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Changement climatique

Les préoccupations liées au changement climatique encouragent la décarbonisation du secteur du bâtiment, y compris l'utilisation de matériaux de construction responsables de moins d'émissions de gaz à effet de serre (GES) et l'amélioration des performances opérationnelles tout au long du cycle de vie des bâtiments. Responsable de plus de 10 % des émissions totales de GES au Canada, le secteur du bâtiment joue un rôle important dans l'atténuation du changement climatique et l'adaptation à celui-ci. La réduction de l'impact des bâtiments sur le changement climatique offre un rendement environnemental élevé pour un investissement économique relativement faible.

Le gouvernement du Canada, en tant que signataire de l'Accord de Paris, s'est engagé à réduire les émissions de GES du Canada de 30 % par rapport aux niveaux de 2005 d'ici 2030. En outre, le Cadre pancanadien sur la croissance propre et le changement climatique reconnaît que la forêt et les produits du bois ont la capacité de contribuer à la stratégie nationale de réduction des émissions par :

  • l'amélioration du stockage du carbone dans les forêts ;
  • l'augmentation de l'utilisation du bois dans la construction ;
  • la production de carburant à partir de bioénergie et de bioproduits ; et
  • promouvoir l'innovation dans le développement de produits biosourcés et les pratiques de gestion forestière.

Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) se fait également l'écho de l'importance du secteur de la sylviculture et des produits du bois en tant que composante essentielle de l'atténuation des effets du changement climatique, en déclarant qu'une stratégie de gestion durable des forêts visant à maintenir ou à augmenter les stocks de carbone forestier tout en produisant du bois, des fibres ou de l'énergie, génère le plus grand bénéfice durable pour l'atténuation du changement climatique. En outre, le GIEC proclame que "les options d'atténuation du secteur forestier comprennent l'extension de la rétention de carbone dans les produits ligneux récoltés, la substitution de produits et la production de biomasse pour la bioénergie".

L'industrie forestière canadienne s'engage à éliminer 30 mégatonnes de dioxyde de carbone (CO2) par an d'ici 2030, ce qui équivaut à 13 % des engagements nationaux du Canada dans le cadre de l'Accord de Paris. Plusieurs mécanismes seront utilisés pour relever ce défi, notamment :

  • le remplacement de produits, en utilisant des produits biologiques à la place de produits et de sources d'énergie dérivés de combustibles fossiles ;
  • les pratiques de gestion forestière, notamment l'utilisation accrue, l'amélioration de l'utilisation des résidus et de la planification de l'utilisation des terres, ainsi que l'amélioration de la croissance et des rendements ;
  • la prise en compte des réservoirs de carbone des produits biosourcés à longue durée de vie ; et
  • une plus grande efficacité des processus de fabrication des produits du bois

Le Canada abrite 9 % des forêts de la planète, qui ont la capacité d'agir comme d'énormes puits de carbone en absorbant et en stockant le carbone. Chaque année, le Canada exploite moins d'un demi pour cent de ses terres forestières, ce qui a permis à la couverture forestière du pays de rester constante au cours du siècle dernier. La gestion durable des forêts et les exigences légales en matière de reboisement permettent de maintenir ce vaste réservoir de carbone. Une forêt est un système naturel considéré comme neutre en carbone tant qu'elle est gérée de manière durable, ce qui signifie qu'elle doit être reboisée après la récolte et ne pas être convertie à d'autres utilisations. Le Canada possède certaines des réglementations les plus strictes au monde en matière de gestion forestière, exigeant une régénération réussie après l'exploitation des forêts publiques. Lorsqu'elles sont gérées de manière responsable, les forêts constituent une ressource renouvelable qui sera disponible pour les générations futures.

Le Canada est également un leader mondial en matière de certification forestière volontaire par une tierce partie, ce qui constitue une garantie supplémentaire de gestion durable des forêts. Les programmes de gestion durable des forêts et les systèmes de certification s'efforcent de préserver la quantité et la qualité des forêts pour les générations futures, de respecter la diversité biologique des forêts et l'écologie des espèces qui y vivent, ainsi que les communautés concernées par les forêts. Les entreprises canadiennes ont obtenu la certification d'une tierce partie sur plus de 150 millions d'hectares de forêts, ce qui représente la plus grande superficie de forêts certifiées au monde.

La forêt représente un réservoir de carbone, stockant le carbone biogénique dans les sols et les arbres. Le carbone reste stocké jusqu'à ce que les arbres meurent et se décomposent ou brûlent. Lorsqu'un arbre est coupé, 40 à 60 % du carbone biogénique reste dans la forêt ; le reste est prélevé sous forme de grumes et une grande partie est transférée dans le réservoir de carbone des produits du bois dans l'environnement bâti. Les produits du bois continuent à stocker ce carbone biogénique, souvent pendant des décennies dans le cas des bâtiments en bois, retardant ou empêchant la libération de CO2 Les émissions de gaz à effet de serre.

Les produits du bois et les systèmes de construction ont la capacité de stocker de grandes quantités de carbone ; 1 m3 de bois S-P-F stocke environ 1 tonne de CO2 équivalent. La quantité de carbone stockée dans un produit en bois est directement proportionnelle à la densité du bois. Au Canada, une maison unifamiliale moyenne stocke près de 30 tonnes de CO2 dans les produits du bois utilisés pour sa construction. La plupart des produits de construction biosourcés stockent en fait plus de carbone dans les fibres de bois qu'ils n'en libèrent au cours des phases de récolte, de fabrication et de transport de leur cycle de vie.

En général, les produits biosourcés, comme le bois, qui poussent naturellement avec l'aide du soleil, ont des émissions intrinsèques plus faibles. Les émissions intrinsèques résultent des processus de production des matériaux de construction, depuis l'extraction ou la récolte des ressources jusqu'à la fin de vie, en passant par la fabrication, le transport et la construction. La bioénergie produite à partir de résidus biosourcés, tels que l'écorce d'arbre et la sciure de bois, est principalement utilisée pour générer de l'énergie pour la fabrication de produits en bois en Amérique du Nord. Les produits de construction en bois ont de faibles émissions de GES intrinsèques parce qu'ils sont cultivés à l'aide d'énergie solaire renouvelable, qu'ils utilisent peu d'énergie fossile pendant la fabrication et qu'ils ont de nombreuses options de fin de vie (réutilisation, recyclage, récupération d'énergie).

Les produits du bois peuvent se substituer à d'autres matériaux de construction et sources d'énergie à plus forte intensité de carbone. Les émissions de gaz à effet de serre sont ainsi évitées en utilisant des produits du bois à la place d'autres produits de construction à plus forte intensité de gaz à effet de serre. Facteurs de déplacement (kg CO2 évités par kg de bois utilisé) ont été estimés pour calculer la quantité de carbone évitée grâce à l'utilisation de produits du bois dans la construction de bâtiments.

