Référence :
Architecture en bois : Une histoire de la construction en bois et de ses techniques en Europe et en Amérique du Nord. Hans Jrgen Hansen, Ed., Faber et Faber, Londres, 1971.
Études de cas
1865 House, Vancouver BC
Sujets populaires : Bois massif Essais au feu Durabilité Événements
Filtres
Avec l'aimable autorisation du Mass Timber Institute
Il y a beaucoup à apprendre des entrepôts résistants et adaptables qui bordent les rues des districts industriels historiques du Canada. Historical Tall-Wood Toronto" est une base de données probante de bâtiments vernaculaires en briques et poutres datant de la fin du 19e et du début du 20e siècle qui ont été construits selon les spécifications et la technologie de construction limitant les risques d'incendie de la Heavy Timber Mill-Construction (construction en usine) à Toronto.
Le 20 décembre 2024 (Ottawa) – La Conférence d’Ottawa sur les solutions de conception et de construction en bois de 2025 sera présentée le mercredi 5 février 2025, de 8 h à 17 h, au Centre national des Arts, situé au 1, rue Elgin, à Ottawa.
Lancé il y a plus de 20 ans pour servir les professionnels de la conception et de la construction intéressés par la construction en bois, cet événement est passé d’un rassemblement plutôt spécialisé à une pierre angulaire de la formation professionnelle, stimulé par la demande croissante en matière de construction durable en bois. Le programme propose un éventail de présentations – des approfondissements techniques aux études de cas inspirantes – qui s’adressent aux participants à tous les stades de leur parcours professionnel, des nouveaux venus aux experts chevronnés. Les participants peuvent également profiter de précieuses occasions d’échanger, de collaborer et d’étendre leurs réseaux professionnels au sein de la communauté du bois.
Les organisateurs de la conférence sont ravis d’accueillir Christophe Ouhayoun de KOZ Architectes, en France, qui fera part de ses connaissances sur le développement innovant et collaboratif du village des Athlètes des Jeux Olympiques de Paris. Sa présentation portera également sur les efforts déployés à l’heure actuelle pour convertir ces structures en logements permanents indispensables, en soulignant que ce développement progressif du bois massif est un modèle d’adaptabilité et de durabilité.
Un autre point fort du programme rend hommage au lieu lui-même. Donald Schmitt, CM, de Diamond Schmitt Architects, présentera la revitalisation du Centre national des Arts, en offrant un aperçu des coulisses de la structure en bois et du processus de préfabrication qui ont transformé ce bâtiment emblématique en un point de repère moderne.
D’autres présentations techniques portent sur la gestion du bruit et des vibrations dans les bâtiments en bois massif et sur l’accroissement de la capacité canadienne en matière de construction industrialisée en bois, sur l’évolution des produits du bois dans un climat en mutation et sur la valeur de la construction conventionnelle à ossature en bois dans les petites communautés où elle offre des possibilités d’emploi, avec un accent particulier sur les projets de logement pour les Autochtones.
Tarif pour inscription hâtive de 99 $ + TVH offert jusqu’à la fin du mois de décembre. Au début de la nouvelle année, l’inscription à la conférence coûtera 149 $ + TVH. Les délégués trouveront la conférence Ottawa Wood Solutions sur Eventbrite, et ils peuvent s’inscrire directement en ligne avec le lien suivant : https://www.eventbrite.ca/e/2025-ottawa-wood-solutions-conference-tickets-1080654991169
Un nombre limité de laissez-passer à prix réduit est disponible pour les professeurs de l’enseignement supérieur et les étudiants des programmes d’études AEC+D. Veuillez communiquer avec Kelsey Dayler pour de plus amples renseignements kdayler@cwc.ca.
Les structures en bois, correctement conçues et traitées, dureront indéfiniment. Cette section contient des conseils sur les applications spécifiques des structures qui sont constamment exposées aux éléments.
