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Le bois de construction est un bois massif scié dont l'épaisseur est inférieure à 89 mm (3,5 pouces). Le bois de construction peut être désigné par sa dimension nominale en pouces, c'est-à-dire la dimension réelle arrondie au pouce supérieur, ou par sa dimension réelle en millimètres. Par exemple, un matériau de 38 × 89 mm (1-1/2 × 3-1/2 in) est désigné nominalement comme du bois d'œuvre 2 × 4. Le bois d'œuvre séché à l'air ou au four (S-Dry), dont le taux d'humidité est inférieur ou égal à 19 %, est facilement disponible dans une épaisseur de 38 mm (1,5 po). Les épaisseurs de 64 et 89 mm (2-1/2 et 3-1/2 in) sont généralement disponibles en vert surfacé (S-Grn) uniquement, c'est-à-dire que le taux d'humidité est supérieur à 19 %.

La longueur maximale de bois de construction que l'on peut obtenir est d'environ 7 m (23 pieds), mais elle varie d'un bout à l'autre du Canada.

L'utilisation prédominante du bois de construction dans la construction de bâtiments est l'ossature des toits, des planchers, des murs de cisaillement, des diaphragmes et des murs porteurs. Le bois d'œuvre peut être utilisé directement comme matériau d'ossature ou peut servir à fabriquer des produits structuraux techniques, tels que des fermes à ossature légère ou des solives en I préfabriquées en bois. Le bois de dimension de qualité spéciale appelé lamstock (stock de stratification) est fabriqué exclusivement pour le bois lamellé-collé.

Planche de bois 2x4

L'assurance de la qualité du bois d'œuvre canadien est assurée par un système complexe de normes de produits, de normes de conception technique et de codes de construction, impliquant une supervision du classement, un soutien technique et un cadre réglementaire.

 

Articles

 

 

Contrôle et fendage
Bois abouté
Dimensions du bois
Teneur en eau
Lissage de la surface

Pendant de nombreuses années, les valeurs de calcul des bois de construction canadiens ont été déterminées en testant de petits échantillons clairs. Bien que cette approche ait bien fonctionné dans le passé, certains éléments indiquaient qu'elle ne reflétait pas toujours avec exactitude le comportement en service d'un élément de taille normale.

À partir des années 1970, de nouvelles données ont été recueillies sur le bois d'œuvre calibré en grandeur réelle, connu sous le nom d'essais en cours de fabrication. Au début des années 1980, l'industrie canadienne du bois a mené un important programme de recherche dans le cadre du Programme des propriétés du bois du Conseil canadien du bois, portant sur les propriétés de résistance à la flexion, à la traction et à la compression parallèle au fil du bois de 38 mm d'épaisseur (2 pouces nominaux) pour tous les groupes d'essences canadiennes commercialement importants. Le Lumber Properties Program a été mené en coopération avec l'industrie américaine dans le but de vérifier la corrélation de la classification des bois d'œuvre d'une usine à l'autre, d'une région à l'autre et entre le Canada et les États-Unis.

Le programme d'essais au sol a consisté à tester des milliers de pièces de bois de construction jusqu'à leur destruction afin de déterminer leurs caractéristiques en service. Il a été convenu que ce programme d'essai devait simuler, aussi fidèlement que possible, les conditions structurelles d'utilisation finale auxquelles le bois serait soumis.

Après avoir été conditionnés à un taux d'humidité d'environ 15 %, les échantillons ont été soumis à une charge à court et à long terme conformément à la norme ASTM D4761. Des échantillons de bois de trois dimensions : 38 x 89 mm, 38 x 184 mm et 38 x 235 mm (2 x 4 po, 2 x 8 po et 2 x 10 po) ont été sélectionnés dans toutes les régions de culture du Canada pour les trois groupes d'essences commerciales les plus importants : épicéa-pin-sapin (S-P-F), sapin de Douglas-mélèze (D.Fir-L) et sapin-épicéa. Les essences Select Structural, No.1, No.2, No.3, ainsi que les essences de charpente légère, ont été échantillonnées en flexion. Les qualités Select Structural, No.1 et No.2 ont été évaluées en traction et en compression parallèlement au fil. Plusieurs essences de moindre volume ont également été évaluées à des intensités d'échantillonnage plus faibles.

Les essais sur le terrain ont permis d'établir de nouvelles relations entre les essences, les dimensions et les qualités. La base de données des résultats du bois de construction a été examinée afin d'établir les tendances des propriétés de flexion, de tension et de compression parallèles au grain, en fonction de la taille et de la qualité de l'élément. Ces études ont servi de base à l'extension des résultats à l'ensemble des qualités de bois d'œuvre et des dimensions des éléments décrits dans la norme CSA O86. Au Canada, la norme CSA O86 et le Code national du bâtiment du Canada (CNB) ont adopté les résultats du Programme des propriétés du bois de sciage. Les données ont également été utilisées pour mettre à jour les valeurs de calcul aux États-Unis.

Les données scientifiques issues du Lumber Properties Program ont démontré :

  • une corrélation étroite entre les propriétés de résistance du bois de dimension n° 1 et n° 2 classé visuellement ;
  • une bonne corrélation dans l'application des règles de classement d'une usine à l'autre et d'une région à l'autre ; et
  • une diminution de la résistance relative à mesure que la taille augmente (effet de taille) - par exemple, la résistance unitaire à la flexion d'un élément de 38 × 89 mm (2 x 4 pouces) est supérieure à celle d'un élément de 38 × 114 mm (2 x 6 pouces).

Suite à ce programme d'essais, la norme ASTM D1990, basée sur un consensus, a été élaborée et publiée. Les données relatives à la flexion, à la traction parallèle au grain, à la compression parallèle au grain et au module d'élasticité continuent d'être analysées conformément à cette norme.

Contrairement au bois d'œuvre classé visuellement, dont les propriétés de résistance anticipées sont déterminées à partir de l'évaluation d'une pièce sur la base de l'aspect visuel et de la présence de défauts tels que les nœuds, les flaches ou l'inclinaison du grain, les caractéristiques de résistance du bois d'œuvre classé par contrainte mécanique (MSR) sont déterminées en appliquant des forces à un élément et en mesurant réellement la rigidité d'une pièce particulière. Lorsque le bois est introduit en continu dans l'équipement d'évaluation mécanique, la rigidité est mesurée et enregistrée par un petit ordinateur, et la résistance est évaluée par des méthodes de corrélation. Le classement MSR peut être effectué à des vitesses allant jusqu'à 365 m (1000 ft) par minute, y compris l'apposition d'une marque de classement MSR. Le bois de MSR fait également l'objet d'un contrôle visuel des propriétés autres que la rigidité qui pourraient affecter l'adéquation d'une pièce donnée. Étant donné que la rigidité de chaque pièce est mesurée individuellement et que la résistance est mesurée sur des pièces sélectionnées dans le cadre d'un programme de contrôle de la qualité, le bois de MSR peut se voir attribuer des résistances de conception spécifiées plus élevées que le bois de dimension classé visuellement.

