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Les préoccupations liées au changement climatique encouragent la décarbonisation du secteur du bâtiment, y compris l'utilisation de matériaux de construction responsables de moins d'émissions de gaz à effet de serre (GES) et l'amélioration des performances opérationnelles tout au long du cycle de vie des bâtiments. Responsable de plus de 10 % des émissions totales de GES au Canada, le secteur du bâtiment joue un rôle important dans l'atténuation du changement climatique et l'adaptation à celui-ci. La réduction de l'impact des bâtiments sur le changement climatique offre un rendement environnemental élevé pour un investissement économique relativement faible.

Le gouvernement du Canada, en tant que signataire de l'Accord de Paris, s'est engagé à réduire les émissions de GES du Canada de 30 % par rapport aux niveaux de 2005 d'ici 2030. En outre, le Cadre pancanadien sur la croissance propre et le changement climatique reconnaît que la forêt et les produits du bois ont la capacité de contribuer à la stratégie nationale de réduction des émissions par :

  • l'amélioration du stockage du carbone dans les forêts ;
  • l'augmentation de l'utilisation du bois dans la construction ;
  • la production de carburant à partir de bioénergie et de bioproduits ; et
  • promouvoir l'innovation dans le développement de produits biosourcés et les pratiques de gestion forestière.

Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) se fait également l'écho de l'importance du secteur de la sylviculture et des produits du bois en tant que composante essentielle de l'atténuation des effets du changement climatique, en déclarant qu'une stratégie de gestion durable des forêts visant à maintenir ou à augmenter les stocks de carbone forestier tout en produisant du bois, des fibres ou de l'énergie, génère le plus grand bénéfice durable pour l'atténuation du changement climatique. En outre, le GIEC proclame que "les options d'atténuation du secteur forestier comprennent l'extension de la rétention de carbone dans les produits ligneux récoltés, la substitution de produits et la production de biomasse pour la bioénergie".

L'industrie forestière canadienne s'engage à éliminer 30 mégatonnes de dioxyde de carbone (CO2) par an d'ici 2030, ce qui équivaut à 13 % des engagements nationaux du Canada dans le cadre de l'Accord de Paris. Plusieurs mécanismes seront utilisés pour relever ce défi, notamment :

  • le remplacement de produits, en utilisant des produits biologiques à la place de produits et de sources d'énergie dérivés de combustibles fossiles ;
  • les pratiques de gestion forestière, notamment l'utilisation accrue, l'amélioration de l'utilisation des résidus et de la planification de l'utilisation des terres, ainsi que l'amélioration de la croissance et des rendements ;
  • la prise en compte des réservoirs de carbone des produits biosourcés à longue durée de vie ; et
  • une plus grande efficacité des processus de fabrication des produits du bois

Le Canada abrite 9 % des forêts de la planète, qui ont la capacité d'agir comme d'énormes puits de carbone en absorbant et en stockant le carbone. Chaque année, le Canada exploite moins d'un demi pour cent de ses terres forestières, ce qui a permis à la couverture forestière du pays de rester constante au cours du siècle dernier. La gestion durable des forêts et les exigences légales en matière de reboisement permettent de maintenir ce vaste réservoir de carbone. Une forêt est un système naturel considéré comme neutre en carbone tant qu'elle est gérée de manière durable, ce qui signifie qu'elle doit être reboisée après la récolte et ne pas être convertie à d'autres utilisations. Le Canada possède certaines des réglementations les plus strictes au monde en matière de gestion forestière, exigeant une régénération réussie après l'exploitation des forêts publiques. Lorsqu'elles sont gérées de manière responsable, les forêts constituent une ressource renouvelable qui sera disponible pour les générations futures.

Le Canada est également un leader mondial en matière de certification forestière volontaire par une tierce partie, ce qui constitue une garantie supplémentaire de gestion durable des forêts. Les programmes de gestion durable des forêts et les systèmes de certification s'efforcent de préserver la quantité et la qualité des forêts pour les générations futures, de respecter la diversité biologique des forêts et l'écologie des espèces qui y vivent, ainsi que les communautés concernées par les forêts. Les entreprises canadiennes ont obtenu la certification d'une tierce partie sur plus de 150 millions d'hectares de forêts, ce qui représente la plus grande superficie de forêts certifiées au monde.

La forêt représente un réservoir de carbone, stockant le carbone biogénique dans les sols et les arbres. Le carbone reste stocké jusqu'à ce que les arbres meurent et se décomposent ou brûlent. Lorsqu'un arbre est coupé, 40 à 60 % du carbone biogénique reste dans la forêt ; le reste est prélevé sous forme de grumes et une grande partie est transférée dans le réservoir de carbone des produits du bois dans l'environnement bâti. Les produits du bois continuent à stocker ce carbone biogénique, souvent pendant des décennies dans le cas des bâtiments en bois, retardant ou empêchant la libération de CO2 Les émissions de gaz à effet de serre.

