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Rapport annuel 2024 du CCB

Rapport annuel 2024 du CCB

Nous avons le plaisir de vous présenter le Rapport annuel 2024 du Conseil canadien du bois (CCB), qui met en lumière les progrès, la résilience et les retombées concrètes réalisés au cours de la dernière année. Dans son message, Kevin Pankratz, président du conseil d’administration, souligne le rôle stratégique du Conseil dans un contexte économique complexe et en constante évolution. Il met l’accent sur l’importance d’une gouvernance forte, d’une collaboration soutenue et d’une vision commune pour maintenir l’élan du secteur et assurer sa compétitivité à long terme. Ce rapport rappelle la nécessité de préserver une voix unifiée au sein de notre fédération et de rester clairs sur notre mission nationale. Rick Jeffery, président-directeur général, revient sur une année marquée par la rigueur et l’adaptabilité. Il souligne les avancées en matière de soutien technique, l’influence croissante dans l’élaboration des codes et normes, ainsi que l’élargissement des programmes de formation et de sensibilisation à l’échelle nationale. Grâce à des investissements gouvernementaux renouvelés et une reconnaissance accrue du rôle du bois dans la construction bas carbone, le CCB est bien positionné pour mener la prochaine phase de croissance du secteur au Canada.

Bâtiments

Bâtiments

Types de murs permettant de contrôler l’eau En règle générale, les experts en enveloppes de bâtiment considèrent qu’il existe trois ou quatre approches différentes pour la conception de murs au profit du contrôle de l’humidité. Les murs avec barrière d’étanchéité en surface sont conçus de façon à obtenir une étanchéité à l’eau et à l’air à la surface du parement. Un exemple de ceci serait le stuc appliqué directement sur le revêtement ou la maçonnerie, sans membrane d’étanchéité comme le papier de construction. Les joints entre le parement et les interfaces, et les autres composants, sont scellés afin d’assurer la continuité. La face extérieure du parement est la principale et unique voie d’évacuation de l’eau. Il n’y a pas de renfort pour le contrôle de l’humidité, c.-à-d. qu’il n’y a pas de système complémentaire. Un système d’étanchéisation en surface doit être construit et maintenu en parfaite condition afin de contrôler efficacement l’infiltration de l’eau de pluie. En général, ces murs sont recommandés uniquement dans les situations où les risques sont faibles, comme les zones murales situées sous de larges avant-toits ou là où le climat est sec. Les murs dotés d’une membrane dissimulée sont conçus dans la perspective où il est possible qu’un peu d’eau s’infiltre au-delà de la surface du parement. L’intérieur de ces murs comporte un dispositif d’évacuation de l’eau, en guise de deuxième ligne de défense contre l’eau de pluie. La face du parement reste la voie d’évacuation principale, mais une évacuation secondaire est exécutée à l’intérieur du mur. Le dispositif de drainage se compose d’une membrane comme du papier de construction, qui achemine l’eau jusqu’en bas et à l’extérieur du mur. Un bardage ou du stuc appliqué sur du papier de construction constitue un exemple d’un tel dispositif. Les murs comptant une membrane dissimulée sont appropriés aux endroits modérément exposés à la pluie et au vent. Les murs à écran pare-pluie vont un pas plus loin dans le contrôle de l’eau, en incorporant une cavité entre le dos du parement et le papier de construction. Le vide d’air ventile le dos du parement et l’aide à s’assécher. De plus, la cavité fait office de coupure capillaire entre le parement et le papier de construction, empêchant ainsi la majeure partie de l’eau d’entrer en contact avec le papier. Un mur avec stuc ou parement appliqué sur la fourrure verticale par-dessus le papier de construction constitue un bon exemple de mur à écran pare-pluie. De tels murs conviennent à des bâtiments fortement exposés à la pluie et au vent. L’écran pare-pluie à pression équilibrée constitue l’un des progrès de la technologie des écrans pare-pluie. Ces murs font appel à des orifices pour équilibrer la pression entre l’air extérieur et celui de la cavité, éliminant ainsi l’une des forces favorisant la pénétration de l’eau (lorsque celle-ci est poussée au travers des fissures en raison de la pression élevée à la surface du mur et de la pression basse dans la cavité). Ces murs sont réservés aux endroits où les risques d’exposition sont très élevés. Importance des avant-toits Lorsque le climat est pluvieux, un avant-toit constitue l’un des moyens les plus simples et efficaces de réduire le risque d’infiltration de l’eau. Un avant-toit peut être comparé à un parapluie pour les murs, et plus il est large, mieux c’est. Une étude sur les bâtiments aux prises avec des problèmes de fuites en Colombie-Britannique, demandée par la Société canadienne d’hypothèques et de logement en 1996, a démontré la forte corrélation inverse entre la largeur d’un avant-toit et le pourcentage de murs problématiques. Par contre, même un avant-toit étroit peut aider à protéger le mur, en grande partie en raison de son effet sur la pluie battante. L’un des avantages importants mésestimés des avant-toits et des toits à double pente est leur effet sur la pression du vent. En règle générale, la pluie poussée par le vent est la plus grande source d’humidité dans les murs. Un avant-toit ou une toiture inclinée aidera à rediriger le vent vers le haut et par-dessus le bâtiment, réduisant ainsi la pression sur le mur et, par conséquent, force de la pluie battante qui martèle le mur. L’eau sera donc moins susceptible d’être poussée par le vent dans les fissures du mur. Minimiser les orifices La grande majorité des problèmes causés par l’eau pluviale est attribuable à l’eau qui s’infiltre par les trous des murs. Si aucune mesure n’est prise pour remédier aux irrégularités de l’enveloppe, l’eau pourra s’infiltrer par exemple autour des cadrages de fenêtres et du conduit d’évacuation de la sécheuse, aux intersections comme les balcons et les parapets, et aux joints du papier de construction. Une conception détaillée et une construction soigneuse sont donc essentielles! Tout comme l’est l’entretien des éléments d’étanchéité de courte durée, comme le mastic de calfeutrage autour des cadrages de fenêtres. Le BC Housing-Homeowner Protection Office a mis à jour le « Best Practice Guide for Wood-Frame Envelopes in the Coastal Climate of British Columbia », initialement conçu par la Société canadienne d’hypothèques et de logement, et a publié le « Building Enclosure Design Guide for Wood-Frame Multi-Unit Residential Buildings », qui comprend des renseignements exhaustifs sur la conception et la construction. Utilisez notre calculatrice de résistance effective non seulement pour établir la résistance thermique des murs, mais également pour procéder à une évaluation de leur durabilité en fonction des conditions climatiques représentatives à l’échelle du Canada. Publications associées Pour obtenir des conseils en ligne sur la conception et la construction, consultez ce qui suit : Le programme « Build a Better Home », dirigé par l’APA – The Engineered Wood Association, anime des cours de formation, présente des maisons témoins et offre des publications. Le site Web fournit des renseignements sur la construction, de même que des liens vers toutes les publications pertinentes de l’APA. Building Enclosure Design Guide Guide: Wood-Frame Multi-Unit Residential Buildings.