La construction moderne en bois de masse comprend des systèmes de construction connus sous le nom de poteaux et poutres, ou bois lourd, et bois lamellé-croisé (CLT). Les composants typiques sont le bois massif scié, le bois lamellé-collé (glulam), le bois de fil parallèle (PSL), le bois de placage stratifié (LVL), le bois de fil stratifié (LSL) et le CLT. La construction de poutres et poteaux en bois massif avec des murs de remplissage en divers matériaux est l'un des plus anciens systèmes de construction connus de l'homme. Les exemples historiques encore debout vont de l'Europe à l'Asie, en passant par les longues maisons des premières nations de la côte pacifique (figure 1). Les temples anciens du Japon et de la Chine, datant de plusieurs milliers d'années, sont essentiellement des constructions en bois massif dont certains éléments sont semi-exposés aux intempéries (figure 2). Des entrepôts à forte ossature en bois avec des murs en maçonnerie datant de 100 ans ou plus sont encore utilisables et recherchés comme résidences ou immeubles de bureaux dans des villes comme Toronto, Montréal et Vancouver (Koo 2013). Outre leur valeur historique, ces anciens entrepôts offrent des structures en bois visuellement impressionnantes, des planchers ouverts et la flexibilité d'utilisation et de réaffectation qui en résulte. S'appuyant sur cet héritage, la construction moderne en bois massif devient de plus en plus populaire dans certaines régions du Canada et des États-Unis pour les constructions non résidentielles, les propriétés de loisirs et même les immeubles résidentiels à plusieurs logements. Les propriétaires et les architectes ressentent généralement le besoin d'exprimer ces matériaux structurels, en particulier le bois lamellé-collé, à l'extérieur du bâtiment, où ils sont semi-exposés aux éléments (figure 3). En outre, les éléments en bois sont de plus en plus utilisés pour adoucir l'aspect extérieur des bâtiments qui ne sont pas en bois et les rendre plus attrayants (figure 4). Ils sont censés rester structurellement sains et visuellement attrayants pendant toute leur durée de vie. Cependant, l'utilisation du bois à l'extérieur crée un risque de détérioration qu'il convient de gérer. Comme pour le bois utilisé pour les aménagements paysagers, les principaux défis auxquels le bois est confronté dans ces situations sont la pourriture, les intempéries et les champignons de tache noire. Ce document aide les architectes et les prescripteurs à prendre les bonnes décisions pour maximiser la durabilité et minimiser les besoins d'entretien du bois lamellé-collé et d'autres bois de masse à l'extérieur des bâtiments résidentiels et non résidentiels. Il se concentre sur les principes généraux, plutôt que de fournir des recommandations détaillées. Il s'adresse principalement à un public canadien et accessoirement à un public nord-américain.
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Les besoins en abris après une catastrophe naturelle se présentent en trois phases :
Les abris immédiats et de transition sont généralement fournis par les organismes d'aide. L'ossature légère en bois est idéale pour la fourniture rapide d'abris à moyen et long terme après une catastrophe naturelle. Cependant, dans certains climats, la construction à ossature bois présente des difficultés qu'il convient de résoudre afin de construire des abris de manière durable et responsable. Par exemple, de nombreuses régions qui subissent des ouragans, des tremblements de terre et des tsunamis présentent également de graves risques de pourriture et de termites, notamment des espèces agressives de Coptotermes et des termites de bois sec. Dans les climats nordiques extrêmes, les charges d'occupation élevées sont courantes et, lorsqu'elles sont combinées à la nécessité d'une isolation thermique importante pour assurer des températures intérieures confortables, elles peuvent entraîner la condensation et la formation de moisissures si les systèmes de murs et de toits ne sont pas conçus avec soin.
Le désir des organisations humanitaires de maximiser le nombre d'abris livrés tend à faire baisser le coût admissible, ce qui dicte des conceptions simplifiées avec moins de caractéristiques de gestion de l'humidité. Il peut également être difficile de contrôler la qualité de la construction dans certaines régions. Une fois construites, les structures "temporaires" sont généralement utilisées bien plus longtemps que leur durée de vie prévue. Les améliorations apportées par les occupants sur le long terme peuvent potentiellement accroître les problèmes d'humidité et de termites. Tous ces facteurs signifient que le bois utilisé doit être durable.