 

Pour plus d'informations, consultez les ressources suivantes :

Lutter contre le changement climatique dans le secteur du bâtiment - Réduction des émissions de carbone (Conseil canadien du bois)

Conception résiliente et adaptative à l'aide du bois (Conseil canadien du bois)

Calculateur de carbone CWC

Défi "30 par 30" de l'industrie canadienne des produits forestiers en matière de changement climatique (Association des produits forestiers du Canada)

www.naturallywood.com

www.thinkwood.com

Construire en bois = protection proactive du climat (Binational Softwood Lumber Council et State University of New York)

Ressources naturelles Canada

Cadre pancanadien sur la croissance propre et le changement climatique (Gouvernement du Canada)

Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat

Codes et normes

CODES ET NORMES DE CONSTRUCTION (LE SYSTÈME RÉGLEMENTAIRE)

L'industrie de la construction est réglementée par des codes de construction qui s'appuient sur.. :

  • Normes de conception qui fournissent des informations sur la manière de construire en bois,
  • Les normes de produits qui définissent les caractéristiques des produits du bois qui peuvent être utilisées dans les normes de conception, et
  • Normes d'essai qui définissent la méthodologie permettant d'établir les caractéristiques d'un produit du bois

La CCB est active sur le plan technique dans tous les domaines du système réglementaire. Il s'agit notamment de

CODES DE CONSTRUCTION - CWC participe activement au processus d'élaboration des codes de la construction au Canada. Le CWC est membre des comités nationaux et provinciaux du code de la construction. Ces comités sont équilibrés et la représentation est limitée à environ 25 membres par comité. Des intérêts concurrents (par exemple l'acier et le béton) siègent dans les mêmes comités. C'est un domaine où la CCB peut gagner ou perdre du terrain pour les produits de ses membres.

NORMES DE CONCEPTION - Chaque producteur de matériaux de construction élabore des normes de conception technique qui fournissent des informations sur la manière d'utiliser ses produits dans les bâtiments. Le CWC assure le secrétariat de la norme canadienne de conception du bois (CSA O86 "Conception technique en bois"), en fournissant à la fois l'expertise technique et le soutien administratif nécessaires à son développement. Le CWC est également membre du comité de l'American Wood Council (AWC) qui est responsable de la spécification nationale américaine pour la conception en bois.

NORMES DE PRODUITS - CWC participe à l'élaboration de normes canadiennes, américaines et internationales pour ses producteurs de produits de construction en bois.

NORMES DE TEST - CWC participe à l'élaboration de normes d'essai canadiennes, américaines et internationales dans des domaines qui concernent les produits du bois, tels que la résistance au feu.

Pages détaillées sur les codes et normes de construction :

Acoustique

Le bois est composé de nombreux petits tubes cellulaires principalement remplis d'air. La composition naturelle du matériau permet au bois d'agir comme un isolant acoustique efficace et lui confère la capacité d'amortir les vibrations. Ces caractéristiques d'amortissement du son permettent de spécifier des éléments de construction en bois là où l'isolation ou l'amplification du son est nécessaire, comme dans les bibliothèques et les auditoriums. Une autre propriété acoustique importante du bois est sa capacité à limiter la transmission des bruits d'impact, un problème généralement associé aux matériaux et systèmes de construction plus durs et plus denses.

L'utilisation d'un revêtement de sol ou d'un système de plancher flottant construit, superposé à des éléments structurels en bois léger ou en bois massif, est une approche courante pour traiter la séparation acoustique entre les étages d'un bâtiment. Selon le type de matériaux utilisés dans le système de plancher construit, la chape peut être appliquée directement sur les éléments structurels en bois ou sur une barrière contre l'humidité ou une couche résiliente. L'utilisation de plaques de plâtre, d'isolants absorbants (en matelas ou en vrac) et de profilés souples sont également des éléments essentiels d'un mur ou d'un plancher à ossature bois qui contribuent également aux performances acoustiques de l'ensemble.

La conception acoustique tient compte d'un certain nombre de facteurs, notamment l'emplacement et l'orientation du bâtiment, ainsi que l'isolation ou la séparation des fonctions génératrices de bruit et des éléments du bâtiment. Les indices de transmission du son (STC), de transmission du son apparent (ASTC) et d'isolation contre les chocs (IIC) sont utilisés pour déterminer le niveau de performance acoustique des produits et systèmes de construction. Les différents indices peuvent être déterminés sur la base d'essais normalisés en laboratoire ou, dans le cas des indices ASTC, calculés à l'aide de méthodes décrites dans le CNB.

Actuellement, le Code national du bâtiment du Canada (CNB) ne réglemente que la conception acoustique des murs intérieurs et des planchers qui séparent les unités d'habitation (par exemple, les appartements, les maisons, les chambres d'hôtel) des autres unités ou des autres espaces d'un bâtiment. Les exigences relatives à l'indice STC pour les murs intérieurs et les planchers visent à limiter la transmission des bruits aériens entre les espaces. Le CNB n'impose aucune exigence en matière de contrôle de la transmission des bruits d'impact par les planchers. Les bruits de pas et autres impacts peuvent être très gênants dans les résidences multifamiliales. Les constructeurs soucieux de la qualité et de la réduction des plaintes des occupants veilleront à ce que les planchers soient conçus de manière à minimiser la transmission des bruits d'impact.

En plus de se conformer aux exigences minimales du CNB dans les habitations, les concepteurs peuvent également établir des indices acoustiques pour la conception de projets non résidentiels et spécifier des matériaux et des systèmes pour s'assurer que le bâtiment fonctionne à ce niveau. Outre la limitation de la transmission des bruits aériens par les murs structurels internes et les planchers, la transmission latérale du son par les joints périmétriques et la transmission du son par les cloisons de séparation non structurelles doivent également être prises en compte lors de la conception acoustique.

L'annexe A du CNB, aux sections A-9.10.3.1. et A-9.11., contient de plus amples renseignements et exigences concernant les cotes STC, ASTC et IIC. Il s'agit notamment de , entre autresLes tableaux A-9.10.3.1-A et A-9.10.3.1.-B fournissent des données génériques sur les indices STC de différents types de murs à ossature de bois et les indices STC et IIC de différents types de planchers en bois, respectivement. Les tableaux A-9.11.1.4.-A à A-9.11.1.4.-D présentent des options génériques pour la conception et la construction des jonctions entre les assemblages de séparation et les assemblages latéraux. La construction selon ces options est susceptible d'atteindre ou de dépasser la cote ASTC de 47 exigée par le CNB. Tableau A - Le tableau 9.11.1.4. présente des données sur les traitements de plancher génériques qui peuvent être utilisés pour améliorer les performances d'isolation acoustique des planchers à ossature légère, c'est-à-dire des couches supplémentaires de matériau sur le sous-plancher (p. ex. chape en béton, panneaux OSB ou contreplaqué) et le plancher ou les revêtements finis (p. ex. moquette, bois d'ingénierie).