 

Pour plus d'informations, consultez les ressources suivantes :

Canadian Lumber Properties (Conseil canadien du bois)

ASTM D1990 Standard Practice for Establishing Allowable Properties for Visually-Graded Dimension Lumber from In-Grade Tests of Full-Size Specimens (Pratique standard pour l'établissement des propriétés admissibles pour le bois de dimension à classement visuel à partir d'essais en cours sur des spécimens de taille normale)

ASTM D4761 Standard Test Methods for Mechanical Properties of Lumber and Wood-Based Structural Materials (Méthodes de test standard pour les propriétés mécaniques du bois de construction et des matériaux structuraux à base de bois)

Autorité nationale de classification des bois (NLGA)

Les progrès de la technologie et des systèmes de produits du bois sont à l'origine de la dynamique des bâtiments innovants au Canada. Des produits tels que bois lamellé-croisé (CLT)Le bois de charpente est un bois de construction, un bois lamellé cloué (NLT), un bois lamellé-collé (GLT), bois d'œuvre stratifié (LSL), bois de placage stratifié (LVL) et d'autres grandes dimensions bois composite structurel (SCL) font partie d'une classification plus large connue sous le nom de "bois de masse".

Bien que le bois de masse soit un terme émergent, la construction traditionnelle à poteaux et à poutres (ossature bois) existe depuis des siècles. Aujourd'hui, les produits en bois de masse peuvent être fabriqués en fixant mécaniquement et/ou en collant avec des adhésifs des éléments en bois plus petits tels que du bois de construction ou des placages, des brins ou des fibres de bois pour former de grands éléments en bois préfabriqués utilisés comme poutres, colonnes, arcs, murs, planchers et toits. Les produits en bois de masse ont un volume et des dimensions transversales suffisants pour offrir des avantages significatifs en termes de résistance au feu, d'acoustique et de performance structurelle, en plus de l'efficacité de la construction.

Au début des années 1900, les constructions en bois à ossature légère et en bois lourd, d'une hauteur pouvant atteindre dix étages, étaient monnaie courante dans les grandes villes du Canada. La longévité et l'attrait continu de ces types de bâtiments sont évidents dans le fait que beaucoup d'entre eux sont encore utilisés aujourd'hui. Au cours de la dernière décennie, on a assisté à un renouveau de l'utilisation du bois pour les bâtiments plus hauts au Canada, y compris les constructions en bois à ossature légère de taille moyenne, jusqu'à six étages de hauteur.

Les constructions en bois à ossature légère de moyenne hauteur ne se résument pas à une simple ossature de 2×4 et à des panneaux de revêtement en bois. Les progrès de la science du bois et de la technologie du bâtiment ont permis de mettre au point des produits et des systèmes de construction plus solides, plus sûrs et plus sophistiqués, qui élargissent les possibilités de la construction en bois et offrent davantage de choix aux constructeurs et aux concepteurs. Les constructions modernes en bois à ossature légère de moyenne hauteur intègrent des solutions sûres qui ont fait l'objet de recherches approfondies. La conception technique et la technologie qui ont été développées et mises sur le marché positionnent le Canada comme un leader dans l'industrie de la construction à ossature bois de moyenne hauteur.

En 2009, grâce à ses codes de construction provinciaux, la Colombie-Britannique est devenue la première province canadienne à autoriser la construction d'immeubles de moyenne hauteur en bois. Depuis cette modification du code du bâtiment de la Colombie-Britannique (BCBC), qui a fait passer de quatre à six étages la hauteur autorisée pour les immeubles résidentiels à ossature en bois, plus de 300 de ces structures ont été achevées ou sont en cours de réalisation en Colombie-Britannique. En 2013 et 2015, le Québec, l'Ontario et l'Alberta, respectivement, ont également décidé d'autoriser la construction de bâtiments à ossature en bois de hauteur moyenne jusqu'à six étages. Ces changements réglementaires indiquent que le marché a clairement confiance dans ce type de construction.

Des preuves scientifiques et des recherches indépendantes ont montré que les bâtiments à ossature bois de moyenne hauteur peuvent répondre aux exigences de performance en matière d'intégrité structurelle, de sécurité incendie et de sécurité des personnes. Ces preuves ont également contribué à l'ajout de nouvelles dispositions normatives pour la construction en bois, et ont ouvert la voie à de futurs changements qui incluront davantage d'utilisations autorisées et, à terme, de plus grandes hauteurs autorisées pour les bâtiments en bois. À la suite de ces recherches et de la mise en œuvre réussie de nombreux bâtiments résidentiels de moyenne hauteur à ossature en bois, principalement en Colombie-Britannique et en Ontario, la Commission canadienne des codes du bâtiment et de prévention des incendies (CCCBPI) a approuvé des modifications similaires aux codes modèles nationaux de construction. L'édition 2015 du Code national du bâtiment du Canada (CNB) autorise la construction de bâtiments résidentiels, commerciaux et de services personnels de six étages à l'aide de matériaux de construction combustibles traditionnels. Les modifications apportées au CNB tiennent compte des progrès réalisés dans le domaine des produits du bois et des systèmes de construction, ainsi que des systèmes de détection, d'extinction et de confinement des incendies.

En ce qui concerne les bâtiments de moyenne hauteur à ossature en bois, plusieurs changements apportés au CNB 2015 visent à réduire davantage les risques posés par les incendies :

  • l'utilisation accrue de gicleurs automatiques dans les zones dissimulées des bâtiments résidentiels ;
  • l'utilisation accrue d'extincteurs automatiques sur les balcons ;
  • l'augmentation de l'approvisionnement en eau pour la lutte contre les incendies ; et
  • 90 % de bardage extérieur incombustible ou à combustion limitée à tous les étages.

La plupart des immeubles de moyenne hauteur à ossature bois sont situés au cœur des petites municipalités et dans les banlieues proches des plus grandes, ce qui offre des avantages économiques et de durabilité. La construction d'immeubles de moyenne hauteur à ossature bois soutient les objectifs de nombreuses municipalités : densification, logements abordables pour répondre à la croissance de la population, durabilité de l'environnement bâti et résilience des communautés.

Nombre de ces bâtiments ont été construits en bois à ossature légère dès le départ, avec une structure à ossature bois de cinq ou six étages construite sur une dalle de béton au sol ou sur un garage de stationnement en sous-sol en béton ; d'autres ont été construits au-dessus d'un ou deux étages de locaux commerciaux incombustibles.