Les produits du bois et les systèmes de construction ont la capacité de stocker de grandes quantités de carbone ; 1 m3 de bois S-P-F stocke environ 1 tonne de CO2 équivalent. La quantité de carbone stockée dans un produit en bois est directement proportionnelle à la densité du bois. Au Canada, une maison unifamiliale moyenne stocke près de 30 tonnes de CO2 dans les produits du bois utilisés pour sa construction. La plupart des produits de construction biosourcés stockent en fait plus de carbone dans les fibres de bois qu'ils n'en libèrent au cours des phases de récolte, de fabrication et de transport de leur cycle de vie.

En général, les produits biosourcés, comme le bois, qui poussent naturellement avec l'aide du soleil, ont des émissions intrinsèques plus faibles. Les émissions intrinsèques résultent des processus de production des matériaux de construction, depuis l'extraction ou la récolte des ressources jusqu'à la fin de vie, en passant par la fabrication, le transport et la construction. La bioénergie produite à partir de résidus biosourcés, tels que l'écorce d'arbre et la sciure de bois, est principalement utilisée pour générer de l'énergie pour la fabrication de produits en bois en Amérique du Nord. Les produits de construction en bois ont de faibles émissions de GES intrinsèques parce qu'ils sont cultivés à l'aide d'énergie solaire renouvelable, qu'ils utilisent peu d'énergie fossile pendant la fabrication et qu'ils ont de nombreuses options de fin de vie (réutilisation, recyclage, récupération d'énergie).

Les produits du bois peuvent se substituer à d'autres matériaux de construction et sources d'énergie à plus forte intensité de carbone. Les émissions de gaz à effet de serre sont ainsi évitées en utilisant des produits du bois à la place d'autres produits de construction à plus forte intensité de gaz à effet de serre. Facteurs de déplacement (kg CO2 évités par kg de bois utilisé) ont été estimés pour calculer la quantité de carbone évitée grâce à l'utilisation de produits du bois dans la construction de bâtiments.

 

Pour plus d'informations, consultez les ressources suivantes :

Lutter contre le changement climatique dans le secteur du bâtiment - Réduction des émissions de carbone (Conseil canadien du bois)

Conception résiliente et adaptative à l'aide du bois (Conseil canadien du bois)

Calculateur de carbone CWC

Défi "30 par 30" de l'industrie canadienne des produits forestiers en matière de changement climatique (Association des produits forestiers du Canada)

www.naturallywood.com

www.thinkwood.com

Construire en bois = protection proactive du climat (Binational Softwood Lumber Council et State University of New York)

Ressources naturelles Canada

Cadre pancanadien sur la croissance propre et le changement climatique (Gouvernement du Canada)

Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat

BUILDING CODES & STANDARDS (THE REGULATORY SYSTEM)

L'industrie de la construction est réglementée par des codes de construction qui s'appuient sur.. :

  • Normes de conception qui fournissent des informations sur la manière de construire en bois,
  • Les normes de produits qui définissent les caractéristiques des produits du bois qui peuvent être utilisées dans les normes de conception, et
  • Normes d'essai qui définissent la méthodologie permettant d'établir les caractéristiques d'un produit du bois

La CCB est active sur le plan technique dans tous les domaines du système réglementaire. Il s'agit notamment de

CODES DE CONSTRUCTION - CWC participe activement au processus d'élaboration des codes de la construction au Canada. Le CWC est membre des comités nationaux et provinciaux du code de la construction. Ces comités sont équilibrés et la représentation est limitée à environ 25 membres par comité. Des intérêts concurrents (par exemple l'acier et le béton) siègent dans les mêmes comités. C'est un domaine où la CCB peut gagner ou perdre du terrain pour les produits de ses membres.

NORMES DE CONCEPTION - Chaque producteur de matériaux de construction élabore des normes de conception technique qui fournissent des informations sur la manière d'utiliser ses produits dans les bâtiments. Le CWC assure le secrétariat de la norme canadienne de conception du bois (CSA O86 "Conception technique en bois"), en fournissant à la fois l'expertise technique et le soutien administratif nécessaires à son développement. Le CWC est également membre du comité de l'American Wood Council (AWC) qui est responsable de la spécification nationale américaine pour la conception en bois.

NORMES DE PRODUITS - CWC participe à l'élaboration de normes canadiennes, américaines et internationales pour ses producteurs de produits de construction en bois.

NORMES DE TEST - CWC participe à l'élaboration de normes d'essai canadiennes, américaines et internationales dans des domaines qui concernent les produits du bois, tels que la résistance au feu.

Detailed building codes & standards pages:

La sécurité incendie dans un bâtiment est une question complexe, bien plus complexe que la combustibilité relative des principaux matériaux structurels utilisés dans un bâtiment. Pour élaborer des dispositions de code sûres, la prévention, l'extinction, le mouvement des occupants, la mobilité des occupants, l'utilisation du bâtiment et le contrôle des combustibles ne sont que quelques-uns des facteurs qui doivent être pris en compte en plus de la combustibilité des composants structurels.