L'une des méthodes permettant d'obtenir des produits en bois plus durables consiste à traiter le bois pour prévenir la pourriture et les attaques d'insectes et de termites. Toutefois, le bois couramment traité au Canada peut ne pas convenir à d'autres pays. Le choix du produit de préservation et du procédé de traitement doit tenir compte des réglementations en vigueur dans les pays d'exportation et de destination, et notamment du risque de contact humain avec le bois préservé, de l'emplacement du produit dans le bâtiment, de la possibilité de traiter les essences de bois et du risque local de pourriture et de termites. Des caractéristiques de conception simples, comme le fait de s'assurer que le bois n'entre pas en contact avec le sol et qu'il est protégé de la pluie, peuvent réduire les problèmes d'humidité et de termites.
La construction en béton et en acier n'élimine pas les problèmes de termites. Les termites se nourrissent volontiers de composants en bois, de meubles, d'armoires et d'autres matériaux cellulosiques, tels que le papier des cloisons sèches, les boîtes en carton, les livres, etc. dans les bâtiments en béton ou en blocs de maçonnerie. Des tubes de boue s'étendant sur 10 pieds au-dessus des fondations en béton pour atteindre les matériaux de construction cellulosiques ont été documentés. En effet, les termites ont causé des dommages économiques importants aux matériaux de construction cellulosiques, même dans des tours en béton et en acier en Floride et dans le sud de la Chine.
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Les ponts en bois sont un excellent moyen de démontrer la solidité et la durabilité des structures en bois, même dans des conditions difficiles, lorsque le choix des matériaux, la conception, la construction et l'entretien sont bien faits. Ils peuvent également constituer des éléments d'infrastructure critiques qui enjambent des rivières rapides ou des gorges profondes. La défaillance de ces structures peut avoir de graves conséquences en termes de pertes de vies humaines et d'accès aux communautés. La durabilité est aussi importante que l'ingénierie pour garantir une utilisation sûre des ponts en bois pendant la durée de vie prévue, qui est généralement de 75 ans en Amérique du Nord.
Il existe de nombreux exemples de vieux ponts en bois encore en service en Amérique du Nord (figure 1). Les plus anciens sont des ponts couverts traditionnels (figure 2), dont trois ont environ 190 ans. Dans le sud-est de la Chine, les provinces de Fujian et de Zhejiang comptent de nombreux ponts couverts vieux de près de 1000 ans (figure 3). Le fait que ces ponts soient encore debout témoigne des artisans qui ont sélectionné les matériaux, conçu les structures, les ont construites, ont surveillé leur état et les ont entretenues et réparées. Ils auraient choisi les essences de bois les plus durables disponibles, probablement le châtaignier ou le cèdre en Amérique du Nord, le sapin de Chine (cèdre de Chine) dans le sud-est de la Chine. Ils auraient coupé l'aubier, mince et périssable, pour n'exposer que le bois de cœur, naturellement durable. Si les ponts couverts d'aujourd'hui se ressemblent tous, c'est parce qu'il s'agit de modèles testés et éprouvés qui ont fait leurs preuves. Ces ponts étaient clairement conçus pour évacuer l'eau, avec un toit en bardeaux de bois, un bardage vertical dépassant sous le tablier et des éléments structurels à l'abri de toutes les pluies, à l'exception des pires pluies dues au vent. Toute pluie qui ne s'égouttait pas sur le bas du bardage vertical et ne remontait pas le long du fil du bois s'asséchait également assez rapidement. Le lent pourrissement qui s'est produit à la base de ces planches n'a pas eu d'importance car il était éloigné des connexions avec les éléments structurels. La construction a dû être méticuleusement exécutée par des artisans expérimentés. Il se peut que ces artisans aient été des habitants de la région qui ont continué à surveiller le pont tout au long de sa vie et à effectuer toutes les réparations nécessaires. Bien entendu, tous les éléments de ces ponts anciens ne sont pas d'origine, en particulier les toits en bardeaux qui durent généralement de 20 à 30 ans en fonction du climat. Ces ponts ont tous été réparés en raison de leur dégradation et, dans certains cas, démantelés et reconstruits au fil des ans pour diverses raisons (par exemple, en raison de l'évolution du trafic, d'incendies criminels, d'inondations, d'incendies, d'ouragans, etc.) Le pont de Wan'an, dans le Fujian, a été construit en 1090, remplacé en 1708 et reconstruit en 1845, 1932 et 1953. La fréquence apparemment croissante des reconstructions peut suggérer une perte de connaissances et de compétences, mais il est possible que toutes les réparations et reconstructions antérieures à 1845 n'aient pas été enregistrées.