Les bâtiments en bois de moyenne hauteur sont intrinsèquement plus complexes et impliquent l'adaptation des détails structurels et architecturaux qui répondent aux critères de conception structurels, acoustiques, thermiques et de résistance au feu. Plusieurs aspects clés de la conception et de la construction deviennent plus critiques dans cette nouvelle génération de bâtiments en bois de moyenne hauteur :

  • un risque accru de retrait cumulatif et de mouvement différentiel entre les différents types de matériaux, en raison de l'augmentation de la hauteur des bâtiments ;
  • l'augmentation des charges permanentes, vivantes, éoliennes et sismiques qui sont la conséquence d'une plus grande hauteur des bâtiments ;
  • exigences relatives à la disposition des murs de cisaillement continus et empilés ;
  • l'augmentation du degré de résistance au feu des séparations coupe-feu, comme l'exigent les bâtiments de plus grande hauteur et de plus grande superficie ;
  • les indices de transmission du son, tels qu'ils sont exigés pour les bâtiments à usage d'habitation multifamiliale, ainsi que pour d'autres usages ;
  • le risque d'une exposition plus longue aux éléments pendant la construction ;
  • l'atténuation des risques liés aux incendies pendant la construction ; et
  • la modification de la séquence et de la coordination de la construction, résultant de l'utilisation de technologies et de processus de préfabrication.

Il existe de nombreuses approches et solutions alternatives à ces nouvelles considérations de conception et de construction associées aux systèmes de construction en bois de moyenne hauteur. Les publications de référence produites par le Conseil canadien du bois fournissent une discussion plus détaillée, des études de cas et des détails sur les techniques de conception et de construction des immeubles de moyenne hauteur.

 

Pour plus d'informations, consultez les ressources suivantes :

Guide des meilleures pratiques pour les immeubles de moyenne hauteur (Conseil canadien du bois)

Guide de référence 2015 : Construction en bois de moyenne hauteur dans le Code du bâtiment de l'Ontario (Conseil canadien du bois)

Mid-Rise 2.0 - Innovative Approaches to Mid-Rise Wood Frame Construction (Conseil canadien du bois)

Mid-Rise Construction in British Columbia (Conseil canadien du bois)

Code national du bâtiment du Canada

Manuel de conception du bois (Conseil canadien du bois)

CSA O86 Conception technique en bois

Le bois pour les constructions de moyenne hauteur (Bois ÇA MARCHE ! Atlantique)

Sécurité incendie et sûreté : Note technique sur la sécurité incendie sur les chantiers de construction en Colombie-Britannique et en Ontario (Conseil canadien du bois)

Lorsqu'il est question de construction en bois, nombreux sont ceux qui pensent à une simple ossature en 2×4, à des panneaux ou à des revêtements de sol pour les maisons individuelles. Cependant, les progrès de la science du bois et de la technologie de construction ont permis de créer des produits plus solides, plus sophistiqués et plus robustes qui élargissent les possibilités de la construction en bois et offrent un plus grand choix aux constructeurs et aux architectes.

Le soutien du Conseil canadien du bois à la construction d'immeubles de moyenne hauteur n'est pas unique. En Ontario, les constructeurs d'habitations, par l'intermédiaire d'organisations telles que RESCON, BILD et l'Association des constructeurs d'habitations de l'Ontario, mettent également l'accent sur cette opportunité.

  • Les immeubles de moyenne hauteur en bois sont une option nouvelle construction pour les constructeurs. C'est une bonne nouvelle pour le Canada, où les terrains sont très chers. L'avantage net de la réduction des coûts de construction est une plus grande accessibilité pour les acheteurs de logements.
  • En termes de une nouvelle opportunité économiqueEn outre, la capacité d'aller de l'avant "maintenant" crée de nouveaux emplois dans le secteur de la construction dans les villes et soutient l'emploi dans les communautés forestières. Cela permet également d'accroître les possibilités d'exportation des produits du bois actuels et innovants, dont l'adoption au Canada constitue un exemple pour les autres pays.
  • Cela reflète également une nouvelle norme d'ingénierie en ce sens que les problèmes structurels, d'incendie et de séisme ont tous été traités par les comités d'experts de la Commission canadienne des codes du bâtiment et de prévention des incendies.

En fin de compte, lorsqu'ils sont occupés, les immeubles de moyenne hauteur satisfont pleinement aux mêmes exigences du code de la construction que tout autre type de construction du point de vue de la santé, de la sécurité et de l'accessibilité.

 

Études

Général

Structures et séismes

Mouvement vertical dans les structures à plate-forme en bois (Fiches d'information de la CAC)

Conception de murs de cisaillement à base de bois pour plusieurs étages : Analyse dynamique linéaire et approche basée sur la mécanique

Incendie

Essais

Recherche sur les incendies

Projet de recherche sur les bâtiments de moyenne hauteur en bois et hybrides avec le bois
Conseil national de la recherche du Canada (2011-2015)

Autres rapports

Recherche en acoustique

Projet de recherche sur les bâtiments de moyenne hauteur en bois et hybrides avec le bois
Conseil national de la recherche du Canada (2011-2015)

Autres rapports et guides

Recherche sur l'enveloppe des bâtiments

Projet de recherche sur les bâtiments de moyenne hauteur en bois et hybrides avec le bois
Conseil national de la recherche du Canada (2011-2015)

Visitez la bibliothèque de recherche de Think Wood pour obtenir des ressources supplémentaires.

bannière pour research.thinkwood.com

La durabilité du bois est souvent fonction de l'eau, mais cela ne signifie pas que le bois ne peut jamais être mouillé. Bien au contraire, le bois et l'eau vivent généralement en bonne intelligence. Le bois est un hygroscopique Il s'agit d'un matériau qui absorbe et rejette naturellement de l'eau pour s'équilibrer avec son environnement. Le bois peut absorber en toute sécurité de grandes quantités d'eau avant d'atteindre des niveaux d'humidité propices à l'apparition de champignons de pourriture.

Teneur en humidité (MC) est une mesure de la quantité d'eau contenue dans un morceau de bois par rapport au bois lui-même. La MC est exprimée en pourcentage et se calcule en divisant le poids de l'eau dans le bois par le poids de ce bois s'il était séché au four. Par exemple, 200% MC signifie qu'un morceau de bois contient deux fois plus d'eau que de bois. Voici deux chiffres importants à retenir 19% et 28%. Nous avons tendance à dire qu'une pièce de bois est sèche si son taux d'humidité est inférieur ou égal à 19%. La saturation des fibres se situe en moyenne autour de 28%.