L'expérience des pertes en cas d'incendie montre que le contenu du bâtiment joue un rôle important en termes de charge combustible et de potentiel de génération de fumée dans un incendie. La protection passive contre l'incendie assurée par les degrés de résistance au feu des planchers et des murs d'un bâtiment garantit la stabilité de la structure en cas d'incendie. Cependant, le degré de résistance au feu des structures ne contrôle pas nécessairement le mouvement de la fumée et de la chaleur, qui peut avoir un impact important sur le niveau de sécurité et les dommages matériels résultant d'un incendie.

Le Code national du bâtiment du Canada (CNB) classe les bâtiments en bois dans la catégorie des "constructions combustibles". Bien qu'elles soient qualifiées de combustibles, les techniques de construction courantes peuvent conférer aux constructions à ossature en bois des degrés de résistance au feu allant jusqu'à deux heures. Lorsqu'ils sont conçus et construits conformément aux exigences du code, les bâtiments en bois offrent le même niveau de sécurité des personnes et de protection des biens que les bâtiments de taille comparable définis par le CNB comme des "constructions non combustibles".

Le bois a été utilisé pour pratiquement tous les types de bâtiments, y compris les écoles, les entrepôts, les casernes de pompiers, les immeubles d'habitation et les installations de recherche. Le CNB définit des lignes directrices pour l'utilisation du bois dans des applications qui vont bien au-delà du secteur résidentiel traditionnel et des petits bâtiments. Le CNB autorise les constructions en bois d'une hauteur maximale de six étages, ainsi que les bardages en bois pour les bâtiments désignés comme étant de construction incombustible.

Lorsqu'elle respecte les limites de surface et de hauteur pour les différentes catégories de bâtiments du CNB, la construction à ossature bois peut répondre aux exigences de sécurité des personnes en utilisant des assemblages à ossature bois (généralement protégés par des plaques de plâtre) dont le degré de résistance au feu a été testé. Les restrictions de hauteur et de surface autorisées peuvent être étendues en utilisant des murs coupe-feu pour diviser une grande zone de bâtiment en zones de bâtiment séparées plus petites.

La contribution positive reconnue à la fois à la sécurité des personnes et à la protection des biens qui découle de l'utilisation de systèmes d'extinction automatique peut également être utilisée pour augmenter la surface autorisée des bâtiments en bois. Les sprinkleurs interviennent généralement très tôt dans un incendie, ce qui permet d'en contrôler rapidement les effets dommageables. C'est pourquoi l'installation d'un système d'extinction automatique dans un bâtiment améliore considérablement la sécurité des personnes et la protection des biens dans tous les bâtiments, y compris ceux construits en matériaux incombustibles.

Le CNB autorise l'utilisation de "constructions en bois massif" dans les bâtiments où les constructions combustibles doivent avoir un degré de résistance au feu de 45 minutes. Cette forme de construction en bois massif est également autorisée dans les grands bâtiments incombustibles de certains usages. Pour être acceptés, les éléments doivent répondre à des exigences minimales en matière de dimensions et d'installation. La construction en bois massif bénéficie de cette reconnaissance en raison de ses performances en cas d'exposition réelle au feu et de son acceptation en tant que méthode de construction sûre en cas d'incendie. Dans les bâtiments protégés par sprinklers dont la construction combustible est autorisée, aucun degré de résistance au feu n'est exigé pour la toiture ou ses supports lorsqu'ils sont construits en bois massif. Dans ces cas, un assemblage de toit en bois lourd et ses supports n'ont pas à se conformer aux dimensions minimales des éléments stipulées dans le CNB.

Les éléments en bois massif peuvent également être utilisés chaque fois qu'une construction combustible est autorisée. Dans ce cas, cependant, ces éléments en bois massif doivent être spécifiquement conçus pour répondre aux exigences de résistance au feu.

 

Définitions NBC :

Combustible signifie qu'un matériau ne répond pas aux critères d'acceptation de la norme CAN/ULC-S114, "Test de détermination de l'incombustibilité des matériaux de construction".

Construction combustible désigne un type de construction qui ne répond pas aux exigences en matière de construction incombustible.

Construction en bois lourd signifie que ce type de construction combustible dans lequel un certain degré de sécurité incendie est atteint en limitant les dimensions des éléments structurels en bois ainsi que l'épaisseur et la composition des planchers et des toits en bois, et en évitant les espaces cachés sous les planchers et les toits.

Construction incombustible désigne le type de construction dans lequel un certain degré de sécurité incendie est atteint par l'utilisation de incombustible des matériaux pour les éléments structurels et autres assemblages de construction.

Incombustible signifie qu'un matériau répond aux critères d'acceptation de la norme CAN/ULC-S114, "Test de détermination de l'incombustibilité des matériaux de construction".

 

Pour plus d'informations, consultez les ressources suivantes :

Code national du bâtiment du Canada

CAN/ULC-S114 Essai de détermination de l'incombustibilité des matériaux de construction

Manuel de conception en bois 2017

Comme pour tous les autres matériaux de construction, un aspect essentiel des structures en bois est la manière dont les éléments sont reliés. Les produits en bois sont des matériaux de construction faciles à percer, à ciseler ou à façonner pour faciliter l'assemblage des éléments, et il existe un certain nombre de méthodes et une large gamme de produits pour l'assemblage du bois. L'installation d'attaches métalliques est la méthode la plus courante d'assemblage des produits en bois et une large gamme de matériel est disponible. Cela va des clous et des connecteurs légers utilisés pour la construction de charpentes légères aux boulons, plaques latérales et autres pièces de quincaillerie utilisées pour les assemblages de pièces lourdes. Chaque type de fixation est conçu pour être utilisé avec un type de construction particulier.

