Les membres de la communauté de la conception structurale et de la construction choisissent de plus en plus des matériaux, des techniques de conception et des procédures de construction qui améliorent la capacité d’une structure à résister et à récupérer des événements extrêmes, comme les pluies diluviennes, la neige abondante et les vents violents, les ouragans, les tremblements de terre et les feux de forêt. Par conséquent, la spécification de matériaux et de détails de conception robustes et la construction d’immeubles flexibles et faciles à réparer s’installent comme critères de conception importants.

La résilience est la capacité à se préparer et à planifier en cas d’événements négatifs, à les absorber, à récupérer et à mieux s’adapter. Pour un immeuble, cela signifie une conception qui résiste et qui se remet rapidement de situations défavorables, comme les inondations et les vents violents, avec un niveau de fonctionnalité acceptable. Une structure construite pour résister à de telles catastrophes naturelles avec un minimum de dommages est plus facile à réparer et peut contribuer au développement durable. Concevoir pour la résilience peut contribuer à minimiser le risque pour les humains, à la réduction des déchets matériels et à la baisse des coûts de restauration.

En raison de la situation météorologique en évolution causée par les changements climatiques, l’adaptation et la conception en vue de la résilience sont de plus en plus attrayantes. L’augmentation des températures peut accroître la probabilité d’événements météorologiques extrêmes, comme des vagues de chaleur intenses et des inondations, des sécheresses et un plus grand potentiel de feux de forêt. Les ouragans sont plus intenses et plus fréquents et les précipitations se présentent souvent sous la forme d’un événement intense d’une journée. Les températures plus élevées en hiver provoquent l’évaporation de l’eau dans l’air et, si la température est sous le point de congélation, cela peut entraîner des neiges anormalement abondantes, de la grêle ou du verglas, même ces années où les chutes de neige sont inférieures à la moyenne.

Un immeuble résilient peut gérer les changements comme une plus lourde charge de neige, de plus importantes fluctuations de températures et des vents et des pluies extrêmes. Il est facile d’adapter les immeubles en bois existants ou de les rénover au besoin en cas d’augmentation de la violence des vents ou de la charge de la neige. Les immeubles en bois bien conçus et bien construits ont un bon rendement dans tous les types de climats, même les plus humides. Le bois tolère l’humidité élevée et peut absorber ou libérer de la vapeur d’eau, sans compromettre l’intégrité structurelle.

Dans certaines régions, les changements climatiques contribuent à des saisons de plus en plus complexes de feux de forêt, ce qui accroît le risque de feux de forêt extrêmes. Certains règlements sur les feux de forêt ciblent des caractéristiques particulières de construction dans les régions d’interface forêt-ville, comme le platelage extérieur, les toitures et le bardage. De nombreux produits du bois respectent ces règlements dans diverses applications, comme les éléments de bois lourd, le bois traité ignifuge et certaines essences de bois qui démontrent un faible taux de propagation des flammes (moins de 75).

 

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter les ressources suivantes :

La conception de structures en bois résistantes et adaptatives (Conseil canadien du bois)

American Wood Council

American Institute of Architects