Saturation des fibres est un repère important à la fois pour le retrait et pour la pourriture. Les fibres du bois (les cellules qui s'étendent sur toute la longueur de l'arbre) ont la forme d'une paille effilée. Lorsque les fibres absorbent de l'eau, celle-ci est d'abord retenue dans les parois cellulaires elles-mêmes. Lorsque les parois cellulaires sont pleines, l'eau supplémentaire absorbée par le bois va alors remplir les cavités de ces cellules tubulaires. La saturation des fibres est le niveau d'humidité auquel les parois cellulaires retiennent le plus d'eau possible. L'eau contenue dans les parois cellulaires est appelée eau liéetandis que l'eau contenue dans les cavités cellulaires est appelée eau gratuite. Comme son nom l'indique, l'eau libre est relativement accessible, et une source d'eau accessible est une nécessité pour que les champignons de pourriture commencent à se développer. Par conséquent, la carie ne peut généralement commencer que si la teneur en humidité du bois est supérieure à la saturation des fibres. Le point de saturation des fibres est également la limite du retrait du bois. Le bois rétrécit ou gonfle lorsque sa teneur en eau varie, mais uniquement lorsque l'eau est absorbée ou libérée par les parois cellulaires. Toute modification de la teneur en eau dans la cavité cellulaire n'a aucun effet sur la dimension du bois. Par conséquent, le bois ne rétrécit et ne gonfle que lorsque son taux d'humidité passe en dessous du point de saturation des fibres.

Comme d'autres matériaux hygroscopiques, le bois placé dans un environnement où la température et l'humidité relative sont stables finira par atteindre un taux d'humidité qui ne produit aucune différence de pression de vapeur entre le bois et l'air ambiant. En d'autres termes, son taux d'humidité se stabilisera à un point appelé "point d'équilibre". la teneur en eau d'équilibre (EMC). Le bois utilisé en intérieur finira par se stabiliser à un taux d'humidité de 8-14% ; à l'extérieur, à 12-18%. L'hygroscopicité n'est pas nécessairement une mauvaise chose - elle permet au bois de fonctionner comme un régulateur d'humidité naturel dans nos maisons. Lorsque l'air intérieur est très sec, le bois libère de l'humidité. Lorsque l'air intérieur est trop humide, le bois absorbe l'humidité.

Le bois se rétracte ou se gonfle lorsqu'il perd ou gagne de l'humidité en dessous du point de saturation de ses fibres. Ce comportement naturel du bois est à l'origine de certains problèmes parfois rencontrés lorsque le bois sèche. Par exemple, des fissures spéciales appelées contrôles peut résulter de contraintes induites dans une pièce de bois en cours de séchage. En séchant, la pièce développe un gradient d'humidité à travers sa section (sèche à l'extérieur, humide à l'intérieur). L'enveloppe extérieure sèche veut se rétracter au fur et à mesure qu'elle sèche en dessous de la saturation des fibres, mais le cœur plus humide contraint l'enveloppe. Cela peut entraîner la formation de fissures à la surface. L'enveloppe est maintenant fixée dans ses dimensions, bien que le cœur continue de sécher et veuille à son tour se rétracter. Mais la coque fixe contraint le noyau et des fissures peuvent donc se former dans le noyau. Un autre problème lié au séchage est déformation. Un morceau de bois peut s'écarter de la forme prévue lorsqu'il sèche, car le bois se rétracte différemment selon les directions. Il se rétracte le plus dans la direction tangentielle aux cernes, environ deux fois moins dans la direction perpendiculaire aux cernes et presque pas du tout sur la longueur de l'arbre. L'endroit où une pièce a été coupée dans la grume est un facteur qui détermine la façon dont elle change de forme au fur et à mesure qu'elle se rétracte. L'un des avantages de l'utilisation debois sec est que la majeure partie du retrait a été réalisée avant l'achat. Le bois sec est un bois dont le taux d'humidité ne dépasse pas 19% ; le bois subit la majeure partie de son rétrécissement lorsqu'il passe de 28 à 19%. Le bois sec aura déjà montré ses défauts de séchage, le cas échéant. Il y aura également moins de surprises dans un bâtiment fini, car le produit restera plus ou moins à la dimension qu'il avait au moment de l'installation. Le bois sec est estampillé avec les lettres S-DRY (pour les surfaces sèches) ou KD (pour le séchage au four).

Une autre façon d'éviter le rétrécissement et le gauchissement est d'utiliser composite les produits du bois, également appelés conçu les produits en bois. Il s'agit de produits assemblés à partir de petites pièces de bois collées les unes aux autres, par exemple, contreplaqué, OSBLes produits composites ont une orientation mixte des grumes dans une même pièce, de sorte qu'une partie limite le mouvement d'une autre. Les produits composites présentent un mélange d'orientations de billes dans une seule pièce, de sorte qu'une partie contraint le mouvement d'une autre. Le contreplaqué, par exemple, présente cette forme d'auto-contrainte par bandes croisées. Dans d'autres produits, les mouvements sont limités à de très petites zones et tendent à s'estomper dans l'ensemble de la pièce, comme c'est le cas pour les montants assemblés par entures multiples.

Le clouage est le moyen le plus simple et le plus couramment utilisé pour fixer les éléments d'une construction à ossature en bois. Les clous ordinaires et les clous en spirale sont largement utilisés dans tous les types de construction en bois. Les performances historiques, ainsi que les résultats des recherches, ont montré que les clous constituent une connexion viable pour les structures en bois soumises à des charges légères à modérées. Ils sont particulièrement utiles dans les endroits où la redondance et les connexions ductiles sont nécessaires, comme dans le cas de charges sismiques.

Les applications structurelles typiques des assemblages cloués sont les suivantes :

  • Construction en bois
  • la construction à poteaux et à poutres
  • construction en bois lourd
  • murs de cisaillement et diaphragmes
  • goussets cloués pour la construction de fermes en bois
  • assemblages de panneaux de bois

Les clous et les pointes sont fabriqués dans de nombreuses longueurs, diamètres, styles, matériaux, finitions et revêtements, chacun étant conçu pour un objectif et une application spécifiques.

Au Canada, les clous sont spécifiés par le type et la longueur et sont toujours fabriqués selon les dimensions impériales. Les clous sont fabriqués dans des longueurs de 13 à 150 mm (1/2 à 6 pouces). Les pointes sont fabriquées dans des longueurs de 100 à 350 mm (4 à 14 pouces) et sont généralement plus trapues que les clous, c'est-à-dire que la section transversale d'une pointe est plus grande que celle d'un clou ordinaire de longueur équivalente. Les pointes sont généralement plus longues et plus épaisses que les clous et sont généralement utilisées pour fixer des pièces de bois lourdes.

Le diamètre des clous est spécifié par le numéro de calibre (British Imperial Standard). La jauge correspond au diamètre du fil utilisé dans la fabrication du clou. Les calibres varient en fonction du type et de la longueur du clou. Aux États-Unis, la longueur des clous est désignée par "penny", abrégé "d". Par exemple, un clou de vingt pennies (20d) a une longueur de quatre pouces.