Pour de nombreuses applications, telles que le clouage de murs à ossature légère, les fixations métalliques n'ont qu'une fonction structurelle et seront dissimulées par les finitions intérieures et extérieures. Dans d'autres cas, lorsque les éléments en bois ont une fonction structurelle et sont laissés apparents pour ajouter un intérêt visuel à une conception et donner un aspect robuste à une structure, il faut réfléchir à la disposition des connexions ainsi qu'à la sélection et à la finition des produits en bois eux-mêmes. Dans d'autres cas, lorsque des fixations métalliques sont exposées à la vue, le concepteur peut souhaiter qu'elles soient aussi discrètes que possible. Pour ce faire, il peut choisir des fixations telles que des anneaux fendus et des boulons, réduire l'impact visuel de la quincaillerie en l'encastrant dans les éléments en bois, ou utiliser la peinture pour réduire l'importance d'une connexion.

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La vulnérabilité d'un bâtiment en cas d'incendie est plus élevée pendant la phase de construction que lorsqu'il est achevé et occupé. Cela s'explique par le fait que les risques et les dangers présents sur un chantier de construction diffèrent, tant par leur nature que par leur impact potentiel, de ceux qui existent dans un bâtiment achevé. En outre, ces risques et dangers surviennent à un moment où les éléments de prévention et de protection contre l'incendie qui sont conçus pour faire partie du bâtiment achevé ne sont pas encore en place.

Pour ces raisons, la sécurité incendie sur les chantiers de construction comporte des défis uniques. Toutefois, la compréhension des dangers et des risques potentiels constitue la première étape de la prévention et de l'atténuation des incendies.

Il est important de se conformer aux réglementations applicables en matière de planification de la sécurité incendie pendant la construction, et la coopération entre toutes les parties prenantes dans l'établissement et la mise en œuvre d'un plan contribue grandement à réduire le risque potentiel et les conséquences d'un incendie sur les sites de construction. Outre les réglementations provinciales, les gouvernements locaux et les municipalités peuvent également avoir des lois, des réglementations ou des exigences spécifiques qui doivent être respectées. Le service local de lutte contre les incendies peut être une ressource pour vous orienter vers ces réglementations ou exigences supplémentaires.

La sécurité sur le chantier peut avoir un impact sur la productivité et la rentabilité à n'importe quelle phase du projet. Étant donné que les réglementations provinciales ou municipales fixent les exigences minimales en matière de sécurité incendie sur les chantiers, il convient également de prendre en considération les caractéristiques, les objectifs et les buts spécifiques du projet, qui pourraient inciter à dépasser les normes réglementées en matière de sécurité incendie sur les chantiers. Il peut être prudent d'évaluer et de mettre en œuvre diverses "meilleures pratiques", basées sur les besoins spécifiques de votre site, qui peuvent fournir un niveau de protection supplémentaire et instaurer une culture de la sécurité incendie.

La plupart des incendies de chantier peuvent être évités grâce aux connaissances, à la planification et à la diligence, et l'impact des incendies qui peuvent se produire peut être considérablement réduit. Comprendre et traiter les dangers et les risques généraux et spécifiques d'un chantier de construction particulier nécessite de l'éducation et de la formation, ainsi qu'une préparation et une vigilance continues.

 

Pour plus d'informations, consultez les ressources suivantes :

Heureusement pour le Canada, la majeure partie du pays se trouve au nord de la limite des termites sur le continent nord-américain. Cependant, comme les termites et les humains préfèrent les régions chaudes du pays, 20% de la population canadienne vit dans des régions où les termites sont présentes. Les longs hivers limitent l'activité des termites dans la nature, mais la chaleur de nos bâtiments semble favoriser l'apparition de problèmes plus graves en milieu urbain. Les dégâts causés par le termite souterrain de l'Est (Reticulitermes flavipes Kollar) ont atteint des niveaux économiquement importants dans des zones de Toronto et d'autres villes du sud de l'Ontario. Il semblerait que le termite souterrain occidental (Reticulitermes hesperus Banks) soit à l'origine de dégâts importants dans la région de l'Okanagan, en Colombie-Britannique.

Les termites constituent une menace beaucoup plus sérieuse sur bon nombre de nos marchés d'exportation tels que le sud-est des États-Unis, le Japon et l'Asie du Sud-Est. Bien que les mesures de lutte contre les termites adaptées à chaque région soient spécifiées dans les codes de construction locaux et régionaux, une vue d'ensemble de ces mesures peut être utile aux distributeurs canadiens de produits du bois et de maisons préfabriquées. Les mesures de lutte contre les termites peuvent être regroupées en six catégories :

  1. Suppression
  2. Gestion du site
  3. Barrière de terre
  4. Détails de la dalle/de la fondation
  5. Durabilité structurelle
  6. Surveillance et assainissement

Cliquez ici pour plus de détails sur les 6 stratégies

Plus d'informations
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Lutte contre les termites et bâtiments à ossature bois- Bulletin illustré de 11 pages de la CWC, couvrant plus en détail la stratégie intégrée en 6 points discutée. Inclut des photos de produits de lutte contre les termites.