Construction combustible

La sécurité incendie dans un bâtiment est une question complexe, bien plus complexe que la combustibilité relative des principaux matériaux structurels utilisés dans un bâtiment. Pour élaborer des dispositions de code sûres, la prévention, l'extinction, le mouvement des occupants, la mobilité des occupants, l'utilisation du bâtiment et le contrôle des combustibles ne sont que quelques-uns des facteurs qui doivent être pris en compte en plus de la combustibilité des composants structurels.

L'expérience des pertes en cas d'incendie montre que le contenu du bâtiment joue un rôle important en termes de charge combustible et de potentiel de génération de fumée dans un incendie. La protection passive contre l'incendie assurée par les degrés de résistance au feu des planchers et des murs d'un bâtiment garantit la stabilité de la structure en cas d'incendie. Cependant, le degré de résistance au feu des structures ne contrôle pas nécessairement le mouvement de la fumée et de la chaleur, qui peut avoir un impact important sur le niveau de sécurité et les dommages matériels résultant d'un incendie.

Le Code national du bâtiment du Canada (CNB) classe les bâtiments en bois dans la catégorie des "constructions combustibles". Bien qu'elles soient qualifiées de combustibles, les techniques de construction courantes peuvent conférer aux constructions à ossature en bois des degrés de résistance au feu allant jusqu'à deux heures. Lorsqu'ils sont conçus et construits conformément aux exigences du code, les bâtiments en bois offrent le même niveau de sécurité des personnes et de protection des biens que les bâtiments de taille comparable définis par le CNB comme des "constructions non combustibles".

Le bois a été utilisé pour pratiquement tous les types de bâtiments, y compris les écoles, les entrepôts, les casernes de pompiers, les immeubles d'habitation et les installations de recherche. Le CNB définit des lignes directrices pour l'utilisation du bois dans des applications qui vont bien au-delà du secteur résidentiel traditionnel et des petits bâtiments. Le CNB autorise les constructions en bois d'une hauteur maximale de six étages, ainsi que les bardages en bois pour les bâtiments désignés comme étant de construction incombustible.

Lorsqu'elle respecte les limites de surface et de hauteur pour les différentes catégories de bâtiments du CNB, la construction à ossature bois peut répondre aux exigences de sécurité des personnes en utilisant des assemblages à ossature bois (généralement protégés par des plaques de plâtre) dont le degré de résistance au feu a été testé. Les restrictions de hauteur et de surface autorisées peuvent être étendues en utilisant des murs coupe-feu pour diviser une grande zone de bâtiment en zones de bâtiment séparées plus petites.

La contribution positive reconnue à la fois à la sécurité des personnes et à la protection des biens qui découle de l'utilisation de systèmes d'extinction automatique peut également être utilisée pour augmenter la surface autorisée des bâtiments en bois. Les sprinkleurs interviennent généralement très tôt dans un incendie, ce qui permet d'en contrôler rapidement les effets dommageables. C'est pourquoi l'installation d'un système d'extinction automatique dans un bâtiment améliore considérablement la sécurité des personnes et la protection des biens dans tous les bâtiments, y compris ceux construits en matériaux incombustibles.

Le CNB autorise l'utilisation de "constructions en bois massif" dans les bâtiments où les constructions combustibles doivent avoir un degré de résistance au feu de 45 minutes. Cette forme de construction en bois massif est également autorisée dans les grands bâtiments incombustibles de certains usages. Pour être acceptés, les éléments doivent répondre à des exigences minimales en matière de dimensions et d'installation. La construction en bois massif bénéficie de cette reconnaissance en raison de ses performances en cas d'exposition réelle au feu et de son acceptation en tant que méthode de construction sûre en cas d'incendie. Dans les bâtiments protégés par sprinklers dont la construction combustible est autorisée, aucun degré de résistance au feu n'est exigé pour la toiture ou ses supports lorsqu'ils sont construits en bois massif. Dans ces cas, un assemblage de toit en bois lourd et ses supports n'ont pas à se conformer aux dimensions minimales des éléments stipulées dans le CNB.

Les éléments en bois massif peuvent également être utilisés chaque fois qu'une construction combustible est autorisée. Dans ce cas, cependant, ces éléments en bois massif doivent être spécifiquement conçus pour répondre aux exigences de résistance au feu.

 

Définitions NBC :

Combustible signifie qu'un matériau ne répond pas aux critères d'acceptation de la norme CAN/ULC-S114, "Test de détermination de l'incombustibilité des matériaux de construction".

Construction combustible désigne un type de construction qui ne répond pas aux exigences en matière de construction incombustible.

Construction en bois lourd signifie que ce type de construction combustible dans lequel un certain degré de sécurité incendie est atteint en limitant les dimensions des éléments structurels en bois ainsi que l'épaisseur et la composition des planchers et des toits en bois, et en évitant les espaces cachés sous les planchers et les toits.

Construction incombustible désigne le type de construction dans lequel un certain degré de sécurité incendie est atteint par l'utilisation de incombustible des matériaux pour les éléments structurels et autres assemblages de construction.

Incombustible signifie qu'un matériau répond aux critères d'acceptation de la norme CAN/ULC-S114, "Test de détermination de l'incombustibilité des matériaux de construction".

 

Pour plus d'informations, consultez les ressources suivantes :

Code national du bâtiment du Canada

CAN/ULC-S114 Essai de détermination de l'incombustibilité des matériaux de construction

Manuel de conception en bois 2017

Construction en bois massif encapsulé

En plus des constructions combustibles, des constructions en bois massif et des constructions incombustibles, un nouveau type de construction est actuellement envisagé pour être inclus dans le Code national du bâtiment du Canada (CNB). Il est proposé de définir la construction en bois massif encapsulé (EMTC) comme le "type de construction dans lequel un degré de sécurité incendie est atteint par l'utilisation d'éléments en bois massif encapsulé avec un indice d'encapsulation et des dimensions minimales pour les éléments structuraux en bois et les autres assemblages du bâtiment". L'EMTC n'est ni une "construction combustible", ni une "construction en bois massif", ni une "construction incombustible", telles que définies dans le CNB.

L'EMTC doit avoir un indice d'encapsulation. L'indice d'encapsulation est le temps, en minutes, pendant lequel un matériau ou un assemblage de matériaux retardera l'inflammation et la combustion d'éléments de bois de masse encapsulés lorsqu'il est exposé au feu dans des conditions d'essai et selon des critères de performance spécifiés, ou selon d'autres prescriptions du CNB. L'indice d'encapsulation de l'EMTC est déterminé par la méthode d'essai ULC S146.