Les clous les plus courants sont fabriqués en acier à faible ou moyen carbone ou en aluminium. Les aciers à teneur moyenne en carbone sont parfois durcis par traitement thermique et trempe pour augmenter leur résistance. Des clous en cuivre, laiton, bronze, acier inoxydable, monel et autres métaux spéciaux sont disponibles sur commande. Le tableau 1 ci-dessous donne des exemples d'applications courantes pour des clous fabriqués dans différents matériaux.

TABLEAU 1 : Applications des clous pour les matériaux alternatifs

Matériau Abréviation Application
Aluminium A Pour un meilleur aspect et une longue durée de vie : résistance accrue à la déformation et à la corrosion.
Acier - doux S Pour la construction générale.
Acier - Carbone moyen Sc Pour des conditions de conduite particulières : meilleure résistance aux chocs.
Acier inoxydable, cuivre et bronze au silicium E Pour une résistance supérieure à la corrosion : plus cher que la galvanisation à chaud.

 

Les clous en acier non revêtus utilisés dans des zones humides se corrodent, réagissent avec les matières extractibles du bois et tachent la surface du bois. En outre, les matières extractibles naturellement présentes dans les cèdres réagissent avec l'acier non protégé, le cuivre et les attaches bleuies ou électro-galvanisées. Dans de tels cas, il est préférable d'utiliser des clous fabriqués dans un matériau non corrosif, comme l'acier inoxydable, ou finis dans un matériau non corrosif, comme le zinc galvanisé à chaud. Le tableau 2 ci-dessous donne des exemples d'applications courantes pour d'autres finitions et revêtements de clous.

TABLEAU 2 : Applications de clous pour les finitions et revêtements alternatifs

Vernis à ongles Abréviation Application
Lumineux B Pour la construction générale, finition normale, non recommandée pour l'exposition aux intempéries.
Bleu Bl Pour une meilleure tenue dans le bois dur, une fine couche d'oxyde est obtenue par traitement thermique.
Traitement thermique Ht Pour une rigidité et une tenue accrues : finition oxyde noir.
Phoscoated Pt Pour une meilleure tenue ; ne résiste pas à la corrosion.
Electro-galvanisé Ge Pour une résistance limitée à la corrosion ; zingage fin ; surface lisse ; pour usage intérieur.
Galvanisé à chaud Ghd Pour une meilleure résistance à la corrosion ; revêtement de zinc épais ; surface rugueuse ; pour usage extérieur.

 

Les pistolets de clouage pneumatiques ou mécaniques sont largement répandus en Amérique du Nord en raison de la vitesse à laquelle les clous peuvent être enfoncés. Ils sont particulièrement rentables dans les applications répétitives telles que la construction de murs de cisaillement, où l'espacement des clous peut être considérablement réduit. Les clous des pistolets pneumatiques sont légèrement fixés les uns aux autres ou reliés par du plastique, ce qui permet de charger rapidement des agrafes à clous, comme on le fait pour les agrafes à papier. Les fixations pour ces outils sont disponibles dans de nombreuses tailles et types différents.

Les informations de conception fournies dans la norme CSA O86 ne s'appliquent qu'aux clous ronds communs en acier, aux pointes et aux clous en spirale communs, tels que définis dans la norme CSA B111. La norme ASTM F1667 est également largement acceptée et inclut des diamètres de clous qui ne sont pas inclus dans la norme CSA B111. D'autres types de clous non décrits dans la norme CSA B111 ou ASTM F1667 peuvent également être utilisés, à condition de disposer des données nécessaires.

Types d'ongles 

Pour plus d'informations, consultez les ressources suivantes :

Association internationale des agrafes, clous et outils (ISANTA)

CSA O86 Conception technique en bois

CSA B111 Clous, pointes et agrafes en fil de fer

ASTM F1667 Spécification standard pour les fixations à enfoncer : Clous, pointes et agrafes

Au nom de la Commission canadienne des codes du bâtiment et de prévention des incendies (CCCBPI), le Conseil national de recherches du Canada (CNRC), Codes Canada publie des codes modèles nationaux qui énoncent les exigences minimales relatives à leur portée et à leurs objectifs. Il s'agit notamment du Code national du bâtiment (CNB), du Code national de prévention des incendies (CNPI), du Code national de l'énergie pour les bâtiments (CNEB), du Code national de la plomberie (CNP) et d'autres documents. L'Association canadienne de normalisation (CSA) publie d'autres codes modèles qui traitent des systèmes électriques, du gaz et des ascenseurs.

Le CNB est le code de construction modèle au Canada. qui constitue la base de la plupart des conceptions de bâtiments du pays. Le CNB est un code de construction modèle très apprécié parce qu'il s'agit d'un processus consensuel de production d'un ensemble d'exigences modèles qui assurent la santé et la sécurité du public dans les bâtiments. Ses origines sont profondément ancrées dans l'histoire et la culture canadiennes et dans la nécessité de loger la population croissante du Canada de manière sûre et économique. Des événements historiques ont façonné bon nombre des exigences du CNB en matière de santé et de sécurité.

Les codes modèles tels que le CNB et le CNEB n'ont pas force de loi tant qu'ils n'ont pas été adoptés par une autorité gouvernementale compétente. Au Canada, cette responsabilité incombe aux provinces, aux territoires et, dans certains cas, aux municipalités. La plupart des régions choisissent d'adopter le CNB ou d'adapter leur propre version dérivée du CNB pour répondre à leurs besoins régionaux.

Les codes modèles du Canada sont élaborés par des experts, pour des experts, dans le cadre d'un processus collaboratif et consensuel qui inclut des contributions de tous les segments de la communauté de la construction. Les codes modèles canadiens s'appuient sur la meilleure expertise du Canada et du monde entier pour fournir des réglementations efficaces en matière de construction et de sécurité qui sont harmonisées dans l'ensemble du pays.

Les publications de Codes Canada sont élaborées par la Commission canadienne des codes du bâtiment et de prévention des incendies (CCCBPI). La CCCBPI supervise les travaux d'un certain nombre de comités techniques permanents. Représentant toutes les principales facettes de l'industrie de la construction, les membres de la Commission comprennent des responsables de la construction et de la lutte contre les incendies, des architectes, des ingénieurs, des entrepreneurs et des propriétaires de bâtiments, ainsi que des membres du public. Les représentants du Conseil canadien du bois sont membres de plusieurs comités permanents et groupes d'étude relevant de la CCCBPI et participent activement aux mises à jour et révisions techniques relatives aux aspects des codes modèles canadiens qui s'appliquent aux produits et systèmes de construction en bois.