Resilience

Resilience

Individuals in the design and construction community are increasingly choosing materials, design techniques and construction procedures that improve a structure’s ability to withstand and recover from extreme events such as intense rain, snow and wind, hurricanes, earthquakes and wildfire. As a result, specifying robust materials and design details, and constructing flexible and easily repairable buildings are becoming important design criteria. Resilience is the ability to prepare and plan for, absorb, recover from, and more successfully adapt to adverse events. For a building, this means being designed to withstand and recover quickly from adverse situations such as flooding and high winds, with an acceptable level of functionality. A structure built to withstand such natural disasters with minimal damage is easier to repair and can contribute to sustainable development. Designing for resilience can contribute to minimizing human risk, reducing material waste and lowering restoration costs. As a result of shifting weather patterns due to climate change, there is a growing interest in adaptation and designing for resilience. Higher temperatures can increase the odds of more extreme weather events, including severe heat waves and regional changes in floods, droughts and potential for more severe wildfires. There are more intense and more frequent hurricanes, and precipitation often comes in the form of intense single-day events. Warmer winter temperatures cause water to evaporate in the air and if the temperature is still below freezing, this can lead to unusually heavy snow, sleet or freezing rain, even in years when snowfall is lower than average. A resilient building is able to deal with changes such as a heavier snow load, wider temperature fluctuations, and more extreme wind and rain. Existing wood buildings can be easily adapted or retrofitted if there is a need for increased wind or snow loading. Wood buildings that are properly designed and constructed perform well in all types of climates, even the wettest. Wood tolerates high humidity and can absorb or release water vapour without compromising the structural integrity. In some regions, climate change is seen to be contributing to increasingly complex wildfire seasons, which results in greater risk of extreme wildfire events. Some wildland fire regulations target specific construction features in wildland-urban interface areas, such as exterior decks, roof coverings, and cladding. A number of wood products meet these regulations for various applications, including heavy timber elements, fire retardant treated wood and some wood species that demonstrate low flame spread ratings (less than 75).   For further information, refer to the following resources: Resilient and Adaptive Design Using Wood (Canadian Wood Council) American Wood Council American Institute of Architects

2024 Catherine Lalonde Memorial Scholarships Celebrate Students Driving Innovation in the Wood Industry

Three women wearing safety vests and hard hats at a construction site, symbolizing collaboration and innovation in the wood industry.

Ottawa, ON, December 12, 2024 – The Canadian Wood Council (CWC) announced the recipients of the 2024 Catherine Lalonde Memorial Scholarships: Laura Walters (McMaster University) and Jiawen Shen (University of British Columbia). Both students were recognized for their academic excellence and impactful research projects in the structural wood products industry. Established nineteen years ago, the memorial scholarships are awarded each year to graduate students whose wood research exemplifies the same level of passion for wood and the wood products industry that Catherine Lalonde tirelessly demonstrated as a professional engineer and president of the CWC. Laura Walters Laura is a 3rd-year graduate student pursuing a Master of Applied Science in Civil Engineering under a joint collaboration between McMaster University and the University of Northern British Columbia (UNBC). Her research project explores the use of pre-engineered beam hangers in mass timber post-and-beam systems, with a focus on the implications of design and modelling assumptions on the evaluation of structural load paths. Her work provides valuable insights into the design considerations and assumptions required for more accurate and reliable design of mass timber columns when pre-engineered beam hangers are used. Jiawen Shen Jiawen is a 1st year graduate student pursuing a Master in Wood Science at the University of British Columbia. Her research project focuses on the development of binderless composite bark-board cladding and insulation panels that are durable, ignition resistant, carbon neutral, and manufactured from an underutilized by-product that would otherwise be burned, landfilled, or used for low-value purposes. Collaborating with a Vancouver-based architecture firm on this project, her work is key to advancing the commercial application of these innovative cladding products. “This year marks a historic milestone for the Catherine Lalonde Memorial Scholarship program as, for the first time, it is awarded to two exceptional women,” said Martin Richard, VP of Market Development and Communications at the CWC. “Their achievements highlight the outstanding talent driving innovation in wood research and construction. We are inspired by their contributions and the growing diversity shaping the future of wood-based solutions.”

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