol, par exemple les fondations permanentes en bois. En outre, le CMNÉB spécifie la fenestration maximale et le rapport porte/mur en fonction de la zone climatique dans laquelle le bâtiment est situé.

Les exigences en matière d'efficacité énergétique des bâtiments étant de plus en plus strictes, le bois est une solution naturelle à associer à d'autres matériaux d'isolation et de protection contre les intempéries pour créer des bâtiments à haute performance énergétique opérationnelle et assurer un confort intérieur constant aux occupants.

Pour plus d'informations sur le CNEB, visitez le site Codes Canada du Conseil national de la recherche du Canada.

Le bois est composé de nombreux petits tubes cellulaires principalement remplis d'air. La composition naturelle du matériau permet au bois d'agir comme un isolant acoustique efficace et lui confère la capacité d'amortir les vibrations. Ces caractéristiques d'amortissement du son permettent de spécifier des éléments de construction en bois là où l'isolation ou l'amplification du son est nécessaire, comme dans les bibliothèques et les auditoriums. Une autre propriété acoustique importante du bois est sa capacité à limiter la transmission des bruits d'impact, un problème généralement associé aux matériaux et systèmes de construction plus durs et plus denses.

L'utilisation d'un revêtement de sol ou d'un système de plancher flottant construit, superposé à des éléments structurels en bois léger ou en bois massif, est une approche courante pour traiter la séparation acoustique entre les étages d'un bâtiment. Selon le type de matériaux utilisés dans le système de plancher construit, la chape peut être appliquée directement sur les éléments structurels en bois ou sur une barrière contre l'humidité ou une couche résiliente. L'utilisation de plaques de plâtre, d'isolants absorbants (en matelas ou en vrac) et de profilés souples sont également des éléments essentiels d'un mur ou d'un plancher à ossature bois qui contribuent également aux performances acoustiques de l'ensemble.

La conception acoustique tient compte d'un certain nombre de facteurs, notamment l'emplacement et l'orientation du bâtiment, ainsi que l'isolation ou la séparation des fonctions génératrices de bruit et des éléments du bâtiment. Les indices de transmission du son (STC), de transmission du son apparent (ASTC) et d'isolation contre les chocs (IIC) sont utilisés pour déterminer le niveau de performance acoustique des produits et systèmes de construction. Les différents indices peuvent être déterminés sur la base d'essais normalisés en laboratoire ou, dans le cas des indices ASTC, calculés à l'aide de méthodes décrites dans le CNB.

Actuellement, le Code national du bâtiment du Canada (CNB) ne réglemente que la conception acoustique des murs intérieurs et des planchers qui séparent les unités d'habitation (par exemple, les appartements, les maisons, les chambres d'hôtel) des autres unités ou des autres espaces d'un bâtiment. Les exigences relatives à l'indice STC pour les murs intérieurs et les planchers visent à limiter la transmission des bruits aériens entre les espaces. Le CNB n'impose aucune exigence en matière de contrôle de la transmission des bruits d'impact par les planchers. Les bruits de pas et autres impacts peuvent être très gênants dans les résidences multifamiliales. Les constructeurs soucieux de la qualité et de la réduction des plaintes des occupants veilleront à ce que les planchers soient conçus de manière à minimiser la transmission des bruits d'impact.

En plus de se conformer aux exigences minimales du CNB dans les habitations, les concepteurs peuvent également établir des indices acoustiques pour la conception de projets non résidentiels et spécifier des matériaux et des systèmes pour s'assurer que le bâtiment fonctionne à ce niveau. Outre la limitation de la transmission des bruits aériens par les murs structurels internes et les planchers, la transmission latérale du son par les joints périmétriques et la transmission du son par les cloisons de séparation non structurelles doivent également être prises en compte lors de la conception acoustique.

L'annexe A du CNB, aux sections A-9.10.3.1. et A-9.11., contient de plus amples renseignements et exigences concernant les cotes STC, ASTC et IIC. Il s'agit notamment de , entre autresLes tableaux A-9.10.3.1-A et A-9.10.3.1.-B fournissent des données génériques sur les indices STC de différents types de murs à ossature de bois et les indices STC et IIC de différents types de planchers en bois, respectivement. Les tableaux A-9.11.1.4.-A à A-9.11.1.4.-D présentent des options génériques pour la conception et la construction des jonctions entre les assemblages de séparation et les assemblages latéraux. La construction selon ces options est susceptible d'atteindre ou de dépasser la cote ASTC de 47 exigée par le CNB. Tableau A - Le tableau 9.11.1.4. présente des données sur les traitements de plancher génériques qui peuvent être utilisés pour améliorer les performances d'isolation acoustique des planchers à ossature légère, c'est-à-dire des couches supplémentaires de matériau sur le sous-plancher (p. ex. chape en béton, panneaux OSB ou contreplaqué) et le plancher ou les revêtements finis (p. ex. moquette, bois d'ingénierie).

La sécurité incendie dans un bâtiment est une question complexe, bien plus complexe que la combustibilité relative des principaux matériaux structurels utilisés dans un bâtiment. Pour élaborer des dispositions de code sûres, la prévention, l'extinction, le mouvement des occupants, la mobilité des occupants, l'utilisation du bâtiment et le contrôle des combustibles ne sont que quelques-uns des facteurs qui doivent être pris en compte en plus de la combustibilité des composants structurels.