Au cours d'un cycle quinquennal de révision du code, le public canadien a de nombreuses occasions de contribuer au processus. Au moins deux fois au cours du cycle quinquennal, les propositions de modification du code sont publiées et le public est invité à faire part de ses commentaires. Cette procédure est cruciale car elle permet à toutes les personnes concernées d'apporter leur contribution et d'élargir le champ d'expertise des comités. Des milliers de commentaires sont reçus et examinés par les comités au cours de chaque cycle. Une proposition de modification peut être approuvée telle quelle, modifiée et soumise à nouveau à l'examen du public à une date ultérieure, ou rejetée entièrement.

 

Pour plus d'informations, consultez les ressources suivantes :

Conception de la sécurité incendie dans les bâtiments (Conseil canadien du bois)

Codes Canada - Conseil national de recherches du Canada

Code national du bâtiment du Canada

Bois non traité sous pression

Pour la plupart des bois traités, les produits de préservation sont appliqués sous pression dans des installations spéciales. Cependant, il arrive que cela ne soit pas possible ou que la nécessité de traiter le bois ne soit apparue qu'après la construction ou l'occupation du bâtiment. Dans ce cas, les produits de préservation peuvent être appliqués selon des méthodes qui n'impliquent pas de cuves sous pression.

Certains de ces traitements ne peuvent être effectués que par des applicateurs agréés. Lors de l'utilisation de produits de préservation du bois, comme pour tous les pesticides, il convient de respecter les exigences de l'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (au Canada) ou de l'Agence de protection de l'environnement (aux États-Unis) en matière d'étiquetage.

Cinq catégories de traitements sans pression

Traitement pendant la fabrication des produits en bois d'ingénierie

Certains panneaux en bois d'ingénierie, tels que le contreplaqué et le bois de placage stratifié (LVL), peuvent être traités après fabrication avec des solutions de préservation, ce qui n'est pas le cas des produits à base de fines lamelles (OSB, OSL) et des panneaux à base de petites particules et de fibres (panneaux de particules, MDF). Les produits de préservation doivent être ajoutés aux éléments en bois avant qu'ils ne soient collés ensemble, sous forme de pulvérisation, de brouillard ou de poudre.

Les produits tels que l'OSB sont fabriqués à partir de petites et fines lamelles de bois. Les conservateurs en poudre peuvent être mélangés aux lamelles et aux résines pendant le processus de mélange, juste avant le formage et le pressage du matelas. Le borate de zinc est couramment utilisé dans cette application. En ajoutant des conservateurs au processus de fabrication, il est possible d'obtenir un traitement uniforme sur toute l'épaisseur du produit. 

En Amérique du Nord, le contreplaqué est normalement protégé contre la pourriture et les termites par des procédés de traitement sous pression. Toutefois, dans d'autres parties du monde, des insecticides sont souvent formulés avec des adhésifs pour protéger le contreplaqué contre les termites.

Prétraitement de la surface

Il s'agit d'un traitement de préservation anticipé appliqué par trempage, pulvérisation ou brossage sur toutes les surfaces accessibles de certains produits en bois au cours du processus de construction. L'objectif est de fournir une enveloppe de protection aux produits, composants ou systèmes en bois vulnérables dans leur forme finie. Un exemple serait la pulvérisation de borates sur les charpentes des maisons pour les rendre résistantes aux termites de bois sec et aux coléoptères xylophages dans certains cas. Ces traitements peuvent également être appliqués au bois d'œuvre, au contreplaqué et à l'OSB afin de fournir une protection supplémentaire contre la formation de moisissures.

Prétraitement souterrain (traitement Depot)

Il s'agit d'un traitement de préservation appliqué à des endroits distincts, et non à l'ensemble de la pièce, au cours du processus de fabrication ou de la construction. L'objectif est de protéger de manière proactive uniquement les parties du produit, du composant ou du système en bois susceptibles d'être exposées à des conditions propices à la pourriture. Un exemple serait de placer des tiges de borate dans les trous percés dans les extrémités exposées des poutres en lamellé-collé dépassant la ligne de toit.

Traitement complémentaire

Il s'agit d'un traitement de préservation appliqué à des endroits distincts sur du bois traité en service pour compenser soit une pénétration initiale incomplète de la section transversale, soit une diminution de l'efficacité de la préservation au fil du temps. L'objectif est de renforcer la protection du bois déjà traité ou de traiter les zones exposées par la coupe nécessaire des produits en bois traité. Un exemple serait l'application d'un pansement prêt à l'emploi sur des poteaux électriques dont la charge conservatrice d'origine s'est épuisée. Un autre exemple est celui des matériaux coupés sur place pour les fondations en bois préservé.

Traitement correctif

Il s'agit d'un traitement de préservation appliqué au bois sain résiduel dans les produits, les composants ou les systèmes où l'on sait que la pourriture ou l'attaque d'insectes a commencé. L'objectif est de tuer les champignons ou les insectes existants et/ou d'empêcher la pourriture ou les insectes de se propager au-delà des dommages existants. Un exemple serait l'application au rouleau ou par pulvérisation d'une formulation de borate/glycol sur du bois sain laissé en place à côté d'une charpente pourrie (qui devrait être découpée et remplacée par du bois traité sous pression).

Formats des traitements sans pression

Les traitements sans pression se présentent sous trois formes différentes : les solides, les liquides/pâteux et les fumigants. Contrairement aux produits de préservation traités sous pression, qui dépendent de la pression pour une bonne pénétration, ces produits s'appuient sur la mobilité des ingrédients actifs pour pénétrer suffisamment profondément dans le bois pour être efficaces. Les ingrédients actifs peuvent se déplacer dans le bois par capillarité ou se diffuser dans l'eau et/ou l'air à l'intérieur du bois. Cette mobilité permet non seulement aux substances actives de pénétrer dans le bois, mais aussi de s'en échapper dans certaines conditions. Cela signifie que les conditions à l'intérieur et autour de la structure doivent être comprises afin de minimiser la perte de conservateur et la perte de protection qui en découle. Les borates, les fluorures et les composés de cuivre sont particulièrement adaptés à une utilisation sous forme de solides, de liquides et de pâtes. L'isothiocyanate de méthyle (et ses précurseurs), le bromure de méthyle et le fluorure de sulfuryle sont les seuls traitements par fumigation largement utilisés. Le bromure de méthyle a été supprimé en 2005, sauf pour des utilisations très limitées.