Pour que les éléments structurels en bois soient considérés comme du "bois de masse", ils doivent répondre à des exigences minimales de taille, qui sont différentes pour les éléments porteurs horizontaux (murs, planchers, toits, poutres) et verticaux (colonnes, arcs) et qui dépendent du nombre de côtés où l'élément est exposé au feu.

Au Canada, la construction d'un EMTC devrait être limitée à une hauteur de douze étages, c'est-à-dire que le niveau le plus élevé ne pourra pas dépasser 42 m (137 pieds) au-dessus du premier étage. Un bâtiment EMTC doit être équipé de gicleurs conformément à la norme NFPA 13 et il est probable qu'une partie du bois de charpente puisse être exposée dans les suites. Tous les éléments de l'EMTC devraient avoir une résistance au feu d'au moins deux heures et la surface au sol du bâtiment devrait être limitée à 6 000 mètres carrés.2 pour les occupants du groupe C et 7 200 m2 pour l'occupation du groupe D.

Il existe des restrictions sur l'utilisation d'éléments de revêtement extérieur dans les EMTC, ainsi que d'autres restrictions sur l'utilisation de matériaux de couverture combustibles, de châssis et de cadres de fenêtres combustibles, d'éléments combustibles dans les murs extérieurs, d'éléments de clouage, d'éléments de plancher combustibles, d'escaliers combustibles, de finitions intérieures combustibles, d'éléments combustibles dans les cloisons et d'espaces dissimulés.

Si un matériau d'encapsulation est endommagé ou enlevé, il devra être réparé ou remplacé de manière à ce que l'indice d'encapsulation des matériaux soit maintenu.

En outre, les exigences relatives à la sécurité incendie sur les chantiers doivent être appliquées à l'accès aux chantiers, à l'installation des bornes-fontaines et à l'encapsulation protectrice.

L'EMTC et ses dispositions connexes devraient être incluses dans le CNB 2020.

Définitions NBC :

Combustible signifie qu'un matériau ne répond pas aux critères d'acceptation de la norme CAN/ULC-S114, "Test de détermination de l'incombustibilité des matériaux de construction".

Construction combustible désigne un type de construction qui ne répond pas aux exigences en matière de construction incombustible.

Construction en bois lourd signifie que ce type de construction combustible dans lequel un certain degré de sécurité incendie est atteint en limitant les dimensions des éléments structurels en bois ainsi que l'épaisseur et la composition des planchers et des toits en bois, et en évitant les espaces cachés sous les planchers et les toits.

Construction incombustible désigne le type de construction dans lequel un certain degré de sécurité incendie est atteint par l'utilisation de incombustible des matériaux pour les éléments structurels et autres assemblages de construction.

Incombustible signifie qu'un matériau répond aux critères d'acceptation de la norme CAN/ULC-S114, "Test de détermination de l'incombustibilité des matériaux de construction".

Pour plus d'informations, consultez les ressources suivantes :

Guide de la construction en bois massif encapsulé dans le code du bâtiment de l'Ontario

ULC S146 Méthode d'essai normalisée pour l'évaluation des matériaux d'encapsulation et des assemblages de matériaux pour la protection des éléments de structure et des assemblages en bois massif

Performance au feu des méthodes d'encapsulation du bois de masse et effet de l'encapsulation sur le taux de carbonisation du bois lamellé-croisé (Hasburgh et al., 2016)

CAN/ULC-S114 Essai de détermination de l'incombustibilité des matériaux de construction

NFPA 13 Norme pour l'installation de systèmes d'extinction automatique

Conception structurelle

Une structure doit être conçue pour résister à toutes les charges qui devraient agir sur elle pendant sa durée de vie. Sous l'effet des charges appliquées prévues, la structure doit rester intacte et fonctionner de manière satisfaisante. En outre, la construction d'une structure ne doit pas nécessiter une quantité démesurée de ressources. La conception d'une structure est donc un équilibre entre la fiabilité nécessaire et l'économie raisonnable.

Les produits du bois sont fréquemment utilisés pour fournir les principaux moyens de soutien structurel des bâtiments. L'économie et la solidité de la construction peuvent être obtenues en utilisant des produits du bois comme éléments d'applications structurelles telles que les solives, les montants muraux, les chevrons, les poutres, les poutrelles et les fermes. En outre, les produits de revêtement et de platelage en bois jouent à la fois un rôle structurel en transférant les charges du vent, de la neige, des occupants et du contenu aux principaux éléments structurels, et une fonction d'enveloppe du bâtiment. Le bois peut être utilisé dans de nombreuses formes structurelles telles que les maisons à ossature légère et les petits bâtiments qui utilisent des éléments répétitifs de petite dimension ou dans des systèmes d'ossature structurelle plus grands et plus lourds, tels que la construction en bois de masse, qui est souvent utilisée pour les projets commerciaux, institutionnels ou industriels. La conception technique des composants et systèmes structuraux en bois est basée sur la norme CSA O86.

Au cours des années 1980, la conception des structures en bois au Canada, conformément au Code national du bâtiment du Canada (CNB) et à la norme CSA O86, est passée de la conception des contraintes de travail (WSD) à la conception des états limites (LSD), rendant l'approche de la conception structurelle pour le bois similaire à celle des autres principaux matériaux de construction.

Toutes les approches de conception structurelle exigent les éléments suivants pour la résistance et l'aptitude au service :

Résistance des éléments = Effets des charges de calcul

En utilisant la méthode LSD, la structure et ses composants individuels sont caractérisés par leur résistance aux effets des charges appliquées. Le CNB applique des facteurs de sécurité à la fois au côté résistance et au côté charge de l'équation de conception :

Résistance pondérée = Effet de charge pondéré

La résistance pondérée est le produit d'un facteur de résistance (f) et de la résistance nominale (résistance spécifiée), tous deux indiqués dans la norme CSA O86 pour les matériaux et les assemblages en bois. Le facteur de résistance tient compte de la variabilité des dimensions et des propriétés des matériaux, de l'exécution, du type de défaillance et de l'incertitude dans la prédiction de la résistance. L'effet de la charge pondérée est calculé conformément au CNB en multipliant les charges réelles sur la structure (charges spécifiées) par des facteurs de charge qui tiennent compte de la variabilité de la charge.

Il n'existe pas deux échantillons de bois ou de tout autre matériau ayant exactement la même résistance. Dans tout processus de fabrication, il est nécessaire de reconnaître que chaque pièce fabriquée sera unique. Les charges, telles que la neige et le vent, sont également variables. Par conséquent, la conception structurelle doit tenir compte du fait que les charges et les résistances sont en réalité des groupes de données plutôt que des valeurs uniques. Comme pour tout groupe de données, il existe des attributs statistiques tels que la moyenne, l'écart-type et le coefficient de variation. L'objectif de la conception est de trouver un équilibre raisonnable entre la fiabilité et des facteurs tels que l'économie et l'aspect pratique.