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Les fondations permanentes en bois (FPC) sont une méthode de construction solide, durable et éprouvée qui présente un certain nombre d'avantages uniques par rapport à d'autres systèmes de fondations, tant pour le constructeur que pour le propriétaire. Les premiers exemples canadiens ont été construits dès 1950 et sont encore utilisés aujourd'hui. Les fondations en béton armé peuvent également être conçues pour des projets tels que les vides sanitaires, les ajouts de pièces et les fondations de murs d'appui pour les garages et les maisons mobiles. Les dalles de béton sur terre-plein, les planchers à traverses en bois et les planchers suspendus en bois peuvent tous être utilisés avec les MPO.
Une fondation permanente en bois est un système de construction technique enterré conçu pour transformer les fondations d'une maison en espace habitable utilisable. Un mur d'ossature sous le niveau du sol, constitué de contreplaqué et de bois d'œuvre traités avec un agent de conservation, soutient la structure et entoure l'espace habitable. Les MPO conviennent à tous les types de construction à ossature légère visés par la partie 9 (habitations et petits bâtiments) du Code national du bâtiment du Canada, en vertu des clauses 9.15.2.4.(1) et 9.16.5.1.(1). Cela comprend les maisons individuelles, les maisons en rangée, les appartements de faible hauteur et les bâtiments institutionnels et commerciaux. En outre, la norme CSA S406 récemment révisée, Spécifications des fondations permanentes en bois pour les habitations et les petits bâtiments, autorise les constructions de trois étages soutenues par des fondations en bois.
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Il n'y a aucune raison pour qu'une structure en bois ne dure pas pratiquement éternellement - ou au moins des centaines d'années, bien plus longtemps que nous n'aurons besoin du bâtiment. Si l'on sait comment protéger le bois de la pourriture et du feu, on peut s'attendre à ce que les bâtiments en bois d'aujourd'hui durent aussi longtemps qu'on le souhaite.
Si le bois n'a pas la longévité historique de la pierre, il subsiste néanmoins de très anciens bâtiments en bois. En Europe, le bois a longtemps été un matériau de construction dominant, et ce dès le début de la civilisation. La plupart de ces bâtiments anciens ont disparu depuis longtemps, victimes du feu, de la dégradation ou de la déconstruction à d'autres fins. Dans les premiers temps de la construction en bois, les éléments structurels primaires étaient placés directement dans le sol, ce qui entraînait à terme leur pourrissement. Ce n'est qu'à partir des années 1100 que les bâtisseurs ont commencé à utiliser des semelles en pierre, de sorte que les exemples de bâtiments en bois qui subsistent ne datent généralement pas d'avant cette époque.
Les églises norvégiennes à douves sont peut-être les plus célèbres constructions anciennes européennes en bois encore visibles aujourd'hui. Des centaines d'entre elles ont été construites aux 12e et 13e siècles et 25 à 30 d'entre elles subsistent encore aujourd'hui. Leurs revêtements extérieurs ont généralement été remplacés, mais le bois de la structure est d'origine.
En Amérique du Nord, l'abondance du bois et les compétences des premiers colons en matière d'exploitation forestière ont conduit à une utilisation généralisée du bois, qui a toujours été et reste le principal matériau de construction des petits bâtiments. Les plus anciennes maisons en bois conservées aux États-Unis datent du début des années 1600. Près de 80 maisons datent de cette époque dans les États de la Nouvelle-Angleterre.
De nombreux autres bâtiments en bois nord-américains datent du 18e siècle. Même dans le climat rigoureux de la Louisiane, où les conditions chaudes et humides constituent un défi pour la durabilité du bois, on peut encore trouver certains des établissements français d'origine datant de la première moitié des années 1700. Et bien sûr, il existe d'innombrables bâtiments en bois des années 1800 et du début des années 1900, dont la plupart sont probablement encore occupés.