Lutte intégrée contre les termites souterrains : L'approche 6S. Ce document de 20 pages de Forintek présente et examine en détail la stratégie intégrée en 6 points. Il comprend des conseils très spécifiques en matière de conception et d'entretien.
Carte des termites en Amérique du Nord
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Lutte contre les termites - fiche d'information très courte et très simple de Forintek.

Le bois lamellé-croisé (CLT) est un produit d'ingénierie en bois breveté qui est préfabriqué à l'aide de plusieurs couches de bois d'œuvre séché au four, posées à plat et collées ensemble sur leurs faces larges. Les panneaux sont généralement constitués de trois, cinq, sept ou neuf couches alternées de bois de construction. L'alternance des directions des lamelles du CLT lui confère une grande stabilité dimensionnelle. Le CLT présente également un rapport résistance/poids élevé, ainsi que des avantages en termes de performances structurelles, thermiques, acoustiques et de résistance au feu.

L'épaisseur des panneaux est généralement comprise entre 100 et 300 mm (4 à 12 pouces), mais il est possible de produire des panneaux d'une épaisseur allant jusqu'à 500 mm (20 pouces). Les dimensions des panneaux varient de 1,2 à 3 m de largeur et de 5 à 19,5 m de longueur. La taille maximale des panneaux est limitée par la taille de la presse du fabricant et par les réglementations en matière de transport.

Les dispositions de conception du CLT au Canada s'appliquent aux panneaux de bois scié fabriqués conformément à la norme ANSI/APA PRG 320. En règle générale, toutes les lamelles dans une direction sont fabriquées avec la même qualité et la même essence de bois d'œuvre. Toutefois, les couches adjacentes peuvent avoir une épaisseur différente et être fabriquées dans d'autres qualités ou essences. La teneur en humidité des lamelles de bois d'œuvre au moment de la fabrication du CLT est comprise entre 9 et 15%.

Il existe cinq grades de contraintes primaires pour le CLT : E1, E2, E3, V1 et V2. La classe de contrainte E1 est la plus facilement disponible. La désignation "E" indique un bois d'œuvre soumis à des contraintes mécaniques (MSR, ou classé E) et la désignation "V" indique un bois d'œuvre classé visuellement. Les qualités de contrainte E1, E2 et E3 se composent de bois MSR dans toutes les couches longitudinales et de bois classé visuellement dans les couches transversales, tandis que les qualités de contrainte V1 et V2 se composent de bois classé visuellement dans les couches longitudinales et transversales. Les propriétés des qualités de contraintes du CLT sur mesure sont également publiées par les différents fabricants. Comme pour d'autres produits structuraux en bois, le CLT peut être évalué par le Centre canadien des matériaux de construction (CCMC) afin de produire un rapport d'évaluation du produit.

Contrairement aux classes de contraintes primaires et personnalisées du CLT qui sont associées à la capacité structurelle, les classes d'apparence se réfèrent à la finition de la surface des panneaux CLT. Toute classe de contrainte peut généralement être produite dans n'importe quelle finition de surface souhaitée par le concepteur. Il faut tenir compte des réductions de résistance et de rigidité dues au profilage des panneaux ou à d'autres finitions des faces ou des bords. L'annexe de la norme ANSI/APA PRG 320 fournit des exemples de classification de l'aspect du CLT.

Les adhésifs structuraux utilisés pour coller les laminés doivent être conformes aux normes CSA O112.10 et ASTM D7247 et sont également évalués en termes de résistance à la chaleur lors d'une exposition au feu.

Les différentes catégories d'adhésifs structurels généralement utilisées sont les suivantes :

  • Isocyanate de polymère en émulsion (EPI) ;
  • Polyuréthane monocomposant (PUR) ;
  • Les types phénoliques tels que le formaldéhyde phénol-résorcinol (PRF).

Étant donné que le traitement sous pression avec des produits de conservation à base d'eau peut avoir une incidence négative sur l'adhérence, il est interdit de traiter le CLT avec des produits de conservation à base d'eau après le collage. Pour le CLT traité avec des produits ignifuges ou d'autres produits chimiques susceptibles de réduire la résistance, la résistance et la rigidité doivent être basées sur des résultats d'essais documentés.

Dans le cadre du processus de préfabrication, les panneaux CLT sont découpés sur mesure, y compris les ouvertures de portes et de fenêtres, à l'aide de défonceuses à commande numérique par ordinateur (CNC) ultramodernes, capables de réaliser des coupes complexes avec de faibles tolérances. Les éléments préfabriqués en CLT arrivent sur le chantier prêts à être installés immédiatement. Le CLT offre une grande souplesse de conception et un faible impact sur l'environnement pour les planchers, les toits et les murs des bâtiments innovants en bois de moyenne et grande hauteur.