La fiabilité d'une structure dépend d'une série de facteurs qui peuvent être classés comme suit :

  • les influences externes telles que les charges et les changements de température ;
  • la modélisation et l'analyse de la structure, des interprétations du code, des hypothèses de conception et des autres jugements qui constituent le processus de conception ;
  • la solidité et la consistance des matériaux utilisés dans la construction ; et
  • la qualité du processus de construction.

L'approche LSD consiste à fournir une résistance adéquate à certains états limites, à savoir la résistance et l'aptitude au service. Les états limites de résistance font référence à la capacité de charge maximale de la structure. Les états limites d'aptitude au service sont ceux qui restreignent l'utilisation et l'occupation normales de la structure, comme une déflexion ou des vibrations excessives. Une structure est considérée comme défaillante ou impropre à l'utilisation lorsqu'elle atteint un état limite au-delà duquel ses performances ou son utilisation sont compromises.

Les états limites pour la conception du bois sont classés dans les deux catégories suivantes :

  • Les états limites ultimes (ELU) concernent la sécurité des personnes et correspondent à la capacité de charge maximale. Ils comprennent des défaillances telles que la perte d'équilibre, la perte de capacité de charge, l'instabilité et la rupture ; et
  • Les états limites d'aptitude au service (ELAS) concernent les restrictions à l'utilisation normale d'une structure.

Les exemples de SLS comprennent la déflexion, les vibrations et les dommages localisés.

En raison des propriétés naturelles uniques du bois, telles que la présence de nœuds, la flache ou l'inclinaison du grain, l'approche de la conception pour le bois nécessite l'utilisation de facteurs de modification spécifiques au comportement structurel. Ces facteurs de modification sont utilisés pour ajuster les résistances spécifiées dans la norme CSA O86 afin de tenir compte des caractéristiques du matériau propres au bois. Les facteurs de modification couramment utilisés dans le calcul des structures en bois comprennent les effets de la durée de la charge, les effets de système liés aux éléments répétitifs agissant ensemble, les facteurs de conditions de service humides ou sèches, les effets de la taille des éléments sur la résistance et l'influence des produits chimiques et du traitement sous pression.

Les systèmes de construction en bois ont un rapport résistance/poids élevé et les constructions à ossature légère en bois contiennent de nombreux petits connecteurs, le plus souvent des clous, qui offrent une ductilité et une capacité importantes lorsqu'il s'agit de résister à des charges latérales, telles que les tremblements de terre et le vent.

Les murs de cisaillement et les diaphragmes à ossature légère constituent une solution de contreventement latéral très courante et pratique pour les bâtiments en bois. Généralement, le revêtement en bois, le plus souvent du contreplaqué ou des panneaux à copeaux orientés (OSB), qui est spécifié pour résister à la charge de gravité, peut également faire office de système de résistance aux forces latérales. Cela signifie que le revêtement remplit plusieurs fonctions, notamment la distribution des charges aux solives du plancher ou du toit, le contreventement des poutres et des montants pour éviter qu'ils ne se déforment et la résistance latérale aux charges dues au vent et aux tremblements de terre. D'autres systèmes de résistance aux charges latérales sont utilisés dans les bâtiments en bois, notamment les cadres rigides ou les portiques, les contreventements à genoux et les contreventements transversaux.

Un tableau des portées typiques est présenté ci-dessous pour aider le concepteur à choisir un système structurel en bois approprié.

Estimation de la portée des éléments en bois dans la conception des structures pour les solives, les poutres, les fermes et les arcs. 

 

Pour plus d'informations, consultez les ressources suivantes :

Introduction à la conception en bois (Conseil canadien du bois)

Manuel de conception en bois (Conseil canadien du bois)

CSA O86 Conception technique du bois

Code national du bâtiment du Canada

www.woodworks-software.com

Bois non traité sous pression

Bois non traité sous pression

Pour la plupart des bois traités, les produits de préservation sont appliqués sous pression dans des installations spéciales. Cependant, il arrive que cela ne soit pas possible ou que la nécessité de traiter le bois ne soit apparue qu'après la construction ou l'occupation du bâtiment. Dans ce cas, les produits de préservation peuvent être appliqués selon des méthodes qui n'impliquent pas de cuves sous pression.

Certains de ces traitements ne peuvent être effectués que par des applicateurs agréés. Lors de l'utilisation de produits de préservation du bois, comme pour tous les pesticides, il convient de respecter les exigences de l'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (au Canada) ou de l'Agence de protection de l'environnement (aux États-Unis) en matière d'étiquetage.

Cinq catégories de traitements sans pression

Traitement pendant la fabrication des produits en bois d'ingénierie

Certains panneaux en bois d'ingénierie, tels que le contreplaqué et le bois de placage stratifié (LVL), peuvent être traités après fabrication avec des solutions de préservation, ce qui n'est pas le cas des produits à base de fines lamelles (OSB, OSL) et des panneaux à base de petites particules et de fibres (panneaux de particules, MDF). Les produits de préservation doivent être ajoutés aux éléments en bois avant qu'ils ne soient collés ensemble, sous forme de pulvérisation, de brouillard ou de poudre.

Les produits tels que l'OSB sont fabriqués à partir de petites et fines lamelles de bois. Les conservateurs en poudre peuvent être mélangés aux lamelles et aux résines pendant le processus de mélange, juste avant le formage et le pressage du matelas. Le borate de zinc est couramment utilisé dans cette application. En ajoutant des conservateurs au processus de fabrication, il est possible d'obtenir un traitement uniforme sur toute l'épaisseur du produit. 

En Amérique du Nord, le contreplaqué est normalement protégé contre la pourriture et les termites par des procédés de traitement sous pression. Toutefois, dans d'autres parties du monde, des insecticides sont souvent formulés avec des adhésifs pour protéger le contreplaqué contre les termites.

Prétraitement de la surface

Il s'agit d'un traitement de préservation anticipé appliqué par trempage, pulvérisation ou brossage sur toutes les surfaces accessibles de certains produits en bois au cours du processus de construction. L'objectif est de fournir une enveloppe de protection aux produits, composants ou systèmes en bois vulnérables dans leur forme finie. Un exemple serait la pulvérisation de borates sur les charpentes des maisons pour les rendre résistantes aux termites de bois sec et aux coléoptères xylophages dans certains cas. Ces traitements peuvent également être appliqués au bois d'œuvre, au contreplaqué et à l'OSB afin de fournir une protection supplémentaire contre la formation de moisissures.

Prétraitement souterrain (traitement Depot)

Il s'agit d'un traitement de préservation appliqué à des endroits distincts, et non à l'ensemble de la pièce, au cours du processus de fabrication ou de la construction. L'objectif est de protéger de manière proactive uniquement les parties du produit, du composant ou du système en bois susceptibles d'être exposées à des conditions propices à la pourriture. Un exemple serait de placer des tiges de borate dans les trous percés dans les extrémités exposées des poutres en lamellé-collé dépassant la ligne de toit.