Solides

Le principal avantage des solides dans ces applications est qu'ils maximisent la quantité de matériau soluble dans l'eau qui peut être placée dans un trou foré, en raison du pourcentage élevé d'ingrédients actifs contenus dans les tiges disponibles dans le commerce. L'inconvénient majeur est la nécessité d'une humidité suffisante et le temps nécessaire à la dissolution de la tige. Le système de préservation solide le plus ancien et le plus connu est la tige de borate fondu, développée à l'origine dans les années 1970 pour le traitement complémentaire et correctif des traverses de chemin de fer. Depuis, ils ont été utilisés avec succès sur les poteaux électriques, les bois de construction, les menuiseries (fenêtres) et divers autres produits en bois. Un mélange de borates est fusionné en verre à des températures extrêmement élevées, puis versé dans un moule et laissé à prendre. Placé dans des trous dans le bois, le borate se dissout dans l'eau contenue dans le bois et se diffuse dans toute la région humide. L'écoulement en masse de l'humidité le long du grain peut accélérer la distribution du borate. Des biocides secondaires tels que le cuivre peuvent être ajoutés aux tiges de borate pour compléter l'efficacité des borates contre la pourriture et les insectes. Bien que tous les agents de conservation doivent être traités avec respect, de nombreux utilisateurs se sentent plus à l'aise avec les tiges de borate et de cuivre/borate en raison de leur faible toxicité et de leur faible potentiel de pénétration dans l'organisme.

Les fluorures sont également disponibles sous forme de bâtonnets. Le bâtonnet est produit en comprimant du fluorure de sodium et des liants, ou en l'encapsulant dans un tube perméable à l'eau. Les fluorures se diffusent plus rapidement que les borates dans l'eau et peuvent également se déplacer en phase vapeur sous forme d'acide fluorhydrique.

Le borate de zinc (ZB) est une poudre utilisée pour protéger les produits à base de lamelles. Il est mélangé aux résines et aux supports pendant les processus de fabrication des panneaux OSB et d'autres produits à base de lamelles et devient bien dispersé dans l'ensemble. Le borate de zinc a une très faible solubilité dans l'eau et peut protéger les produits à base de bois contre la pourriture et les termites.

Liquides, pâtes et gels

Les liquides peuvent être pulvérisés ou brossés sur les surfaces, ou versés ou pompés dans des trous percés. Les pâtes sont le plus souvent appliquées au pinceau ou à la truelle, puis recouvertes d'un papier kraft recouvert de polyéthylène pour former un "bandage". Les pâtes peuvent également être emballées dans des trous percés ou incorporées dans des bandages prêts à l'emploi à enrouler autour des poteaux. Les borates et les fluorures sont couramment utilisés dans ces formulations car ils se diffusent très rapidement dans le bois humide. Le cuivre se diffuse plus lentement car il réagit avec le bois. Pour le bois plus sec, des glycols peuvent être ajoutés aux formulations de borates afin d'améliorer la pénétration. Les produits de protection du bois disponibles en vente libre pour l'application au pinceau sont à base de naphténate de cuivre (de couleur verte) ou de naphténate de zinc (transparent). Tous deux sont dissous dans des solvants de type essence minérale. En outre, des formulations de borate/glycol à base d'eau peuvent également être achetées en vente libre sous forme de liquides à appliquer au rouleau.

Fumigants

Ces traitements sont généralement administrés sous forme de liquides ou de solides ; ils se transforment en gaz lors de l'exposition à l'air et deviennent mobiles dans le bois sous forme de gaz. Certains fumigants solides et liquides sont conditionnés dans des capsules perméables ou des tubes en aluminium. L'isothiocyanate de méthyle (MIT) et les produits chimiques qui produisent ce composé en se décomposant sont utilisés pour les poteaux électriques et le bois. Ce composé s'adsorbe au bois et peut fournir une protection résiduelle de plusieurs années. Le fluorure de sulfuryle et le bromure de méthyle sont utilisés pour la fumigation des tentes des maisons afin d'éradiquer les termites de bois sec.

Réparation des coupures dans la coquille traitée

Le bois traité sous pression qui se trouve dans le sol peut subir une décomposition interne importante en l'espace de six ou sept ans seulement si les coupes, les trous de boulons et les entailles ne sont pas traités à la brosse avec un produit de préservation appliqué sur le terrain. Les agents courants en vente libre à cette fin sont les suivants naphténate de cuivre (couleur verte), ou naphténate de zinc (transparent). Tous deux sont dissous dans des solvants de type essence minérale. Il existe d'autres agents à appliquer au pinceau, notamment des formulations à base de borate et de glycol en phase aqueuse, que l'on peut également se procurer dans les magasins de matériaux de construction.

L'oubli de cette étape critique réduira presque à coup sûr la durée de vie du produit et entraînera annuler toute garantie sur le produit. Bien que l'application au pinceau des produits de protection du bois soit loin d'être aussi efficace que le traitement sous pression, les produits de protection coupés sur le terrain sont généralement appliqués sur le fil du bois, ce qui permet à la solution de s'imprégner davantage que si elle est appliquée sur le fil du bois.

Dans les essais sur le terrain de FPInnovations, ces agents de conservation ont été testés, naphténate de cuivre a donné les meilleurs résultats. Le naphténate de zinc (2% zinc), qui est incolore, n'a pas été aussi efficace mais peut convenir pour les applications hors sol où le risque de pourriture est plus faible et si la couleur vert foncé du naphténate de cuivre n'est pas souhaitable. Il est à noter que le vert foncé du produit à base de cuivre s'estompe au bout de quelques années.

Le panneau de lamelles orientées (OSB) est un panneau de bois structurel polyvalent et largement utilisé. L'OSB utilise efficacement les ressources forestières en employant des essences moins précieuses et à croissance rapide. L'OSB est fabriqué à partir de peupliers et de trembles abondants et de faible diamètre, ce qui permet de produire un panneau structurel économique. Le processus de fabrication peut utiliser des arbres tordus, noueux et déformés qui n'auraient autrement aucune valeur commerciale, maximisant ainsi l'utilisation de la forêt.

L'OSB peut offrir des avantages en termes de performances structurelles, un élément important de l'enveloppe du bâtiment et des économies de coûts. L'OSB est un panneau à base de bois dimensionnellement stable qui résiste à la délamination et au gauchissement. L'OSB peut également résister à la déformation et à la distorsion de forme lorsqu'il est soumis à des charges éoliennes et sismiques. Les panneaux OSB sont légers et faciles à manipuler et à installer.

Les panneaux OSB sont principalement utilisés dans des conditions de service sèches comme revêtement de toit, de mur et de plancher, et servent d'éléments structurels clés pour résister aux charges latérales dans les diaphragmes et les murs de cisaillement. L'OSB est également utilisé comme matériau d'âme pour certains types de solives en I préfabriquées en bois et comme matériau de peau pour les panneaux isolants structurels. L'OSB peut également être utilisé pour le bardage, les soffites, les sous-couches de plancher et les sous-planchers. Certains produits OSB spécialisés sont fabriqués pour le bardage et le coffrage du béton, bien que l'OSB ne soit pas couramment traité à l'aide de produits de conservation. L'OSB comporte de nombreuses couches entrelacées qui confèrent au panneau de bonnes propriétés de fixation des clous et des vis. Les fixations peuvent être enfoncées jusqu'à 6 mm du bord du panneau sans risque de fissure ou de rupture.