Panneau de bois lamellé-croisé

 

Pour plus d'informations sur le CLT, consultez les ressources suivantes :

ANSI/APA PRG 320 Standard for Performance-Rated Cross-Laminated Timber (Norme pour le bois lamellé-croisé à haute performance)

CSA O86 Conception technique du bois

CSA O112.10 Évaluation des adhésifs pour produits structuraux en bois (exposition limitée à l'humidité)

ASTM D7247 Standard Test Method for Evaluating the Shear Strength of Adhesive Bonds in Laminated Wood Products at Elevated Temperatures (Méthode d'essai standard pour évaluer la résistance au cisaillement des adhésifs dans les produits en bois stratifié à des températures élevées)

Le Code national du bâtiment du Canada (CNB) contient des exigences relatives à l'utilisation de bois traité dans les bâtiments et la série de normes CSA O80 est citée en référence dans le CNB et dans les codes du bâtiment provinciaux pour la spécification du traitement de préservation d'une vaste gamme de produits du bois utilisés dans différentes applications. La première édition de la norme CSA O80 a été publiée en 1954. Onze révisions et mises à jour de la norme ont suivi, la dernière édition ayant été publiée en 2015.

La fabrication et l'application des produits de préservation du bois sont régies par les normes de la série CSA O80. Ces normes consensuelles indiquent les essences de bois qui peuvent être traitées, les produits de préservation autorisés ainsi que la rétention et la pénétration du produit de préservation dans le bois qui doivent être atteintes pour la catégorie d'utilisation ou l'application. La série de normes CSA O80 spécifie également les exigences relatives à l'ignifugation du bois par traitement chimique sous pression et par imprégnation thermique du bois. Les normes de la série CSA O80 traitent également des matériaux et de leur analyse, des procédures d'imprégnation thermique et sous pression, ainsi que de la fabrication et de l'installation.

Les normes canadiennes de préservation du bois sont basées sur les normes de l'American Wood Protection Association (AWPA), modifiées pour les conditions canadiennes. Seuls les produits de préservation du bois homologués par l'Agence canadienne de réglementation de la lutte antiparasitaire sont répertoriés.

Les pénétrations et les charges (rétentions) requises pour les produits de conservation varient en fonction des conditions d'exposition qu'un produit est susceptible de rencontrer au cours de sa durée de vie. Chaque type de conservateur présente des avantages distincts et le conservateur utilisé doit être déterminé en fonction de l'utilisation finale du matériau.

Les exigences relatives à la transformation et au traitement de la série CSA O80 sont conçues pour évaluer les conditions d'exposition auxquelles le bois traité sous pression sera soumis pendant la durée de vie d'un produit. Le niveau de protection requis est déterminé par l'exposition au danger (par exemple, les conditions climatiques, le contact direct avec le sol ou l'exposition à l'eau salée), les attentes du produit installé (par exemple, le niveau d'intégrité structurelle tout au long de la durée de vie) et les coûts potentiels de réparation ou de remplacement au cours du cycle de vie.

Les exigences techniques de la norme CSA O80 sont organisées selon le système de catégories d'utilisation (SCU). Le SCU est conçu pour faciliter la sélection de l'essence de bois, du produit de préservation, de la pénétration et de la rétention (charge) appropriés par le prescripteur et l'utilisateur de bois traité en faisant correspondre plus précisément l'essence, le produit de préservation, la pénétration et la rétention pour des conditions d'humidité typiques et les agents de biodétérioration du bois à l'utilisation finale prévue.

La norme CSA O80.1 spécifie quatre catégories d'utilisation (CU) pour le bois traité utilisé dans la construction :

  • UC1 couvre le bois traité utilisé dans les constructions intérieures sèches ;
  • UC2 couvre le bois traité et les matériaux à base de bois utilisés dans les constructions intérieures sèches qui ne sont pas en contact avec le sol mais qui peuvent être exposés à l'humidité ;
  • UC3 couvre le bois traité utilisé dans la construction extérieure qui n'est pas en contact avec le sol ;
    • UC3.1 couvre les constructions extérieures hors sol avec des produits en bois enduits et un écoulement rapide de l'eau ;
    • UC3.2 couvre les constructions extérieures hors sol avec des produits en bois non revêtus ou un mauvais écoulement de l'eau ;
  • UC4 couvre le bois traité utilisé dans la construction extérieure qui est en contact avec le sol ou l'eau douce ;
    • L'UC4.1 couvre les composants non critiques ;
    • L'UC4.2 couvre les éléments structurels critiques ou difficiles à remplacer ;
  • UC5A couvre le bois traité utilisé dans les eaux côtières, y compris les eaux saumâtres, les eaux salées et les zones de boue adjacentes.