Traitement complémentaire

Il s'agit d'un traitement de préservation appliqué à des endroits distincts sur du bois traité en service pour compenser soit une pénétration initiale incomplète de la section transversale, soit une diminution de l'efficacité de la préservation au fil du temps. L'objectif est de renforcer la protection du bois déjà traité ou de traiter les zones exposées par la coupe nécessaire des produits en bois traité. Un exemple serait l'application d'un pansement prêt à l'emploi sur des poteaux électriques dont la charge conservatrice d'origine s'est épuisée. Un autre exemple est celui des matériaux coupés sur place pour les fondations en bois préservé.

Traitement correctif

Il s'agit d'un traitement de préservation appliqué au bois sain résiduel dans les produits, les composants ou les systèmes où l'on sait que la pourriture ou l'attaque d'insectes a commencé. L'objectif est de tuer les champignons ou les insectes existants et/ou d'empêcher la pourriture ou les insectes de se propager au-delà des dommages existants. Un exemple serait l'application au rouleau ou par pulvérisation d'une formulation de borate/glycol sur du bois sain laissé en place à côté d'une charpente pourrie (qui devrait être découpée et remplacée par du bois traité sous pression).

Formats des traitements sans pression

Les traitements sans pression se présentent sous trois formes différentes : les solides, les liquides/pâteux et les fumigants. Contrairement aux produits de préservation traités sous pression, qui dépendent de la pression pour une bonne pénétration, ces produits s'appuient sur la mobilité des ingrédients actifs pour pénétrer suffisamment profondément dans le bois pour être efficaces. Les ingrédients actifs peuvent se déplacer dans le bois par capillarité ou se diffuser dans l'eau et/ou l'air à l'intérieur du bois. Cette mobilité permet non seulement aux substances actives de pénétrer dans le bois, mais aussi de s'en échapper dans certaines conditions. Cela signifie que les conditions à l'intérieur et autour de la structure doivent être comprises afin de minimiser la perte de conservateur et la perte de protection qui en découle. Les borates, les fluorures et les composés de cuivre sont particulièrement adaptés à une utilisation sous forme de solides, de liquides et de pâtes. L'isothiocyanate de méthyle (et ses précurseurs), le bromure de méthyle et le fluorure de sulfuryle sont les seuls traitements par fumigation largement utilisés. Le bromure de méthyle a été supprimé en 2005, sauf pour des utilisations très limitées.

Solides

Le principal avantage des solides dans ces applications est qu'ils maximisent la quantité de matériau soluble dans l'eau qui peut être placée dans un trou foré, en raison du pourcentage élevé d'ingrédients actifs contenus dans les tiges disponibles dans le commerce. L'inconvénient majeur est la nécessité d'une humidité suffisante et le temps nécessaire à la dissolution de la tige. Le système de préservation solide le plus ancien et le plus connu est la tige de borate fondu, développée à l'origine dans les années 1970 pour le traitement complémentaire et correctif des traverses de chemin de fer. Depuis, ils ont été utilisés avec succès sur les poteaux électriques, les bois de construction, les menuiseries (fenêtres) et divers autres produits en bois. Un mélange de borates est fusionné en verre à des températures extrêmement élevées, puis versé dans un moule et laissé à prendre. Placé dans des trous dans le bois, le borate se dissout dans l'eau contenue dans le bois et se diffuse dans toute la région humide. L'écoulement en masse de l'humidité le long du grain peut accélérer la distribution du borate. Des biocides secondaires tels que le cuivre peuvent être ajoutés aux tiges de borate pour compléter l'efficacité des borates contre la pourriture et les insectes. Bien que tous les agents de conservation doivent être traités avec respect, de nombreux utilisateurs se sentent plus à l'aise avec les tiges de borate et de cuivre/borate en raison de leur faible toxicité et de leur faible potentiel de pénétration dans l'organisme.

Les fluorures sont également disponibles sous forme de bâtonnets. Le bâtonnet est produit en comprimant du fluorure de sodium et des liants, ou en l'encapsulant dans un tube perméable à l'eau. Les fluorures se diffusent plus rapidement que les borates dans l'eau et peuvent également se déplacer en phase vapeur sous forme d'acide fluorhydrique.

Le borate de zinc (ZB) est une poudre utilisée pour protéger les produits à base de lamelles. Il est mélangé aux résines et aux supports pendant les processus de fabrication des panneaux OSB et d'autres produits à base de lamelles et devient bien dispersé dans l'ensemble. Le borate de zinc a une très faible solubilité dans l'eau et peut protéger les produits à base de bois contre la pourriture et les termites.

Liquides, pâtes et gels

Les liquides peuvent être pulvérisés ou brossés sur les surfaces, ou versés ou pompés dans des trous percés. Les pâtes sont le plus souvent appliquées au pinceau ou à la truelle, puis recouvertes d'un papier kraft recouvert de polyéthylène pour former un "bandage". Les pâtes peuvent également être emballées dans des trous percés ou incorporées dans des bandages prêts à l'emploi à enrouler autour des poteaux. Les borates et les fluorures sont couramment utilisés dans ces formulations car ils se diffusent très rapidement dans le bois humide. Le cuivre se diffuse plus lentement car il réagit avec le bois. Pour le bois plus sec, des glycols peuvent être ajoutés aux formulations de borates afin d'améliorer la pénétration. Les produits de protection du bois disponibles en vente libre pour l'application au pinceau sont à base de naphténate de cuivre (de couleur verte) ou de naphténate de zinc (transparent). Tous deux sont dissous dans des solvants de type essence minérale. En outre, des formulations de borate/glycol à base d'eau peuvent également être achetées en vente libre sous forme de liquides à appliquer au rouleau.

Fumigants

Ces traitements sont généralement administrés sous forme de liquides ou de solides ; ils se transforment en gaz lors de l'exposition à l'air et deviennent mobiles dans le bois sous forme de gaz. Certains fumigants solides et liquides sont conditionnés dans des capsules perméables ou des tubes en aluminium. L'isothiocyanate de méthyle (MIT) et les produits chimiques qui produisent ce composé en se décomposant sont utilisés pour les poteaux électriques et le bois. Ce composé s'adsorbe au bois et peut fournir une protection résiduelle de plusieurs années. Le fluorure de sulfuryle et le bromure de méthyle sont utilisés pour la fumigation des tentes des maisons afin d'éradiquer les termites de bois sec.