Le Japon a une histoire bien connue en matière d'utilisation du bois et abrite la plus ancienne structure en bois conservée au monde, un temple bouddhiste situé près de l'ancienne capitale de Nara. Le temple Horyu-ji aurait été construit au début du huitième siècle (vers 711) et peut-être même avant, car l'un des poteaux de hinoki (cyprès japonais) semble avoir été abattu en l'an 594. La longévité de ce temple est en grande partie due à un entretien et à des réparations minutieux. Toute cette région du Japon compte de nombreux autres bâtiments anciens en bois encore debout.
Pour les bâtiments modernes, nous n'avons normalement pas besoin d'une longévité aussi exceptionnelle. La durée de vie d'une maison nord-américaine typique ne dépasse pas 100 ans (la moyenne est inférieure), et nos bâtiments non résidentiels sont généralement démolis en 50 ans ou moins. Le bois est parfaitement adapté à ces attentes de longévité. Cliquez ici pour les données d'enquête montrant que les bâtiments en bois durent aussi longtemps, voire plus longtemps, que les bâtiments construits avec d'autres matériaux.
Référence :
Architecture en bois : Une histoire de la construction en bois et de ses techniques en Europe et en Amérique du Nord. Hans Jrgen Hansen, Ed., Faber et Faber, Londres, 1971.
1865 House, Vancouver BC
Irving House est une grande résidence à ossature de bois d'un étage et demi plus un sous-sol, conçue dans le style néo-gothique, située sur son site d'origine à l'angle de l'avenue Royal et de la rue Merivale, dans le quartier Albert Crescent de New Westminster. Irving House est remarquable pour la mesure dans laquelle ses éléments extérieurs et intérieurs d'origine ont été conservés. Exploitée en tant que maison-musée historique, elle comprend également une collection de nombreux meubles originaux de la famille Irving.
Irving House | |
Localisation | 302 Royal Avenue, New Westminster, B.C. |
Achèvement de la construction | 1865 |
Autres informations | Propriétaire initial - Capitaine William et Elizabeth Jane Irving |
Statut actuel | Patrimoine de New Westminster |
Méthode de construction | Plate-forme-Cadre |
Style | Style néo-gothique |
Encadrement | Bois de Douglas de 2 pouces |
Revêtement | Bardage en bois de séquoia à larges lamelles et garnitures en bois |
Comdition | Aucun signe de dégradation sur les éléments de l'ossature. |
Réparation majeure | 1880 |
Avec l'aimable autorisation du New Westminster Museum and Archives, New Westminster, Colombie-Britannique
Autre lien : http://www.flickr.com/photos/bobkh/297751638/in/set-72157594340707368/
Maison 1912, Vancouver BC
Cette maison classique du début du siècle était vouée à la démolition en 1990. Elle était déjà vidée de sa substance lorsqu'elle a été achetée par un nouveau propriétaire qui souhaitait la transformer en appartements. À la demande du nouveau propriétaire, le bâtiment a été inspecté par le Dr Paul Morris de Forintek en 1991 pour y déceler des signes de détérioration. Après 80 ans de service, il n'y avait aucun signe de détérioration sur les éléments de la charpente ni sur les cadres des fenêtres, dont la plupart étaient d'origine.
Maison de 1912 | |
Localisation | Vancouver |
Date de construction | 1912 (estimation) |
Enregistrements originaux | Service des eaux 1909 |
Dans le dossier de la ville | 1915 |
Autres informations | Propriétaire d'origine - Henry B. Ford |
Statut actuel | Inventaire des ressources patrimoniales de Vancouver |
Méthode de construction | Plate-forme-Cadre |
Style | Patrimoine, avec des toits à plusieurs pentes et de larges surplombs |
Encadrement | Bois brut vert de 2 pouces en sapin de Douglas |
Revêtement | Planches brutes de Douglas vert |
Papier de construction | Papier imprégné d'asphalte |
Revêtement | Bardeaux de cèdre rouge occidental Bardage en cèdre rouge de l'Ouest |
Toiture | Bardeaux de cèdre rouge de l'Ouest (nouveaux en 1991) |
Condition | Aucun signe de dégradation sur les éléments de l'ossature. |
Temple de Nara, Japon
Le temple bouddhiste Horyuji de Nara est probablement la plus ancienne structure en bois du monde. Nara est devenue la première capitale permanente du Japon en 710.