La série de normes CSA O80 se compose des cinq normes suivantes :

  1. CSA O80.0 Exigences générales en matière de préservation du boisspécifie les exigences et fournit des informations applicables à l'ensemble de la série de normes.
  2. CSA O80.1 Spécification du bois traitéest destiné à aider les prescripteurs et les utilisateurs de produits en bois traité à identifier les exigences appropriées en matière de produits de préservation pour divers produits en bois et environnements d'utilisation finale.
  3. CSA O80.2 Transformation et traitementLe règlement sur le traitement des produits du bois spécifie les exigences minimales et les limites du processus pour le traitement des produits du bois.
  4. CSA O80.3 Formulations de conservateursspécifie les exigences relatives aux conservateurs qui ne sont pas référencées ailleurs.
  5. La norme CSA O80.4 a été retirée.
  6. CSA O80.5 Additifs CCA - Poteaux électriquesLa norme CSA O80.1 spécifie les exigences relatives à la préparation et à l'utilisation des combinaisons de produits de préservation et d'additifs de l'ACC pour les poteaux d'utilité publique autorisés par les normes CSA O80.1 et CSA O80.2.

 

Pour plus d'informations, consultez les ressources suivantes :

www.durable-wood.com

CSA O80 Préservation du bois

Préservation du bois Canada

Code national du bâtiment du Canada

Agence de régulation de la lutte antiparasitaire

Association américaine pour la protection du bois

ISO 21887 Durabilité du bois et des produits à base de bois - Classes d'utilisation

CSA O86 Conception technique en bois

Le Code national du bâtiment du Canada (CNB) contient des exigences relatives à la conception technique des produits et systèmes structuraux en bois. La norme CSA O86 est citée en référence dans la partie 4 du CNB et dans les codes du bâtiment provinciaux pour la conception technique des produits structuraux en bois. La première édition de la norme CSA O86 a été publiée en 1959.

La norme CSA O86 fournit des critères pour la conception structurale et l'évaluation des structures ou des éléments structuraux en bois. Elle est rédigée dans le format du calcul aux états limites (CEL) et fournit des équations de résistance et des valeurs de résistance spécifiées pour les produits structuraux en bois, notamment : le bois d'œuvre classé, le bois lamellé-collé, le bois lamellé-croisé (CLT), le contreplaqué sans sable, les panneaux de particules orientées (OSB), les éléments de construction composites, les murs de cisaillement et les diaphragmes à ossature légère, les pilotis en bois, les constructions de type poteau, les solives en I préfabriquées en bois, les produits en bois composite structural (SCL), les fondations permanentes en bois (PWF) et leurs assemblages structuraux.

La norme CSA O86 fournit des approches rationnelles pour les vérifications de conception structurelle liées aux états limites ultimes, tels que la flexion, le cisaillement et les appuis, ainsi qu'aux états limites d'aptitude au service, tels que la déflexion et la vibration. La norme CSA O86 contient également des facteurs de modification de la résistance pour les comportements liés à la durée de la charge, aux effets de taille, aux conditions de service, à la stabilité latérale, aux effets de système, aux traitements de conservation et ignifuges, aux entailles, à l'élancement et à la longueur d'appui.

La conception structurelle des bâtiments et des éléments en bois est réalisée à l'aide des charges définies dans la partie 4 du CNB et des valeurs de résistance des matériaux obtenues à l'aide de la norme CSA O86. Les habitations et autres petits bâtiments peuvent être construits sans conception structurelle complète en utilisant les exigences normatives décrites dans la partie 9 "Habitations et petits bâtiments" du CNB.

 

Pour plus d'informations, consultez les ressources suivantes :

Manuel de conception en bois (Conseil canadien du bois)

Introduction à la conception du bois (Conseil canadien du bois)

Code national du bâtiment du Canada

CSA O86 Conception technique en bois

Comme l'indique la philosophie de conception de la norme CSA S-6, la sécurité est la principale préoccupation dans la conception des ponts routiers au Canada. Pour les produits en bois, la norme CSA S-6 traite des critères de conception associés aux états limites ultimes et aux états limites d'aptitude au service (principalement la déflexion, la fissuration et les vibrations). Les états limites de fatigue doivent également être pris en compte pour les éléments de connexion en acier des ponts en bois. La durée de vie de la structure dans la norme CSA S-6 a été fixée à 75 ans pour tous les types de ponts, y compris les ponts en bois.

La norme CSA S-6 s'applique aux types de structures et de composants en bois susceptibles d'être requis pour les autoroutes, y compris le bois lamellé-collé, le bois de sciage, le bois de charpente composite (SCL), les tabliers en bois lamellé-collé, les tabliers en bois lamellé-béton, les tabliers en bois lamellé précontraint, les fermes, les pieux en bois, les caissons en bois et les tréteaux en bois. La norme ne s'applique pas aux faux-planchers ni aux coffrages.

La norme CSA S-6 porte sur la conception des éléments en bois soumis à la flexion, au cisaillement, à la compression et aux appuis. En outre, la norme fournit des conseils et des exigences concernant la cambrure et la courbure des éléments en bois. D'autres informations sur la durabilité, le drainage et le traitement de préservation du bois dans les ponts sont également abordées.