Réparation des coupures dans la coquille traitée

Le bois traité sous pression qui se trouve dans le sol peut subir une décomposition interne importante en l'espace de six ou sept ans seulement si les coupes, les trous de boulons et les entailles ne sont pas traités à la brosse avec un produit de préservation appliqué sur le terrain. Les agents courants en vente libre à cette fin sont les suivants naphténate de cuivre (couleur verte), ou naphténate de zinc (transparent). Tous deux sont dissous dans des solvants de type essence minérale. Il existe d'autres agents à appliquer au pinceau, notamment des formulations à base de borate et de glycol en phase aqueuse, que l'on peut également se procurer dans les magasins de matériaux de construction.

L'oubli de cette étape critique réduira presque à coup sûr la durée de vie du produit et entraînera annuler toute garantie sur le produit. Bien que l'application au pinceau des produits de protection du bois soit loin d'être aussi efficace que le traitement sous pression, les produits de protection coupés sur le terrain sont généralement appliqués sur le fil du bois, ce qui permet à la solution de s'imprégner davantage que si elle est appliquée sur le fil du bois.

Dans les essais sur le terrain de FPInnovations, ces agents de conservation ont été testés, naphténate de cuivre a donné les meilleurs résultats. Le naphténate de zinc (2% zinc), qui est incolore, n'a pas été aussi efficace mais peut convenir pour les applications hors sol où le risque de pourriture est plus faible et si la couleur vert foncé du naphténate de cuivre n'est pas souhaitable. Il est à noter que le vert foncé du produit à base de cuivre s'estompe au bout de quelques années.

L’édition 2024 du programme de bourses commémoratives Catherine Lalonde récompense des étudiantes qui stimulent l’innovation dans l’industrie du bois

Ottawa (Ontario), 12 décembre 2024 Le Conseil canadien du bois (CCB) a levé le voile sur les récipiendaires des bourses commémoratives Catherine Lalonde pour 2024. Il s’agit de Laura Walters, de l’Université McMaster, et de Jiawen Shen, de l’Université de la Colombie-Britannique. Les deux étudiantes ont reçu cette distinction pour l’excellence de leurs études et la portée significative de leurs travaux de recherche dans le domaine des produits structuraux en bois.

Créées il y a dix-neuf ans, ces bourses commémoratives sont attribuées chaque année à des étudiants de troisième cycle dont les recherches sur le bois témoignent de la même passion pour le bois et l'industrie des produits du bois que celle dont Catherine Lalonde a fait preuve sans relâche en tant qu'ingénieure professionnelle et présidente du CWC.

Laura Walters
Laura est une étudiante de 3e année aux cycles supérieurs qui poursuit une maîtrise en sciences appliquées en génie civil dans le cadre d’une collaboration entre l’Université McMaster et l’Université du Nord de la Colombie-Britannique (UNBC). Son projet de recherche porte sur l’emploi d’étriers préfabriqués dans les structures poteaux-poutres en bois massif, plus particulièrement sur les répercussions des hypothèses de conception et de modélisation sur l’évaluation de la distribution des charges structurelles. Laura examine les facteurs essentiels à prendre en compte pour concevoir et modéliser de façon plus précise et fiable les colonnes en bois massif intégrant des étriers de poutres préfabriquées.

Jiawen Shen
Jiawen est étudiante de première année aux cycles supérieurs et prépare une maîtrise en sciences du bois à l’Université de la Colombie-Britannique. Son projet de recherche porte sur le développement de panneaux composites en écorce, sans liant, destinés au bardage et à l’isolation. Ces panneaux, qui sont conçus pour être durables, résistants à l’inflammation et carboneutres, sont fabriqués à partir d’un sous-produit peu valorisé qui, autrement, serait brûlé, enfoui ou destiné à des usages à faible valorisation. Travaillant en coopération avec un cabinet d’architecture établi à Vancouver, elle contribue de manière significative au développement des applications commerciales de ces nouveaux produits de bardage.

« Cette année marque une étape historique pour le programme de bourses commémoratives Catherine Lalonde, qui récompense pour la première fois deux femmes exceptionnelles », a déclaré Martin Richard, vice-président du développement des marchés et des communications au CCB. « Leurs succès témoignent du remarquable savoir-faire à l’origine des avancées dans la recherche et l’innovation en matière de construction en bois. Leurs contributions nous inspirent, tout comme la diversité grandissante qui redéfinit l’avenir des solutions en bois. »

Le Conseil canadien du bois et Woodsure lancent un nouveau partenariat entre les programmes WoodWorks et Woodsure

Ottawa, Ontario – 17 septembre 2024 — Le Conseil canadien du bois (CCB) et Woodsure (une division d’Axis Insurance Managers Inc.) sont heureux d’annoncer un nouveau partenariat entre leurs programmes WoodWorks et Woodsure, respectivement. Cette collaboration stratégique devrait contribuer à soutenir l’adoption croissante de la construction en bois au Canada.

Les influences positives de l'innovation en matière de conception, des matériaux avancés, des nouveaux codes de construction et de l'évolution des priorités de la société entraînent des changements dans le secteur de la construction ; en particulier, ces influences favorisent l'utilisation accrue de la construction en bois avancée.

Cependant, comme pour l'adoption de toute nouvelle technologie, les inconnues perçues peuvent créer des obstacles qui doivent être surmontés. L'un de ces obstacles est l'accès à l'assurance pour cette nouvelle catégorie de bâtiments en bois technologiquement avancés.

Ce partenariat vise à permettre aux architectes, aux constructeurs et aux promoteurs de choisir le bois en toute confiance, en sachant qu'ils ont accès à des solutions d'assurance solides qui comprennent les complexités de la construction en bois. Ensemble, nous pouvons améliorer de manière significative l'acceptation, la sécurité et la croissance de la construction en bois de masse, en la reconnaissant comme un matériau stratégiquement privilégié pour les pratiques de construction durable.

Déclarations des principales parties prenantes

Rick Jeffery, président-directeur général du Conseil canadien du bois :

"Nous sommes ravis d'accueillir Woodsure en tant que partenaire de notre programme WoodWorks. Cette collaboration est un prolongement naturel de notre engagement mutuel à soutenir la construction en bois, à favoriser la croissance du secteur de la construction en bois et à encourager l'adoption de pratiques de construction durables. En combinant nos efforts, nous sommes convaincus que ce partenariat aura un impact positif sur l'industrie."

Roland Waldmeier, Vice-président national senior, Construction, contrats et immobilier, Axis Insurance Managers Inc.

"Nous pensons que l'assurance devrait non seulement suivre, mais aussi soutenir activement les industries du bois de construction et de la charpente en bois. Ces secteurs sont essentiels aux objectifs sociaux et économiques du Canada. Il est donc important pour nous de développer en permanence des solutions d'assurance innovantes qui favorisent la croissance de l'industrie canadienne du bois. En fournissant la capacité nécessaire, nous permettons aux projets d'obtenir plus facilement la couverture dont ils ont besoin.