Temple bouddhiste Horyuji à Nara | |
Localisation | Nara, Japon |
Date de construction | 670 - 714 (estimation) |
Enregistrements originaux | Construit sur le site du temple original de 607 |
Autres informations | Propriétaire initial - Prince Shotoku |
Statut actuel | Bâtiment du patrimoine culturel mondial |
Méthode de construction | Bois lourd |
Style | Bois de Douglas de 2 pouces |
Encadrement | Hinoki (durable - cyprès japonais) |
Toiture | Toit à plusieurs niveaux avec tuiles en terre cuite |
Condition | Aucun signe de dégradation sur les éléments de l'ossature. |
Calendrier d'entretien | Réparations importantes tous les 100 ans, reconstruction tous les 300 ans |
Un traitement supplémentaire peut être ajouté lorsque la coupe ou le forage du bois sur place est inévitable, ou lorsque l'on soupçonne que les mesures de protection initiales sont inadéquates. C'est le cas le plus fréquent dans des applications telles que les fondations en bois, les bâtiments agricoles ou les applications non résidentielles à longue durée de vie telles que les poteaux électriques et les poutres de pont.
Pour les fondations en bois et les bâtiments agricoles, il est normal de prévoir des coupes et des trous pour les boulons, les tuyaux ou le câblage électrique. En général, le naphténate de cuivre est badigeonné sur les extrémités coupées ou les trous dans le bois traité pour protéger les surfaces exposées. L'expérience a montré que cela est suffisant pour l'exposition limitée résultant de ces cas.
Dans le cas de poteaux ou de poutres de pont, la protection d'origine peut disparaître avec le temps en raison de la dégradation ou de l'épuisement des ingrédients actifs. La nécessité d'un traitement supplémentaire peut être indiquée par les dommages subis par des structures similaires dans la même zone. Il est également possible que le risque de dommages ait augmenté, par exemple si de nouveaux termites s'installent dans la zone.
Dans le cas des poteaux électriques, qui font partie de l'infrastructure physique d'une organisation, l'inspection, l'entretien et l'assainissement sont pratiqués régulièrement pour garantir la sécurité de l'utilisation et programmer le remplacement des poteaux. Souvent, le coût d'un traitement supplémentaire est relativement faible par rapport au coût de l'inspection et ne représente qu'une infime partie du coût d'une défaillance prématurée. Le traitement supplémentaire peut également s'avérer prudent en termes de diligence raisonnable (réduction de la responsabilité juridique). Lors de l'inspection de ces structures, des perceuses ou des perceuses à incréments peuvent être utilisées pour déterminer l'état de l'intérieur des éléments en bois. Il est conseillé de traiter ces trous afin d'éviter toute infection due à des forets et des perceuses non stérilisés. En outre, comme les trous sont généralement percés là où l'on soupçonne ou prévoit la présence de pourriture, il est judicieux de traiter ces trous pour compléter la protection à cet endroit.
Les bâtonnets de borate, de cuivre/borate et de fluorure sont de plus en plus utilisés comme traitements complémentaires de la carie interne en raison de leur facilité de manipulation et de leur très faible toxicité. Le cuivre se déplace plus lentement dans le bois que le borate, ce qui permet de protéger la zone autour de la tige si le borate est éliminé au fil du temps par un écoulement massif d'eau. Cela concerne principalement les poteaux électriques dans les climats humides, où l'humidité pénètre dans le poteau à partir du sol, remonte le long du poteau et s'évapore au-dessus du sol, entraînant avec elle le borate vers le haut du poteau - ce qui laisse le borate dans une partie du poteau qui n'est pas particulièrement exposée au risque de pourriture. La vitesse d'écoulement de l'eau peut être relativement lente dans le cas du sapin de Douglas (une essence de bois imperméable) traité avec un produit de préservation à base d'huile ayant un certain pouvoir hydrofuge. Il peut être plus rapide dans le cas du pin du sud (une essence de bois très perméable) traité avec un produit de préservation à base d'eau.