CSA S406 Spécification des fondations permanentes en bois pour les habitations et les petits bâtiments

La norme CSA S406 est la norme de conception et de construction des fondations permanentes en bois (FPC) qui est citée en référence dans la partie 9 du CNB et dans les codes du bâtiment provinciaux. La première édition de la norme CSA S406 a été publiée en 1983, et les révisions et mises à jour subséquentes de la norme ont été publiées en 1992, 2014 et 2016. La norme CSA S406 s'applique à la sélection des matériaux, à la conception, à la fabrication et à l'installation de la MPO. La norme contient également des renseignements sur la préparation du site, les matériaux, le découpage et l'usinage, les semelles, les produits d'étanchéité, les barrières extérieures contre l'humidité, le remblayage et le nivellement du site.

La norme CSA S406 fournit des détails spécifiques et des exigences normatives pour les bâtiments construits sur des MPO qui relèvent de la partie 9 du Code national du bâtiment du Canada (CNB), c'est-à-dire les bâtiments d'une hauteur maximale de trois étages au-dessus des fondations et dont l'aire de construction ne dépasse pas 600 mètres.2. La norme CSA S406 prévoit l'utilisation facultative de traverses en bois, de dalles de béton coulées et de planchers de sous-sol en bois suspendus comme éléments de l'IGC, ainsi que l'utilisation de l'IGC comme enceinte de vide sanitaire. La norme n'exclut pas les CTA qui peuvent également être conçus pour des bâtiments plus importants, en utilisant les mêmes principes de conception, à condition que les exigences du code du bâtiment soient respectées.

La norme CSA S406 comprend de nombreux tableaux de sélection et figures isométriques visant à améliorer l'efficacité de la conception et la compréhension des détails de construction des coffrages en béton armé. La norme a été élaborée sur la base d'hypothèses de conception technique spécifiques concernant les procédures d'installation, le type de sol, les portées libres pour les planchers et les toits, les charges permanentes et dynamiques, les facteurs de modification, les déflexions et la hauteur de remblayage.

Pour les conditions qui dépassent la portée de la norme CSA S406, des détails similaires peuvent être utilisés à condition qu'ils soient fondés sur des principes d'ingénierie reconnus qui garantissent un niveau de performance équivalent à celui énoncé dans la norme CSA S406. Si l'une des conditions de conception est différente ou plus sévère que les hypothèses, le PWF doit être conçu par un ingénieur ou un architecte et installé conformément à la norme. Indépendamment de la taille du bâtiment et de la conformité aux hypothèses de conception de la norme CSA S406, certaines autorités compétentes exigent le sceau d'un professionnel de la conception pour délivrer un permis de construire.

 

Pour plus d'informations, consultez les ressources suivantes :

Fondations permanentes en bois (Conseil canadien du bois)

Préservation du bois Canada

Code national du bâtiment du Canada

Le bois est biodégradable - c'est une caractéristique que nous considérons normalement comme l'un des avantages du choix de matériaux naturels. Il existe des organismes capables de décomposer le bois en ses produits chimiques de base, de sorte que les troncs tombés dans la forêt peuvent contribuer à la croissance de la prochaine génération de vie. Ce processus, essentiel dans la forêt, doit être évité lorsque nous utilisons le bois dans les bâtiments.

Une variété de champignons, d'insectes et de foreurs marins ont la capacité de décomposer les polymères complexes qui constituent la structure du bois. Au Canada, les champignons constituent un problème plus grave que les insectes. Les champignons qui vivent dans le bois peuvent être classés en trois catégories : les moisissures, les taches, les pourritures molles et les basidiomycètes qui pourrissent le bois. Les moisissures et les taches peuvent décolorer le bois, mais elles n'endommagent pas la structure du bois de manière significative. Les champignons de pourriture molle et les basidiomycètes pourrissant le bois peuvent entraîner une perte de résistance du bois, les basidiomycètes étant responsables des problèmes de pourriture dans les bâtiments. En ce qui concerne les insectes, les fourmis charpentières ne causent des problèmes que dans le bois pourri, et l'activité importante des termites souterrains se limite à quelques régions du sud du Canada. En revanche, d'autres régions du monde sont confrontées à de graves problèmes de termites.

Une bûche en décomposition Le bois pourri est le résultat d'une série d'événements dont une séquence de colonisation fongique. Les spores de ces champignons sont omniprésentes dans l'air pendant une grande partie de l'année. Les champignons qui pourrissent le bois ont besoin de bois comme source de nourriture, d'une température stable, d'oxygène et d'eau. L'eau est normalement le seul de ces facteurs que nous pouvons facilement gérer. Cela peut être rendu plus difficile par certains champignons, qui peuvent transporter de l'eau dans du bois par ailleurs sec. Il peut également être difficile de contrôler l'humidité une fois que la décomposition a commencé, car les champignons produisent de l'eau dans le cadre du processus de décomposition.

La partie extérieure de cette grume est attaquée par un champignon de pourriture. Notez que les dégâts sont retenus à la limite entre le bois de cœur et l'aubier. Pour comprendre pourquoi, cliquez ici pour en savoir plus sur la durabilité naturelle.

 

Plus d'informations

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Cliquez ici pour un article de 26 pages sur la biodétérioration, avec illustrations et bibliographie.

Pour obtenir des réponses aux questions les plus courantes sur la décroissance, consultez la page Page FAQ

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