L'OSB est un panneau structurel formé à partir de fines lamelles de tremble ou de peuplier, tranchées à partir de grumes ou de blocs de bois rond de petit diamètre, et collées ensemble avec un adhésif phénolique imperméable qui durcit sous l'effet de la chaleur et de la pression. Aux États-Unis, l'OSB est également fabriqué à partir de l'essence de pin jaune du sud. D'autres essences, telles que le bouleau, l'érable ou le sweetgum, peuvent également être utilisées en quantités limitées lors de la fabrication.

L'OSB est fabriqué avec les lamelles de la couche de surface alignées dans le sens du panneau long, tandis que les couches intérieures ont un alignement aléatoire ou croisé. Comme le contreplaqué, l'OSB est plus résistant dans l'axe long que dans l'axe étroit. Cette orientation aléatoire ou croisée des brins et des plaquettes permet d'obtenir un panneau structurel en bois d'ingénierie présentant des propriétés de rigidité et de résistance constantes, ainsi qu'une stabilité dimensionnelle. Il est également possible de produire des propriétés de résistance spécifiques à une direction en ajustant l'orientation des couches de brins ou de plaquettes. Les plaquettes ou les lamelles utilisées dans la fabrication de l'OSB mesurent généralement jusqu'à 150 mm de long dans le sens du fil, 25 mm de large et moins de 1 mm (1/32″) d'épaisseur.

Au Canada, les panneaux OSB sont fabriqués pour répondre aux exigences de la norme CSA O325. Cette norme définit les performances pour des utilisations finales spécifiques telles que le revêtement de plancher, de toit et de mur dans les constructions à ossature légère en bois. Les revêtements conformes à la norme CSA O325 sont mentionnés dans la partie 9 du Code national du bâtiment du Canada (CNB). De plus, les valeurs de calcul pour le revêtement de construction en OSB sont énumérées dans la norme CSA O86, ce qui permet la conception technique des revêtements de toit, de mur et de plancher à l'aide de panneaux OSB conformes à la norme CSA O325.

Les panneaux OSB sont fabriqués en dimensions impériales et métriques, et sont soit à bords carrés, soit à languettes et rainures sur les bords longs pour les panneaux de 15 mm (19/32 in) et plus d'épaisseur. Pour plus d'informations sur les dimensions disponibles des panneaux OSB, voir le document ci-dessous.

Pour plus d'informations sur l'OSB, veuillez consulter les ressources suivantes :

APA - The Engineered Wood Association (Association du bois d'ingénierie)

Code national du bâtiment du Canada

CSA O86 Conception technique en bois

CSA O325 Revêtement de construction

CSA O437 Normes sur l'OSB et le Waferboard

PFS TECO

ArticlesExemple de spécifications pour les panneaux à lamelles orientées (OSB)
Catégories de panneaux de lamelles orientées (OSB)
Fabrication de panneaux de lamelles orientées (OSB)
Contrôle de la qualité des panneaux à lamelles orientées (OSB)
Dimensions des panneaux de lamelles orientées (OSB)
Stockage et manutention des panneaux de lamelles orientées (OSB)

Bois de sciage orienté (OSL)

Le bois d'œuvre à lamelles orientées (OSL) présente des caractéristiques telles qu'une grande résistance, une grande rigidité et une grande stabilité dimensionnelle. Le processus de fabrication de l'OSL permet de fabriquer de grandes pièces à partir d'arbres relativement petits, ce qui permet une utilisation efficace des ressources forestières.

L'OSL est principalement utilisé comme ossature structurelle dans la construction résidentielle, commerciale et industrielle. Les applications courantes de l'OSL dans la construction comprennent les chevêtres et les poutres, les montants des murs hauts, les planches de rive, les plaques d'appui, la menuiserie et l'encadrement des fenêtres. L'OSL offre également une bonne résistance aux fixations.

Similaire à bois d'œuvre stratifié (LSL)L'OSL est fabriqué à partir de lamelles de bois dont le rapport longueur/épaisseur est d'environ 75. Les brins de bois utilisés dans l'OSL sont plus courts que ceux utilisés dans le LSL. Combinés à un adhésif, les brins sont orientés et formés en un grand mat ou billette, puis pressés. L'OSL ressemble à panneaux à copeaux orientés (OSB) en apparence, car ils sont tous deux fabriqués à partir d'essences de bois similaires et contiennent des lamelles de bois, mais, contrairement à l'OSB, les lamelles de l'OSL sont disposées parallèlement à l'axe longitudinal de l'élément.

L'OSL est un produit en bois massif, hautement prévisible et uniforme, car les défauts naturels tels que les nœuds, l'inclinaison des fibres et les fentes ont été dispersés dans tout le matériau ou ont été complètement éliminés au cours du processus de fabrication. Comme d'autres Produits SCL comme le LVL et le PSL, l'OSL offre des propriétés de résistance et de rigidité prévisibles et une stabilité dimensionnelle qui minimise la torsion et le retrait.

Toutes les coupes, entailles ou perçages spéciaux doivent être effectués conformément aux recommandations du fabricant. Les catalogues et les rapports d'évaluation des fabricants sont les principales sources d'information pour la conception, les détails d'installation typiques et les caractéristiques de performance.

Comme tout autre produit en bois, l'OSL doit être protégé des intempéries pendant le stockage sur le chantier et après l'installation. L'emballage du produit avant son expédition sur le chantier est important pour assurer la protection contre l'humidité. Le scellement des extrémités et des bords du produit renforcera sa résistance à la pénétration de l'humidité.

L'OSL est un produit breveté et, par conséquent, les propriétés techniques et les dimensions spécifiques sont propres à chaque fabricant. Il n'existe donc pas de normes de production ni de valeurs de conception communes pour l'OSL. Les valeurs de conception sont dérivées des résultats d'essais analysés conformément à la norme CSA O86 et à la norme ASTM D5456 et les valeurs de conception sont examinées et approuvées par le Centre canadien des matériaux de construction (CCMC). Les produits conformes aux directives du CCMC reçoivent un numéro d'évaluation et un rapport d'évaluation comprenant les résistances nominales spécifiées, qui sont ensuite répertoriées dans le registre des évaluations de produits du CCMC. Le nom du fabricant ou l'identification du produit et la classe de résistance sont marqués sur le matériau à différents intervalles, mais en raison de la coupe en bout, ils peuvent ne pas être présents sur chaque pièce.

 

Bloc de bois d'œuvre orienté

 

Pour plus d'informations, consultez les ressources suivantes :

APA - The Engineered Wood Association (Association du bois d'ingénierie)

Centre canadien des matériaux de construction (CCMC), Institut de recherche en construction

CSA O86 Conception technique en bois

ASTM D5456 Spécification standard pour l'évaluation des produits de bois de charpente composite

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