L'expérience des pertes en cas d'incendie montre que le contenu du bâtiment joue un rôle important en termes de charge combustible et de potentiel de génération de fumée dans un incendie. La protection passive contre l'incendie assurée par les degrés de résistance au feu des planchers et des murs d'un bâtiment garantit la stabilité de la structure en cas d'incendie. Cependant, le degré de résistance au feu des structures ne contrôle pas nécessairement le mouvement de la fumée et de la chaleur, qui peut avoir un impact important sur le niveau de sécurité et les dommages matériels résultant d'un incendie.

Le Code national du bâtiment du Canada (CNB) classe les bâtiments en bois dans la catégorie des "constructions combustibles". Bien qu'elles soient qualifiées de combustibles, les techniques de construction courantes peuvent conférer aux constructions à ossature en bois des degrés de résistance au feu allant jusqu'à deux heures. Lorsqu'ils sont conçus et construits conformément aux exigences du code, les bâtiments en bois offrent le même niveau de sécurité des personnes et de protection des biens que les bâtiments de taille comparable définis par le CNB comme des "constructions non combustibles".

Le bois a été utilisé pour pratiquement tous les types de bâtiments, y compris les écoles, les entrepôts, les casernes de pompiers, les immeubles d'habitation et les installations de recherche. Le CNB définit des lignes directrices pour l'utilisation du bois dans des applications qui vont bien au-delà du secteur résidentiel traditionnel et des petits bâtiments. Le CNB autorise les constructions en bois d'une hauteur maximale de six étages, ainsi que les bardages en bois pour les bâtiments désignés comme étant de construction incombustible.

Lorsqu'elle respecte les limites de surface et de hauteur pour les différentes catégories de bâtiments du CNB, la construction à ossature bois peut répondre aux exigences de sécurité des personnes en utilisant des assemblages à ossature bois (généralement protégés par des plaques de plâtre) dont le degré de résistance au feu a été testé. Les restrictions de hauteur et de surface autorisées peuvent être étendues en utilisant des murs coupe-feu pour diviser une grande zone de bâtiment en zones de bâtiment séparées plus petites.

La contribution positive reconnue à la fois à la sécurité des personnes et à la protection des biens qui découle de l'utilisation de systèmes d'extinction automatique peut également être utilisée pour augmenter la surface autorisée des bâtiments en bois. Les sprinkleurs interviennent généralement très tôt dans un incendie, ce qui permet d'en contrôler rapidement les effets dommageables. C'est pourquoi l'installation d'un système d'extinction automatique dans un bâtiment améliore considérablement la sécurité des personnes et la protection des biens dans tous les bâtiments, y compris ceux construits en matériaux incombustibles.

Le CNB autorise l'utilisation de "constructions en bois massif" dans les bâtiments où les constructions combustibles doivent avoir un degré de résistance au feu de 45 minutes. Cette forme de construction en bois massif est également autorisée dans les grands bâtiments incombustibles de certains usages. Pour être acceptés, les éléments doivent répondre à des exigences minimales en matière de dimensions et d'installation. La construction en bois massif bénéficie de cette reconnaissance en raison de ses performances en cas d'exposition réelle au feu et de son acceptation en tant que méthode de construction sûre en cas d'incendie. Dans les bâtiments protégés par sprinklers dont la construction combustible est autorisée, aucun degré de résistance au feu n'est exigé pour la toiture ou ses supports lorsqu'ils sont construits en bois massif. Dans ces cas, un assemblage de toit en bois lourd et ses supports n'ont pas à se conformer aux dimensions minimales des éléments stipulées dans le CNB.

Les éléments en bois massif peuvent également être utilisés chaque fois qu'une construction combustible est autorisée. Dans ce cas, cependant, ces éléments en bois massif doivent être spécifiquement conçus pour répondre aux exigences de résistance au feu.

 

Définitions NBC :

Combustible signifie qu'un matériau ne répond pas aux critères d'acceptation de la norme CAN/ULC-S114, "Test de détermination de l'incombustibilité des matériaux de construction".

Construction combustible désigne un type de construction qui ne répond pas aux exigences en matière de construction incombustible.

Construction en bois lourd signifie que ce type de construction combustible dans lequel un certain degré de sécurité incendie est atteint en limitant les dimensions des éléments structurels en bois ainsi que l'épaisseur et la composition des planchers et des toits en bois, et en évitant les espaces cachés sous les planchers et les toits.

Construction incombustible désigne le type de construction dans lequel un certain degré de sécurité incendie est atteint par l'utilisation de incombustible des matériaux pour les éléments structurels et autres assemblages de construction.

Incombustible signifie qu'un matériau répond aux critères d'acceptation de la norme CAN/ULC-S114, "Test de détermination de l'incombustibilité des matériaux de construction".

 

Pour plus d'informations, consultez les ressources suivantes :

Code national du bâtiment du Canada

CAN/ULC-S114 Essai de détermination de l'incombustibilité des matériaux de construction

Manuel de conception en bois 2017

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