L'application par pulvérisation et par mousse de liquides et de gels est de plus en plus utilisée pour le traitement complémentaire des bâtiments à ossature en bois contre les termites et les coléoptères xylophages. Des trous sont percés dans chaque espace entre les montants et les liquides ou gels sont pompés sous pression. On ne peut s'attendre à ce que la couverture soit aussi efficace que celle obtenue par pulvérisation pendant la construction. Les liquides peuvent être versés ou pompés dans les trous percés pour traiter la pourriture interne des poteaux électriques ou des poutres. En général, la charge de produit de préservation qui peut être obtenue est limitée, dans le premier cas, par la taille et l'emplacement des trous et la solubilité du produit chimique, et dans le second cas, par la perméabilité du bois. Une autre approche consiste à laisser un dispositif sous pression attaché au poteau sous le sol, ce qui permet de faire pénétrer une plus grande quantité de liquide dans le poteau sur une période plus longue. Il faut veiller à ce que les trous percés ne recoupent pas des vides ou des fentes menant à la surface du bois, faute de quoi les liquides peuvent s'écouler. Les pâtes peuvent être tassées dans les trous percés pour traiter la carie interne. Elles peuvent également être appliquées au pinceau, à la truelle ou sur des bandages pour traiter la carie externe.
Les traitements par fumigation sont utilisés avec succès depuis des décennies sur les poteaux électriques et les structures en bois. Le gaz traverse rapidement le bois, s'adsorbe sur la lignocellulose et assure une protection résiduelle de plusieurs années.
Les connecteurs de charpente sont des produits brevetés et comprennent des types d'attaches tels que des ancres de charpente, des cornières de charpente, des suspensions de solives, de pannes et de poutres, des plaques de fermes, des capuchons de poteaux, des ancres de poteaux, des ancres de plaques d'appui, des bandes d'acier et des plaques d'acier clouées. Les connecteurs de charpente sont souvent utilisés pour différentes raisons, telles que leur capacité à fournir des connexions dans les fermes préfabriquées à ossature légère en bois, leur capacité à résister au soulèvement du vent et aux charges sismiques, leur capacité à réduire la profondeur totale d'un plancher ou d'un toit, ou leur capacité à résister à des charges plus élevées que les connexions clouées traditionnelles. La figure 5.6 ci-dessous présente des exemples de connecteurs de charpente courants.
Les connecteurs d'ossature sont en tôle et comportent des trous pré-perforés pour recevoir des clous. Les connecteurs d'ossature standard sont généralement fabriqués en tôle d'acier zinguée de calibre 20 ou 18. Les connecteurs d'ossature moyens et lourds peuvent être fabriqués à partir d'acier zingué plus lourd, généralement de calibre 12 et de calibre 7, respectivement. La capacité de transfert de charge des connecteurs de charpente est liée à l'épaisseur de la tôle ainsi qu'au nombre de clous utilisés pour fixer le connecteur de charpente à l'élément en bois.
Les connecteurs de charpente conviennent à la plupart des géométries de connexion qui utilisent du bois de charpente de 38 mm (2″ nom.) et plus d'épaisseur. Dans les constructions en bois à ossature légère, les connecteurs d'ossature sont couramment utilisés pour les connexions entre les solives et les chevrons, les chevrons et les plaques ou les faîtières, les pannes et les fermes, et les montants et les plaques d'appui. Certains types de connecteurs de charpente, fabriqués pour s'adapter à des éléments en bois plus grands et supporter des charges plus élevées, conviennent également aux constructions en bois massif et aux constructions à poteaux et poutres.
Les fabricants de connecteurs d'ossature spécifieront le type et le nombre de fixations, ainsi que les procédures d'installation requises pour atteindre la ou les résistances tabulées de l'assemblage. Le Centre canadien des matériaux de construction (CCMC) et l'Institut de recherche en construction (IRC) produisent des rapports d'évaluation qui documentent les valeurs de résistance des connecteurs d'ossature, dérivées des résultats des essais.
Figure 5.6 Connecteurs d'encadrement
Pour plus d'informations, consultez les ressources suivantes :
Centre canadien des matériaux de construction, Conseil national de la recherche du Canada
Institut des plaques de poutrelles du Canada
CSA S347 Méthode d'essai pour l'évaluation des plaques de treillis utilisées dans les assemblages de bois de charpente
ASTM D1761 Méthodes d'essai normalisées pour les fixations mécaniques dans le bois
Association canadienne des fermes en bois
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