Connie Rowley, première vice-présidente, Woodsure :

"Soutenir l'industrie du bois de construction avec des produits d'assurance spécialisés est essentiel pour accélérer l'adoption de la construction en bois. En proposant des solutions d'assurance sur mesure, les assureurs peuvent donner aux promoteurs la capacité et la confiance nécessaires pour investir dans des projets de construction en bois massif. Ce soutien permet non seulement d'atténuer les risques financiers, mais aussi de favoriser l'innovation et la durabilité dans la construction. Des produits d'assurance améliorés peuvent répondre aux préoccupations liées à la sécurité incendie, à l'intégrité structurelle et à la fiabilité à long terme, rassurant ainsi les parties prenantes et encourageant une plus grande acceptation de ce matériau de construction respectueux de l'environnement. Il en résulte un secteur de la construction plus durable et une réduction de l'empreinte carbone".

R-Town Vertical 6 - Bâtiment de moyenne hauteur en bois massif - Toronto (Ontario)

R-Town Vertical 6 | Mass Timber Midrise

Le plan d'action du Canada pour le bois de masse est dévoilé au Parlement européen

Le 13 juin 2024 (Ottawa) - Plus tôt aujourd'hui, l'Accélérateur de Transition a dévoilé La feuille de route pour le bois de masse dans la salle de conférence de presse de l'édifice de l'Ouest de la Colline du Parlement. Ce rapport détaillé présente une vision ambitieuse et stratégique de l'avenir du bois de masse au Canada et de son potentiel à transformer la construction écologique et à stimuler la croissance économique dans tout le pays.

Élaborée en partenariat avec le Conseil canadien du bois (CCB), l'Association des produits forestiers du Canada (APFC) et Energy Futures Lab (EFL), la Feuille de route pour le bois de masse est le fruit de plus d'une décennie d'efforts de collaboration visant à libérer et à démontrer le potentiel du bois de masse. Elle présente un plan visionnaire visant à accroître le marché du bois de masse - tant au niveau national qu'à l'exportation - pour atteindre $1,2 milliard d'ici 2030 et $2,4 milliards d'ici 2035.

Cette croissance ambitieuse s'aligne sur la demande croissante du marché en Amérique du Nord et dans le monde entier. En tirant parti de la puissance des solutions de bois de masse, le Canada a une occasion unique de permettre la construction de structures résidentielles et commerciales plus rapidement, à moindre coût et avec une empreinte carbone plus légère, tout en s'appropriant une part du marché mondial en croissance rapide.

La réalisation des objectifs définis dans la feuille de route pour le bois de masse nécessite des efforts coordonnés dans trois domaines d'action essentiels : 

  1. Collaboration public-privé : La feuille de route pour le bois de masse appelle à un partenariat entre les secteurs public et privé afin d'élaborer et de faire progresser un ensemble complet de mesures qui augmenteront la valeur des ressources forestières du Canada tout en renforçant les capacités nationales tout au long de la chaîne d'approvisionnement.
  2. Normalisation : Il est nécessaire de normaliser les archétypes de construction, les spécifications du bois et les connecteurs tout au long de la chaîne d'approvisionnement afin de rationaliser les processus et de réduire les coûts.
  3. Développement des compétences : La mise en œuvre d'un solide plan de développement des compétences englobant tous les aspects de la chaîne d'approvisionnement est essentielle pour soutenir la croissance du secteur. 

L'événement organisé aujourd'hui sur la Colline du Parlement a réuni les orateurs suivants, qui ont souligné les objectifs de la feuille de route et l'avenir prometteur du bois de masse au Canada, avant de participer à une séance de questions-réponses avec les journalistes :

  • Derek Eaton, directeur de l'économie future, The Transition Accelerator
  • Derek Nighbor, président et chef de la direction, Association des produits forestiers du Canada (APFC)
  • Kate Lindsay, première vice-présidente et responsable du développement durable, Association des produits forestiers du Canada (APFC)
  • Rick Jeffery, président-directeur général du Conseil canadien du bois (CCB)
https://player.vimeo.com/video/957955728?badge=0&autopause=0&player_id=0&app_id=58479

Principales citations : 

"Le secteur du bois de masse est un parfait exemple de la manière dont le Canada peut valoriser ses ressources primaires grâce à des technologies innovantes et à des compétences de pointe. Si nous agissons stratégiquement et rapidement, nous avons la possibilité de construire une industrie qui réduit les émissions, répond aux besoins urgents et permet au Canada de s'imposer dans les chaînes de valeur mondiales émergentes." - Derek Eaton, Accélérateur de Transition

"Pour construire une filière bois de masse de classe mondiale, le Canada doit adopter une approche stratégique qui lui permette d'être compétitif et de gagner à l'échelle internationale. Il s'agit d'adopter une politique intelligente au niveau national et d'apporter plus de bois canadien dans nos villes et dans le monde. En permettant une construction plus rapide, plus rentable et plus respectueuse de l'environnement grâce au bois de construction, nous pouvons créer des emplois, contribuer à résoudre le problème de la pénurie de logements abordables et réduire les émissions". - Kate Lindsay, Association des produits forestiers du Canada (APFC)

"Le potentiel des produits du bois canadiens pour réduire l'empreinte carbone de l'environnement bâti et stimuler la croissance d'une industrie du bois durable et prospère est immense ; cependant, la concurrence mondiale pour capitaliser sur les opportunités économiques significatives que présente le bois de masse dans la transition vers un monde à plus faible teneur en carbone nous obligera à agir rapidement pour rester compétitifs et répondre à la demande intérieure qui émerge rapidement." - Rick Jeffery, Conseil canadien du bois (CCB)

Changement climatique
Codes et normes
Acoustique
Construction combustible
Construction en bois massif encapsulé
Conception structurelle
Bois non traité sous pression
Trois femmes portant des gilets de sécurité et des casques de protection sur un chantier de construction, symbolisant la collaboration et l'innovation dans l'industrie du bois.
L’édition 2024 du programme de bourses commémoratives Catherine Lalonde récompense des étudiantes qui stimulent l’innovation dans l’industrie du bois
Le Conseil canadien du bois et Woodsure lancent un nouveau partenariat entre les programmes WoodWorks et Woodsure
R-Town Vertical 6 - Bâtiment de moyenne hauteur en bois massif - Toronto (Ontario)
Vue rapprochée de rondins de bois empilés dont les anneaux de croissance et les fissures naturelles sont visibles, mettant en valeur la texture du bois brut.
Le plan d'action du Canada pour le bois de masse est dévoilé au Parlement européen
Province : OntarioVille : TorontoCatégorie de projet : InstitutionnelCatégorie principale : D - BureauxHauteur : 14 étagesSuperficie du bâtiment : 176 549 pi2 Description : L'Université...
The Mass Timber Demonstration Fire Test Program (MTDFTP) included two series of experiments: the pilot scale demonstration tests in summer 2021 in Richmond, BC [1] and the...
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